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28 octobre 2009

L’Association d’Ancien Appelés en Algérie Contre la Guerre

Au hasard d’un « Zapping » J’ai fait connaissance avec une association d’Ancien Appelés en Algérie.

 

L’Association d’Ancien Appelés en Algérie Contre la Guerre, (le site).

 

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Au delà de la volonté humanitaire et de la redistribution de leurs Rentes d’anciens combattants qu’ils estiment « Devoir » à l’Algérie, cette association témoigne par des vidéos ou des interventions dans les écoles des drames de l’Algérie Française et des horreurs de la Guerre.

 

Avant de vous inviter à visionner la Vidéo je tiens à rappeler quelques chiffres :

Þ    2.000.000 de Bidasses français appelés, ou rappelés, ont participé aux opérations de « maintien de l’ordre » en Algérie de novembre 1954 à juillet 1962. A raison de 27 à 30 mois de leur jeune vie.

Þ    30.000 y ont perdu la vie.

Þ    350.000 auraient été suivis en psychiatrie pour des troubles plus ou moins importants. Certain ayant fini leur vie en Hôpital Psychiatrique.

 

Les images d’époque, souvent « amateurs » et les témoignages de ce reportage m’ont bouleversé.

 

La condition humaine et sanitaire dans laquelle vivaient des hommes et des femmes à la fin des années 60 sur un territoire français.

La manière appliquée pour dissoudre manu militari des villages classés en Zone Interdite, évacués en 48 heures et détruits ensuite au sol ou par l’aviation.

Enfin, et surtout, par l’émotion unanime des témoins évoquant les scènes de torture, de viol et d’exécution sommaire auxquelles ils ont été, contraints ou forcés, tenus à participer ou à assister.

 

Je vous incite vivement à visionner la vidéo condensé du film qui est encore diffusé ces jours-ci sur France O.

 

Je ne suis pas certain de pouvoir vous la proposer sur ce blog, je maitrise mal les images de Dailymotion. Sinon, vous pouvez la voir en page d’accueil du Site ou sur le Lien : http://www.dailymotion.com/video/x8w8zk_4acg-donner-un-se...

 

Mon dieu quel malheur la guerre !

 

Y'a é ça marche Merci Nono !

                                           
                                                        
 

16:39 Écrit par Pataouete dans L'Algérie | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : algérie, 4acg, anciens appelés

24 octobre 2009

Les Z’Urbains.

Les Z’Urbains.

 

Dès leur débarquement sur la plage de Sidi Ferruch, les troupes françaises n’avaient qu’un but : Alger.

 

Au début de mes élucubrations je publiais un film sur Alger en 1896 qui en a surpris plus d’un.

 

casba la citadelle.jpgA l’origine Alger c’était surtout la Casbah, le Port, et une suite de palais mauresques. Peu à peu, la ville se construit par cercles concentriques autour d’un axe central : La Grande Poste. Il s’agit en fait d’un bâtiment construit en 1905 mais de style mauresque.

Les immeubles et les voiries sont largement inspirés du Baron Hausmann mâtinés d’une part méditerranéenne. Evidemment, le quartier central est essentiellement habité par les classes bourgeoises et leur personnel de maison et de service. Plus on s’éloigne et plus on retrouve les classes ouvrières. Classique quoi.

En 1920, Alger est reconnue 2ème ville de France, après Paris bien entendu mais devant Lyon et Marseille sa jumelle.

IMG_2923.JPGLes « Indigènes » n’ont pas le même statut que leurs coreligionnaires ruraux. Ils ne sont pas asservis mais urbanisés. Oh ! bien sur, les médecins, pharmaciens, avocats ou journalistes d’origine magrébine sont rares. Mais ils existent. Je pense toutefois qu’ils sont originaires des grandes familles régnantes avant la Conquête.

Il faut signaler une importante catégorie commerçante. Toutes, ou pratiquement toutes, les épiceries sont tenus par des Mozabites (Moutchou), originaire du M’Zab région aux limites du Sahara, je détaillerais plus tard. Sur les marchés, les étals de Fruits et Légumes sont gérés, de génération en génération, par des Indigènes. D’autres commerce de Proximité sont aussi servis par des originaires. Plus le commerce devient « technique » moins il est servi par des indigènes et ne parlons pas des charcuteries !

Le reste des travailleurs indigènes est ouvrier du public ou du privé. Plutôt en bas de l’échelle sociale. Certain peuvent atteindre le niveau encadrement. Ils existent mais ils sont rares. Facteurs, éboueurs, balayeurs, toutes les professions de service sont occupées par des Indigènes.

1128906106_4afdc94fd1.jpgIls sont donc intégrés à la société industrielle et de service. Ils vivent dans des immeubles corrects, à la norme du début du 20 ème, les enfants peuvent fréquenter l’Ecole Publique autant que ce que le petit métropolitain issu de la classe ouvrière peut la fréquenter à l’époque. Les femmes sont centrées sur leur foyer ou assurent des tâches ménagères dans les familles bourgeoises. La condition féminine n’est pas flatteuse mais finalement seul le port du voile (le Haïk) peut distinguer les communautés « ouvrières ».

Au niveau du langage, le Sabir, langue mêlant l’Arabe et le Français se développe. Ce n’est pas tout à fait le Pataouète qui lui est plutôt européen mais l’intégration fera un mélange de ces 2 langages.

 

Lors de mon passage à Alger ou lors de l’écoute de reportages, j’ai toujours été surpris par la qualité du français parlé par les « Vieux ». Même de vieilles dames très âgées, épouse d’ouvrier, s’exprime toujours aujourd’hui dans un français classique hélas peut usité de nos jours par nos contrés. De plus, comme partout, les néologismes sont français ou anglais. Cela donne des conversations amusantes : « Bla Bla Bla Télévision, Bla Bla Bla Téléphone,… ».

 

IMG_2713.JPGNous devons donc constater une société qui évolue avec son temps, selon des principes de Classes et non de Castes, même si les « Colons » sont encore sensibles aux discours de supériorité et ont une place plus élevé sur l’Echelle Sociale. Une société qui s’urbanise au même rythme que les citées métropolitaines, quelles que soient les catégories et les origines sociales.

 

Une dernière pensée : étant donné ce maillage, cette imbrication sociale, lorsque d’aucun de quelque coté qu’il soit, voulu déstabiliser cette société, imaginez le chaos que cela peut représenter et les irrémédiables rancœurs…

07:37 Écrit par Pataouete dans L'Algérie | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : algérie, alger, pataouete

08 octobre 2009

Le Colon et les Fellahs

Le Colon.

IMG_2817.JPGC’est donc après une vingtaine d’années de conquête militaire d’une rudesse certaine, il apparaît que le 1/3 de la population indigène est resté sur le sable, que l’installation des exploitations agricoles démarre.

Tout reste à faire pour les colons. Il leur faut : assainir, défricher, planter, entretenir et récolter. Dans des conditions sanitaires plus que défavorables, la mortalité adulte et infantile est énorme. (voir ma dernière note)

Toute la plaine située entre la mer et l’Atlas Tellien est ainsi équipée en vaste zone agricole : Vergers d’agrumes, Vignes, Céréales, Elevage, Jardins maraichers, etc.

Bien évidemment les colons doivent se loger et abriter leur ferme. La plupart du temps, ils se regroupent dans des village-rues, une longue enfilade de maisons, de corps de ferme et de commerce. D’autre fois, ils s’installent au milieu des champs dans des habitations un peu bastides fortifiées.

Nous sommes au milieu du XIXème siècle. Les conditions d’habitat reproduisent les conditions en vigueur en métropole.

Les structures d’exploitation reproduisent l’organisation métropolitaine : le propriétaire et/ou son métayer recrutent la main d’œuvre nécessaire que l’on nomme Journaliers, Loués, Placés…sauf que là, cette main d’œuvre va être recrutée sur place.

Les Fellahs.

300px-GleyreFellahs.jpgL’organisation des indigènes est tribale, autoritaire, hiérarchisée et clanique. Selon le cas, les ouvriers agricoles seront recrutés à proximité ou déplacés en bloc vers l’endroit où l’on a besoin d’eux. Le chef du village garde l’autorité civile et politique, le Colon l’autorité économique. Les Fellahs sont encadrés par des contremaitres européens ou des chaouchs qui pratiquent une gestion des ressources humaines dites « du Nerf de bœuf ». Mon père me racontait avoir vu, après la guerre, des hommes transportés en camion pour aller voter (probablement un scrutin municipal) avec le bachagha qui recevait les hommages devant le bureau et le Chaouch qui tapotait la paume de sa main de son splendide Nerf de Bœuf.

Bon d’accord, ils ne sont pas esclaves, ils ne portent pas de fers, mais l’asservissement est-il vraiment différent ? Ils ne sont pas intégrés à la société française d’Algérie. Ils conservent leurs coutumes, leur mode de vie et leur dialecte.  

IMG_2820.JPGL’alphabétisation est inexistante, l’instruction publique est réservée aux petits français. Même les systèmes de soins sont partagés, si tant est même qu’il y en ait pour les indigènes. Nous sommes bien là dans une organisation de Sous-hommes chère à Jules Ferry.

C’est aussi parmi cette population que seront razziés les « Volontaires » aux charniers européens, la main d’œuvre nécessaire aux mines et usines métropolitaines, la piétaille harki ou fellaga et enfin, après l’indépendance, l’immigration masculine d’abord puis familiale vers la France ou les villes côtières algériennes.

De la à considérer que la colonisation rurale est à l’origine fondamentale du « problème » algérien, jusqu'à nos jours et d’un coté comme de l’autre de la Méditerranée, il n’y a qu’un pas que je n’hésiterais pas à franchir.

Comme disent mes « cousins » algérois : « c’est des Blédards ! ».

 

J’aborderai un de ces jours la société urbaine où les choses ont été prises différemment, mais…

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16:28 Écrit par Pataouete dans L'Algérie | Lien permanent | Commentaires (9) | Tags : algérie, colon, fellah, rural

30 septembre 2009

Immigration colonisatrice.

Les z’européens

Alger_1830.jpgBon alors revenons à nos moutons ! Nous sommes aux alentours de l’année 1850. Une bonne partie de ce qui va devenir le territoire algérien est sous domination française.

La France propose alors à ces braves soldats d’échanger leur fusil contre des outils agricoles (ils gardent quand même le fusil, on ne sait jamais !) et leur confie un lopin de 7 hectares à charge pour eux de l’exploiter s’ils veulent en conserver la propriété. Et voilà nos braves pioupious redevenus agriculteurs.

Dans le même temps, les bateaux alimentant la troupe en vivre, matériel et relève, font escale à Minorque pour avitailler. Les Mahonnais, certainement bien malheureux dans leur petite ile, embarquent en nombre vers l’Algérie. A tel point que le prince est obligé d’interdire les départs pour éviter que son ile ne se désertifie.

Ces premiers colons européens rejoignent les descendants de tout ce que l’Espagne Catholique a expulsé, Juifs, Gitans, Arabo-Andalous,… au moins ceux qui sont restés au Maghreb depuis le XIVème siècle.

En Europe occidentale, les temps ne sont pas faciles, les révolutions et les régimes politiques se succèdent. L’industrialisation provoque des exodes ruraux. Balancelles minorquaises.jpgLe phylloxéra et le mildiou ruinent les vignes et les cultures. Pour beaucoup de français mais aussi d’espagnols, d’italiens de Maltais, l’Afrique du nord c’est l’Eldorado.

Mais tout n’est pas toujours aussi rose, nombreux sont déportés à la suite de différents avec la justice, (c’est ça ou le bagne, allons y pour ça !). Il y a aussi les déportés politiques. Les « trois glorieuses », 1848, les révoltes ouvrières (les canuts par ex.) et enfin les communes (car il n’y eu pas que celle de Paris) déversent leurs flots d’immigrants. Il faut rappeler que la Commune a été matée par le Général Bugeaud général en chef de l’armée d’Afrique.

Mais la France a aussi perdu l’Alsace-Loraine « mais malgré vous nous resterons français » et les gars de l’Est se déversent sur les cotes algériennes. J’ai toutefois la preuve que des alsaciens étaient déjà installés avant Sedan, j’en parlerais au chapitre suivant.

Tchatche Femmes.jpgTout ce petit monde s’amalgame dans la société dites « des colons » des « z’européens », en opposition avec les « indigènes ».

S’amalgamer est une façon de dire puisque en fait, ils restent en face de chez eux. Les côtes oranaises sont à 200 km de l’Espagne, la Sicile et l’Italie face à l’est. L’amalgame se fait surtout autour d’Alger et encore puisque les mariages respectent souvent l’ethnie d’origine. Au pire, on prend femme d’une autre origine.

En 1900, on recensait 1 million « d’européens », en 1962, c’est aussi le chiffre des rapatriés d’Algérie. Toute cette colonie de colonisateur s’installe essentiellement sur la bande côtière entre la mer et le moyen Atlas.

Les origines de la Famille Pataouète.

Soldats.jpgDu coté paternel, ce sont les parents de mon père qui ont immigré. Ils se sont mariés en 1891 à Blida. Lui était originaire de l’Ile d’Oléron (depuis au moins 2 générations) Elle du Gers et du Pas de Calais (mariage de ses parents en 1865 à La Chiffa

Du coté maternel, c’est à la fois plus simple et plus compliqué. Mon grand père était né à Zéralda. Je ne connais pas les origines de ses parents. Seul le prénom « espagnol » de sa mère m’incite à pencher sur ses origines. Ma grand-mère était la deuxième génération à naitre en Algérie (Zéralda). Ses parents étant Alsaciens pour les uns et Gardois pour les autres. Ce qui est amusant c’est que les alsaciens étaient, selon la tradition familiale, venus pour rester français. Or mon arrière grand-père est né en 1861 en Algérie. 10 ans avant Sedan…

Enfin, j’ai retrouvé les origines mahonnaises d’une aïeule, L’AFRICANO l’emmena à l’âge de 7 ans, en 1952 avec « 200 quintaux de pommes de terre et de gomme arabique ».

 

« Et tout cela fera d’excellents soldats d’excellents français qui marchent au pas »

10:58 Écrit par Pataouete dans L'Algérie | Lien permanent | Commentaires (9) | Tags : algérie, colonisation, pataouete

29 septembre 2009

Avoir 20 ans dans les Aurès

"Des Hommes"

(Minuit)

Laurent Mauvignier

Avec "Des hommes" (Minuit) Laurent MAUVIGNIER tente d'exorciser les démons d'une guerre qui ne disait pas son nom.

En résumé, je vous propose l'article d'Igor CAPEL paru dans "Le Canard enchaîné" n° 4639.

laurent-mauvignier-accueil.jpg

L'AUTEUR n'était pas né quand prit fin la guerre d'Algérie. Les fellagas et le FLN, les pieds-noirs ou les appelés, la quille, la gégène, ces mots qui furent lourds de sens pour beaucoup n'ont pu résonner en lui que parce qu'ils font partie de notre mémoire collective. Et c'est en écrivain qu'il s'en est emparé, pas pour nous raconter la bataille d'Alger ou les Barricades, mais cette guerre de chaque instant, au plus profond de soi, que durent mener ceux qui là-bas vécurent la terreur de leur vie.

Le roman débute de nos jours, dans la salle des fêtes d'un village de France où est donnée une petite réception pour les soixante ans de Solange. Tout le monde est là, les cousins, les amis, quand soudain Bernard («Feu de Bois») l'alcoolique, le paria, qui ne s'est jamais remis de l'épisode algérien et que sa famille entretient tant bien que mal, s'avance vers sa sœur pour lui offrir une broche en or. Murmures dans l'assistance, réflexions, scandale : « Comment il a pu faire ça ? avec quel argent Remarquant alors la présence d'un certain Chefraoui dans la salle, Bernard lance son pavé dans la mare: « Et lui ... Il a le droit d'être là ... le bougnoule. » Expulsion immédiate du frère, la soirée se terminera chez les gendarmes.

Dessin Algérie.jpg

C'est son cousin Rabut qui rapporte la scène, non sans raison, puisque ces «événements » d'il y a quarante ans, et dont les plaies viennent de se rouvrir, il les a vécus avec celui qui n'était pas encore un pestiféré. Scène violente, hachée, qui met en évidence tout le talent de Mauvignier, avec ses allers et retours, ses cassures, ses dialogues qui fusent comme des balles, ou se brisent, jusqu'à la caricature parfois: « Que je. Vous voulez que je. Moi, que je dise. Et que je confirme oui, ici, ce qui s'est passé ici. ».

Deuxième temps du livre (en flash-back) : la guerre. Nos deux cousins sont expédiés dans l'Oranais.

Un instant, on craint pour l'auteur. Ces choses qu'il n'a pas vécues, il va nous en donner une version convenue, apprise. Et quand s'ouvre le bal, avec ces soldats français qui viennent incendier un village, martyrisant femmes et enfants, ces éternelles figures de sous-officiers abrutis et sadiques, on se dit: Aïe! Mais l'on a tort. Mauvignier est écrivain, et c'est à la littérature qu'il fait confiance pour dire ce que ne peut pas dire l'histoire.

Et d'abord la peur. Celle de gars de 20 ans qui se retrouvent à monter la garde, la nuit tandis qu’une nature hostile laisse échapper ses bruits, ses conversations secrètes entre pierres et bêtes, aussitôt prises pour le pas d'un « fell » qui s'apprête à vous égorger. Comme on le leur a raconté. Et comme ils le vérifient un jour, en découvrant le corps mutilé de leur médecin sur lequel a été épinglée sa photo, avec ces mots: « Soldats français, vos familles pensent à vous, retournez chez vous. »

Les deux cousins se retrouveront à Oran, lors d'une permission trop arrosée. L’un (Bernard) est tombé amoureux de l'insouciante fille d'un colon, prélude au désastre futur de sa vie, l'autre (Rabut) ne supporte plus de s'entendre appeler « le bachelier ». D'où une bagarre mémorable entre eux, comme pour expulser la peur qui les tenaille, et qui leur vaudra d'aller au trou.

La force de ce roman tient aux moyens littéraires mis en œuvre. L’auteur avance à tâtons, se glisse dans les fêlures de consciences marquées à vie, dans les plaies qu'un simple incident peut raviver. Ainsi, par ce subtil jeu de construction qui s'apparente à un puzzle (à la manière de Claude Simon), parvient-il à faire sortir de l'ombre cette" sale guerre ", et à nous parler de ceux qui en portent encore les stigmates

Igor Capel

 

07:13 Écrit par Pataouete dans L'Algérie | Lien permanent | Commentaires (11) | Tags : mauvignier, des hommes, algérie