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25 octobre 2011

Yves, mon copain, mon ami, mon frère, ma caille.

 

Qui a bien pu nous appeler ainsi, ma caille ? L'un de nous deux ou quelqu'un d'extérieur.

 

Mais ce petit nom, ma caille, restera à jamais gravé dans ma mémoire et dans mon cœur.

 

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                                              Sa caille, son frère, son ami,

 

Souviens-toi, tu avais 16 ans..., tu es venu me trouver dans mon bureau et tu m'as dit : «  je veux faire du hand  ». Trop tôt, trop jeune, il n'y avait pas d'équipes à ton niveau. Il a fallu que tu patientes 2 ans. Et au lieu d'être partenaire on est devenu adversaire, toi à Crouzet et moi au CAV.

 

Et puis les ans passant, de joueurs nous sommes devenus arbitres. Chacun pour soi, d'abord, puis on s'est rapproché et on a formé notre binôme.

 

 

 

Souviens-toi, le premier match en national, à Vénissieux. Oh ! que ça a été dur. On est sorti du gymnase un peu accompagné . Heureusement nous avons progressé et du groupe 4 on est passé au groupe 3. Les matchs se succédaient à un rythme de croisière, 1 au moins par WE. On commençait à être reconnu.

Souviens-toi aussi des 100 000km et plus qu'on a passé ensemble dans le huis-clos d'une voiture.

100 000 km à faire le match, 100 000 km à refaire le match, 100 000km à discuter, parfois à  s'engueuler, car nous avons eu quelques nébulosités heureusement très vite dissipées, 100 000km à chanter sur la musique d'Alice DONAT.  Et après chaque match, la pizzéria : pâtes, pizza, dessert. Menu immuable. Il fallait quand même une bonne dose d'osmose entre nous. Et nous l'avons eue.

Et puis il y a eu Mulhouse, où, après un bon match, devant une demi-pizza tu m'as dit : « c'est notre dernier match ! »L'appétit ma manqué, je n'ai jamais pu avaler cette pizza. Il fallait que tu fasses un choix : le hand ou Maimaine. Tu as très bien choisi. Des Maimaine on n'en trouve pas une à tous les coins de rue. Je te promets, cette pizza, je vais l'avaler, la digérer et ne plus en parler.

 

 

 

Souviens-toi aussi de ces moments festifs et conviviaux à Novézan, avec les amis, les parents et les enfants. Les enfants qui, sagement installés devant la télévision dans une chambre regardaient le carré rose, seulement le carré rose de FR3, pendant que les grands festoyaient, buvaient, mangeaient, dansaient dans la grande pièce du bas.

Souviens-toi des bons et hélas des mauvais moments de la vie. De ces moments où il fallait se soutenir. Et j'ai toujours essayé, tant bien que mal, de te soutenir, de t'épauler avec mes faibles moyens, mais surtout avec toute la force de mon amitié, de notre amitié qui ne nous a jamais quittée.

Je ne veux pas monopoliser le temps. Et puis je ne peux pas tout dire, il faudrait un roman. Et puis il y a des choses que je garde pour moi, que je garde pour toi, que je garde pour nous.

Yves, tu étais ma caille, tu es ma caille, tu seras toujours ma caille.


Lu et écrit par Claude son pote, sa caille

 

21:08 Écrit par Pataouete dans A YVES Hommages | Lien permanent | Commentaires (3)

24 octobre 2011

A toi, Yves, mon guide, mon ami

 

 Qui, désormais, me fera voyager dans ce pays qui t'a vu naître ?

 Ce poème, oeuvre d'un déraciné, tu aurais pu l'écrire…


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Sa plage des casseroles (voyage 2009)

 

"Un rêve

J'ai fait un rêve, couleur soleil…
Tout à coup, comme par magie,
Prisonnier de mon profond sommeil,
J'ai cru retrouver mon Pays…

Je plane… Je plane au-dessus d'Alger,
La ville blanche de mes vingt ans.

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La grande poste d'Alger

 

 

De Bab-el-Oued au jardin d'Essai
Je renoue au souvenir d'antan, quand
Notre Dame d'Afrique me tend ses bras !

Dans un ciel aux couleurs d'arc-en-ciel,
Je frôle les vieux murs de la Casbah
Et vole… vole avec les hirondelles.

 

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La Casbah et ses gourmandises

Sous mes paupières clauses, tout s'anime.
Alger ! Maltaise, Espagnole, Italienne…
Elle chante et danse, du port aux collines.
Elle est fille pied-noire et africaine !

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Le port d'alger "La Madrague"

 

Dupuch, Berthezène… Burdeau et Saint-Saëns !
Il me semble deviner des visages…
Des voix, des rires qu'un temps de violence
Dispersera… comme s'envolent des pages
D'une épopée… pas si lointaine,
Que l'Histoire de France veut effacer,
Mais que ma mémoire, fidèle, ancienne,
Garde encore vivante dans mes pensées.

J'ai fait un rêve, couleur soleil…
Tout à coup, comme par magie,
Prisonnier de mon profond sommeil,
J'ai cru retrouver… l'Algérie."

Robert Puig/mai 2008

Texte lu par son amie Marie Claude le 24 septembre 2011 à bord du bateau des sauveteurs en mer au large du Pertuis d'Antioche face à l'Ile d'Oléron.

13:38 Écrit par Pataouete dans A YVES Hommages | Lien permanent | Commentaires (7)

15 octobre 2011

A mon ami

 

la vie ne tient qu'à un fil.jpg

"L'équilibre ne tient qu'à un fil" (2007)

 

Lorsque j'arrivais chez vous, j'aimais te voir debout devant la porte grande ouverte, me tendant les bras et t'exclamant " ah ma Patoo, comment vas-tu?".

Toi mon ami, le grand frère que je m'étais trouvé pour refaire le monde, un bien meilleur qu'il n'est dans sa réalité. Nous en avions des idées...

Et puis tu m'as tellement parlé de l'Algérie, le pays  de ton enfance, des jours heureux et malheureux. Notre Maimaine n'en pouvait plus, et moi j'adorais quand tu lui disais " mais enfin poussin !!! ".

J'étais touché au plus profond de moi-même lorsque je vous regardais tous les deux, dans votre vie de couple, moi qui vient d'un endroit où les familles ont "explosé". J'ai tant appris de vous deux...

T'es parti un peu trop vite mon ami, juste quelques années de beaux et bons moments et tu t'es fait la malle pour un ailleurs, je t'en ai voulu un peu, alors j'ai peint beaucoup, avec ta présence à jamais dans mon cœur et une envie de vivre intensément chaque seconde de ma vie.

 

 

IMG_4632.JPG"Liberté" (avril 2011)

 

 

Cher Yves merci !

Patoo, notre amie peintre

 


10:10 Écrit par Pataouete dans A YVES Hommages | Lien permanent | Commentaires (0)

11 octobre 2011

Mon parrain, Mon oncle nos souvenirs

 

Parrain

Quand Tantine m’a demandé si je voulais te dire quelques mots, ma réponse fut instantanément oui, toutefois ce ne fut pas simple pour moi !

Non pas que ces derniers me manquaient, bien au contraire mais plutôt la difficulté de se retrouver devant cette feuille blanche, en me disant mais comment avoir aussi peu de place et de temps pour exprimer tous mes souvenirs avec toi.

Notre première rencontre chez Bernard et Mireille, où ton regard ne fixait que celui de Tantine, mais tu sais même si Franck et moi étions jeunes nous avions bien compris, que nous allions te revoir rapidement dans les rues de Clichy.

Nos soirées dans l’appart à Saint Priest devant un match FOOT, avec une bonne bière, sans oublier les carrés de chocolat noir toujours à coté du canapé.

Nos vacances à l’ile d’Oléron avec Germaine, Cécile et Rémy, où tu étais obligé de faire un roulement dès que nous étions dans la voiture afin d’arbitrer nos petites disputes entre Cécile et moi pour savoir lequel de nous allait conduire. Sans oublier nos dégustations avec Rémi afin de trouver le meilleur Pineau des Charentes, pendant que Cécile empruntait mon portable pour appeler son Luis, et que Tantine préparait les repas de poissons et de crustacés comme elle sait si bien le faire… Et oui attention pas de femme l’initiation à la dégustation du Pineau c’était une affaire de Mecs.

 

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Sa passion, ses idoles.

 

Que dire des soirées devant un match de l’équipe de France de handball, où là seul toi savais faire partager à toute l’assemblée l’émotion de ta grande passion qu’est ce sport, en nous narrant tes années d’arbitrage avec Claude, et si nous ne pouvions être présents les jours de match, il était important que l’on te téléphone afin de refaire le match ensemble. Mais que dire de la fierté que tu avais à porter le maillot bleu de cette équipe de France et ce jusqu’au bout.

La bonne humeur dans Ton regard quand tu as appris les origines pieds noirs de Catherine.

Le temps que tu prenais avec nos enfants en particulier Théo pour jouer à l’ordinateur.

IMG_4630.JPGSon plaisir qu'il aimait partager.

Enfin, comment te remercier pour tes multiples conseils plus qu’avisés sur l’œnologie c’est grâce à toi que j’ai pu peaufiner mes quelques connaissances, inculquer par mon père. Toi qui m’a appris qu’un vin ça se respect, le stockage, l’ouverture de la bouteille que tu métrisais parfaitement avec tous tes ustensiles  dans ta boite noire dédiée à cet effet, le décantage dans une carafe, et l’apprentissage de l’utilisation de nos sens pour l’apprécier.  Et crois moi tes conseils me sont très précieux lors des dégustations à l’aveugle que je fais dans notre petit village du Beaujolais.

Avec un énorme regret celui de ne pas avoir eu le temps de partager avec toi la bouteille de Clos Vougeot comme tu me l’avais demandé, mais saches parrain qu’elle sera partagé en famille en ta mémoire !! C’est une promesse.


Voila Parrain, en quelques mots des exemples de mes multiples souvenirs, j’en ai encore plein dans la tête, mais je souhaite les garder pour moi, je terminerai par le fait, que quand j’étais enfant je t’ai demandé officieusement de combler un manque pour moi celui de devenir mon parrain, chose que tu as accepté. Certes nous n’avons jamais officialisé cette demande mais qu’importe pour moi tu es et tu resteras mon parrain, pas celui reconnu par la religion ou l’administration, mais celui du cœur en un mot celui qui compte.. Je t’embrasse tu nous manque déjà.

Olivier et Franck

08:00 Écrit par Pataouete dans A YVES Hommages | Lien permanent | Commentaires (0)

08 octobre 2011

PARRAIN, mon Petit Prince

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Parrain….

Un autre papa….pas pour rien

Un présent…. qui ne passera jamais

Un passé qui restera toujours en moi…. Présent

Tu es mon Petit Prince et je suis ton renard,…et parfois même l’inverse.

Tu as bien voulu m’apprivoiser lorsque je te l’ai demandé il y a bientôt 15 ans.

« Ainsi le petit prince apprivoisa le renard. Et quand l'heure du départ fut proche:

- Ah! dit le renard... Je pleurerai.

- C'est ta faute, dit le petit prince, je ne te souhaitais point de mal, mais tu as voulu que je t'apprivoise...

- Bien sûr, dit le renard.

- Mais tu vas pleurer ! dit le petit prince.

- Bien sûr, dit le renard.

- Alors tu n'y gagnes rien !

- J'y gagne, dit le renard, à cause de la couleur du blé.

- Adieu, dit-il...

- Adieu, dit le renard. Voici mon secret. Il est très simple: on ne voit bien qu'avec le cœur. L'essentiel est invisible pour les yeux.

- L'essentiel est invisible pour les yeux, répéta le petit prince, afin de se souvenir. »

Antoine de Saint Exupéry

Tu emportes avec toi mes secrets….les tiens resterons en moi bien gardé.

Part…..Parrain

Part en paix…pas pour rien

Mon autre papa…..mon Parrain.

Aurélie

08:00 Écrit par Pataouete dans A YVES Hommages | Lien permanent | Commentaires (2)