01 juillet 2011
Marcel PERILLAT-BOTONNET
Bonjour,
Je te remercie pour ta réponse. Voici quelques précisons sur la période d'internement de mon père et de sa vie.
Mon père s'appelait Marcel PERILLAT-BOTONNET né le 14 juin 1921 à Oran.
Il était cheminot aux ateliers de PERREGAUX. Il était syndicaliste CGT communiste. Il a été arrêté à 9 h un matin de l'année 1957 sur dénonciation du maire de Perregaux, avec d'autres camarades. je ne sais plus la date exacte.
Il a été dans un premier temps enfermé dans la gendarmerie de PERREGAUX, puis emmené à Saint Leu et transféré à LODI dans la même année. Nous sommes restés sans nouvelles de lui pendant de nombreux mois.
Il a été libéré en 1959 et mis en résidence "surveillée" à la caisserie Delmonte à Oran où habitaient et travaillaient sa mère et son frère.
Lors de son retour à PERREGAUX, où nous sommes restés jusqu'en juillet 1965 il était formateur aux CFA des cheminots pour former des jeunes algériens.
Nous sommes rentrés en France à NANTES, où il a été muté aux chemins de fer.
En retraite en 1976, il est parti avec ma mère habité LA SEYNE SUR MER. Il est décédé en janvier 1996.
Je regrette de mon père ait gardé un peu trop sous silence cette période de sa vie.
La photo que je joins est prise à LODI en 1958. Mon père est à gauche.
Mon père Marcel PERILLAT, CALATAYOUND, X, GONZALES (le beau-père de Calatayound), et X.
11:00 Écrit par Pataouete dans L'Algérie Le Camp de Lodi | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : lodi, périllat
25 mars 2011
Le Camp de Lodi, la pétition
Afin de terminer ce cycle hebdomadaire, je vous propose la Pétition.
Il y a aussi cette pétition qui claque dans le silence de la salle de lecture. Elle est adressée au ministre résident d'Alger.
«Nous sommes-vous le savez sans doute - cent quarante assignés à résidence surveillée au Centre d'hébergement de Lodi, d'origines différentes, de toutes confessions, de toutes opinions politiques. "Assignés à résidence", "Centres d'hébergement" autant d'expressions très approximatives, vous le savez aussi, puisque nous sommes obligés de vivre dans des bâtiments gardés par des militaires armés, entourés de barbelés, puisque notre courrier est censuré. Les visites sont limitées à une heure par mois, et en présence d'un policier, dans des conditions pires que celles faites aux détenus, prévenus ou condamnés, politiques ou de droit commun.
Nous ne pouvons nous laisser imposer un pareil régime sans protester solennellement contre cette atteinte à notre dignité, véritable violation de la loi et aussi de nos droits les plus sacrés ... »
Tous les prisonniers de Lodi ont signé. Les cent quarante. Des pères et leurs fils, des frères, des mineurs, des vieillards.
07:09 Écrit par Pataouete dans L'Algérie Le Camp de Lodi | Lien permanent | Commentaires (26) | Tags : algérie, lodi, photos de lodi
23 mars 2011
Le Camp de Lodi, Ambiance
Même le directeur du camp semble trouver le temps long. II fait toujours les mêmes commentaires, mois après mois, dans ses rapports à la préfecture. «L'insuffisance des rations alimentaires» dont se plaignent les prisonniers. Le froid qui sévit, alors qu'il n'y a « que des couvertures en coton ». Le surpeuplement (<< Je vous serais en conséquence obligé de faire diriger les nouveaux hébergés éventuels sur d'autres centres»). L'eau des douches «à peine tiède ». Les lits « collés les uns aux autres.», dans les trois dortoirs, simplement désignés par les lettres A, B et C. La moyenne « de dix mètres cubes d'air par prisonnier, contraire à la législation hospitalière qui prévoit un cubage triple ».
« L'atmosphère confinée », écrit le directeur, présente «des risques [...] au cas où une simple épidémie de grippe se déclencherait ». C'est ce qui arrive, quelques semaines plus tard, à l'hiver 1957. La moitié de la France est au lit. Dans le camp, tout le monde est malade. II faut barricader deux chambres, pour éviter que l'épidémie se propage, les transformer en infirmerie de fortune. Fernand est assommé par quarante de fièvre.
Ils sont cent quarante, cent cinquante prisonniers, selon les périodes. Avec, chaque semaine, de nouvelles arrivées, de nouveaux départs.
Les arrestations se font par vagues: syndicalistes, grévistes qui ont répondu à l'appel du FLN ou du MNA, comme Fernand, membres d'associations religieuses qui ont ouvert, un jour, leur porte à un fellagha, avocats qui ont défendu des indépendantistes ... Par deux arrêtés préfectoraux successifs, en février 1957, le couperet tombe sur quatorze membres du barreau d'Alger. Albert Smadja a défendu Fernand Iveton, le seul Européen guillotiné de la guerre d'Algérie, condamné à mort pour avoir tenté, en vain, de faire sauter une bombe contre l'usine à gaz d'Alger. Il est arrêté le 13 février 1957. Deux jours après l'exécution de son client. Ce jour-là, l'avocat doit rendre à la famille un sac d'affaires personnelles récupéré à la prison algéroise de Barberousse, où Fernand Iveton a vécu ses derniers jours. Les policiers l'attendent à son domicile, rue Jean Jaurès, à Bab EI-Oued. Ils veulent lui passer les menottes. L'avocat refuse. « D'accord, grommelle un responsable, mais s'il bouge: une balle dans la peau. » Il restera détenu presque deux ans à Lodi. Beaucoup ne comprennent même pas ce qu'ils font là. Parmi les internés, il y a un propriétaire terrien de la Chiffa, suspecté par les militaires parce que sa ferme est la seule du village à ne pas avoir été brûlée par le FLN. Et deux cordonniers qui ont vendu des chaussures à des indépendantistes sans rien savoir de leurs activités.
Mais ce sont les anciens membres du Parti communiste algérien, dissous, qui sont les plus nombreux. Leur ramassage a commencé en novembre 1956. Alger est devenu une souricière. Chaque fois, les policiers arrivent à l'aube, dans la lumière d'automne gui filtre à travers les volets. Au moment où la ville s'éveille doucement. «Police! Ouvrez! » La phrase est toujours la même. Ils surgissent en hurlant, un papier dans la main droite. « Vous êtes en état d'arrestation. Voici votre avis d'assignation à résidence. » Les communistes tombent comme des mouches. Même René Justrabo, ancien maire respecté de Sidi-Bel-Abbès et représentant de la Chambre algérienne. Quand la police a frappé à sa porte, il s'apprêtait à sauter dans le bus bondé qui le conduisait, chaque jour, des hauteurs d'Alger, où il habitait, au quartier de Belcourt où il travaillait. C'est dans un camion militaire qu'il est finalement monté.
L'ancien élu prend le commandement officieux des prisonniers de Lodi. Il organise la résistance psychologique. Il pousse les internés à alerter leurs relations célèbres ou haut placées. À déposer des recours contre leur emprisonnement auprès du tribunal administratif, en invoquant des vices de forme. La plupart des avis d'assignation à résidence ne sont même pas signés de la main du préfet, mais d'un sous-fifre qui passait par là. Fernand rédige une lettre à la justice, aidé par les avocats du camp. Il recevra sa convocation au tribunal administratif deux mois après avoir quitté l'Algérie.
Le directeur de Lodi s'agace. « L'activité de l'hébergé Justrabo s'est manifestée cette quinzaine par l'envoi de nombreuses lettres à des présidents de groupements, des parlementaires, des directeurs de journaux pour protester contre l'hébergement des assignés, écrit-il dans son rapport. De plus, il a été à l'origine de plusieurs manifestations bruyantes de mécontentement de la part des hébergés. Son éloignement de plus en plus souhaitable ramènerait la tranquillité à Lodi. » Le préfet d'Alger songe à expatrier René Justrabo à Djorf dans l'Atlas saharien, un des endroits les plus froids de l'Algérie. Là-bas, le camp est entouré de miradors. Les chars tournent autour des barbelés vingt-quatre heures sur vingt quatre. Il n'y a pratiquement que des musulmans. Et les détenus dorment par terre, sur des nattes en alfa.
Fernand l'anarchiste n'est pas très à l'aise au milieu de tous ces communistes. Il signe les pétitions, joue quelquefois au volley-ball, assiste aux représentations théâtrales ... Mais la plupart du temps, il préfère rester seul. Dans le bloc C où il est installé. Le monde est petit en Algérie. Son lit est collé à celui de Paul Amar, un de ses voisins de Bab El-Oued, qui habite rue Condorcet, à deux pas de chez lui. Blond, frisé, les yeux bleus, des petites lunettes rondes de fort en thème. C'était le Chouchou de sa mère.
Le directeur affiche ce jour-là un large sourire et lui propose de s'asseoir. «J'ai une bonne nouvelle à vous annoncer, monsieur Doukhan, vous pouvez préparer vos affaires, vous êtes libre. » Un temps, un silence. «Mais, malheureusement, vous ne pouvez pas continuer de vivre ici, en Algérie, vous êtes un élément trop perturbateur, vous allez devoir partir.» Fernand l'avait redouté. Comme beaucoup d'internés de Lodi avant lui, il est expulsé du pays où il est né, où il a toujours vécu. Le directeur tend un bout de papier, comme pour s'excuser. Un courrier de la préfecture. Encore un. «Doukhan Fernand, 6, rue du Roussillon, à Alger, devra quitter l'ALGÉRIE le 8 avril 1958 au plus tard. » Algérie y est écrite en lettres majuscules.
07:44 Écrit par Pataouete dans L'Algérie Le Camp de Lodi | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : algérie, lodi
21 mars 2011
Le Camp de Lodi le Diaporama
Comme vous le savez, Pataouète se veut la voix de tous les Français d'Algérie qui ne reconnaissaient pas le colonialisme et luttaient pour une reconnaissance des Peuples Indigènes. Mes différentes notes relatant le Camp d'Internement de Lodi font parti de celles qui ont été les plus lues et m'ont données la joie d'être contacté par des enfants d'internés.
J'ai désormais regroupé ces notes sous le chapitre : Algérie, le Camp de Lodi.
Nous avons partagé des photos souvenirs de ce camp. Bien sur, on photographie rarement le mauvais, il va donc s'agir de regroupements dans la cour ou de groupes, d'équipes, participant à des activités de loisirs organisés par les détenus. Il ne faudra pas pour autant considérer qu'ils sont en Colonie de Vacances, c'est loin d'être le cas.
Cette semaine, je consacrerais mes notes à ce Camp de Lodi. J'ai regroupé toutes les photos proposées dans un diaporama, les photos défilent toutes les 5 secondes, mais si vous le souhaitait, en cliquant sur la photo vous pourrez l'agrandir et prendre tout votre temps si vous pensez pouvoir reconnaitre quelqu'un. Si vous connaissez quelqu'un n'hésitez pas à laisser une trace dans les commentaires.
Enfin, j'ai aussi souhaité illustrer ces Photos par des extraits de textes présentés par Nathalie Funes dans son livre "Mon Oncle d'Algérie".
Fernand arrive à Lodi dans la soirée du 6 février 1957. Il a fait la route d'Alger sur les bancs du camion bâché, les mitraillettes de deux militaires pointées sur lui. Une demi-journée de trajet, à travers les gorges de la Chiffa et le Ruisseau des Singes. Avec la trouille au ventre. Les fellaghas sont partout. Prêts à fondre sur les convois militaires qui leur semblent les plus vulnérables. S'ils attaquent, Fernand le sait, il sera massacré comme ses gardiens.
Lodi est une ancienne colonie de vacances de la compagnie des Chemins de fer algériens. Les bâtiments blanchis à la chaux du « Petit cheminot de la montagne» sont un peu délabrés. Trois dortoirs, une courette, un terrain de sport défoncé ... Mais des fenêtres, on aperçoit les forêts de chênes et les monts enneigés du Titteri. À l'automne 1955, les barbelés ont commencé à grimper autour des baraques. Un officier de la police judiciaire s'est installé dans le fauteuil du directeur. Une vingtaine de gendarmes mobiles, de CRS et de bérets rouges monte désormais la garde, jour et nuit. Et dans les dortoirs, il n'y a plus de fils de cheminots mais des instituteurs, des avocats, des médecins, des dockers, des électriciens, des plombiers, un sous-préfet de rang qui s'occupait des réceptions au gouvernement général d'Alger, des tuberculeux, des cardiaques, des handicapés, des mutilés ...
Tous suspects, comme Fernand, de sympathie ou de soutien à l'indépendance algérienne. Tous enfermés sans être passés par la case justice. Ceux qui ne sont pas venus à Lodi en camion militaire, mais en train, au départ des gares d'Alger ou de Blida, sont montés dans les wagons sous les huées. Les autres passagers les ont traités d'assassins, de terroristes. Dans l'Algérie en guerre, il n'y a pas pire espèce qu'un pied-noir anticolonialiste.
En mai 1958, quand le général Massu va former un Comité de salut public, que des milliers de manifestants forceront les grilles du gouvernement général d'Alger et se précipiteront dans le grand bâtiment blanc, la foule hurlera: « Vive l'Algérie française! » «Non à l'indépendance! » Mais aussi: «En route! Tous à Lodi! » Le directeur du camp mettra alors son costume sombre et convoquera les prisonniers dans la cour centrale, sous le soleil ardent. Pour leur annoncer qu'un car de CRS, venu d'Alger, doit arriver afin de renforcer la surveillance, mais qu'en attendant, par sécurité, il vaut mieux rester enfermé dans les dortoirs. Les internés, la chemise chiffonnée, le menton mal rasé, écouteront sans se faire d'illusions. Ils ne donnent pas cher de leur peau si les ultras de l'Algérie française débarquent les armes à la main.
À Lodi, l'ennui tombe sur Fernand dès son arrivée. Avec des journées qui semblent ne jamais devoir finir. Des soirées où il faut rester enfermer à double tour, dès 20 heures, agglutinés à cinquante par dortoir, dans les relents de sueur et de linge sale. Les visites des familles sont rares. Clarisse ne vient presque jamais le voir. Le voyage est trop éprouvant. Pour passer le temps, les prisonniers improvisent des cours (français, russe, arabe, mécanique, histoire, rédaction, philosophie, économie politique, calcul. .. ), montent des conférences sur la tragédie grecque ou le cortex, bricolent des pièces de théâtre, Knock de Jules Romains, Topaze de Marcel Pagnol, organisent des tournois de ping-pong, de volley-ball, de pétanque, lisent et relisent les mêmes livres. Beaucoup restent couchés toute la journée.
Les lectures sont surveillées comme le lait sur le feu. Le courrier personnel est épluché.
Fernand est tout de suite repéré. Il écrit régulièrement à un musulman, Mohamed Fares, qui habite la Casbah, à Alger, considérée par l'armée comme infestée d'indépendantistes, et à des enseignants du collège Petitjean, au Maroc, jugés suspects eux aussi. Lui, qui ne peut se passer de sa lecture quotidienne du Monde, est malheureux comme les pierres. La plupart des journaux sont bannis, les radios, traquées, les livres, soigneusement sélectionnés. Le directeur du service central des centres d'hébergement à Alger a interdit de séjour à Lodi Le Deuxième Sexe de Simone de Beauvoir, La Tête des autres de Marcel Aymé, Les Grandes Familles de Maurice Druon, et même La Peste d'Albert Camus. Camus, l'écrivain du pays, celui qui, dans quelques mois, en octobre 1957, va recevoir à Stockholm, en Suède, le prix Nobel de littérature.
07:27 Écrit par Pataouete dans L'Algérie Le Camp de Lodi | Lien permanent | Commentaires (21) | Tags : algérie, lodi, photos de lodi
16 février 2011
Mon oncle d'Algérie
Il y a quelques jours j'ai présenté un livre de Nathalie Funes : Mon oncle d'Algérie.
Avant de vous dire que j'ai été bouleversé par ce fabuleux travail de recherche et de témoignage familial, je voudrais remercier mon Fils qui effectue en permanence une veille éditorial. Grace à lui, je ne risque pas de rater une information à propos, et à tout propos sur l'Algérie. Aïe qu'il est bon mon fils !
Ce livre, je vous l'ai présenté par la note que vous pourrez retrouver ICI. Il résonne de ce camp de Lodi dont je vous ai parlé dans les notes ICI et suivantes. Un dernier scoop, j'ai retrouvé un Copain de mon père qui va me permettre de compléter ces notes sur cet horrible Camp de Lodi !
Fernand Doukhan est le premier homme de la famille à naitre français, le premier aussi à avoir un prénom qui ne soit pas hébraïque, le premier à devenir Instituteur - et pas matelassier ou colporteur. Ce prénom lui permettra de traverser la Seconde Guerre Mondiale, malgré les camps de prisonniers, sans trop de difficultés.
Nathalie Funes, part à la recherche de cet oncle qui lui faisait l'effet d'un vieux monsieur grincheux. Elle fouille les carrés juifs des cimetières d'Alger, elle remonte le cours de l'Histoire de sa famille juive berbère qui habite l'Algérie depuis des siècles, jusqu'à l'Antiquité.
Puis descend le fil de ces ancêtres indigènes berbères de confession juive. Fernand, lui, né en 1913, est Français. Nathalie nous raconte la vie, les conditions et les misères de cette tribu des Aurès. Je n'irais pas plus loin car ce chapitre, à lui seul mérite un traitement spécifique.
Fernand entre à l'Ecole Normale de la Bouzaréa. Il subit un régime spartiate mais constate que les indigènes, bien que leur condition leur ait permis d'être éduqués et de réussir le concours d'entrée, il constate que leur sort est plus rude, beaucoup moins confortable, plus ségrégationniste. Seulement en 1933, les classes sont mixtes, Français-Indigènes et les indigènes ne sont plus réservés aux écoles des Bleds.
Il fréquente les mouvements trotskistes et anarchistes, écrit dans des feuilles anarchistes et devient instituteur à Maison Blanche.
La Guerre est déclarée. Il est incorporé au 9eme régiment des Zouaves. (La photo est celle de la section de mon père) fait prisonnier, son prénom lui évite le traitement réservé aux juifs. Mais pendant ce temps, la nationalité française est retiré aux juifs d'Algérie, ils perdent leurs emplois, redeviennent indigènes et subissent, à nouveaux, des vexations des "Vichystes" d'Algérie. Le père de Fernand, Saül Doukhan, qui avait faillit naitre Français, manque de mourir Indigène.
Lorsque le FLN attaque, Fernand a déjà choisi son camp. Il est arrêté lors de la Bataille d'Alger et interné dans ce camp d'internement de Lodi, près de Médéa, où la France éloigne les Français d'Algérie - de façon arbitraire, sur décision administrative - qui ont manifesté leur soutient aux indépendantistes. Nous en reparlerons bien sur ! En Avril 1958, des policiers le poussent sur un bateau vers Marseille.
"Ce livre a été un voyage dans le passé, sur les traces qui restent de lui, dans les endroits ou il a vécu, dans les archives, dans les mémoires de ceux qui l'ont croisé sa route. Il raconte une autre Histoire des Français d'Algérie" Nathalie Funes.
Vraiment, vraiment… Merci Nathalie ! Tous les "autres" Français d'Algérie te remercient.
Mon voeux le plus cher serait d'entrer en contact avec Nathalie Funes.
Pendant la rédaction de cette note, Moubarak a démissionné ! Un symbole non ?
07:07 Écrit par Pataouete dans L'Algérie, L'Algérie Le Camp de Lodi, Livre | Lien permanent | Commentaires (7) | Tags : algérie, nathalie funes, juifs berbères, lodi