30 avril 2009
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Aujourd'hui ce sera une petite note de satisfaction statistique mais interrogative.
Je n'ai vraiment ouvert et alimenté ce blog que depuis le mois de mars. Fin avril je dois avouer sans forfanterie que je suis très agréablement surpris par le nombre de visiteurs.
J'ai édité 41 notes, reçu 174 visiteurs uniques en mars et 336 en avril pour un millier de visites au total. 10% viennent directement par mon adresse, les autres par des moteurs de recherche (intérêt des Tags bien ciblés) ou par les liens qu'ont bien voulu proposer mes copains de l'Utopie.
Je n'en espérais pas autant et je suis fier comme bar-tabac.
Cependant, je n'ai reçu que 124 commentaires provenant exclusivement de mes pot’ utopiques. Au vu du sujet principal je craignais quelques vives réactions, que nenni, mais j'aimerais bien savoir qui vous êtes. Quels sont vos centres d'intérêt. Ce que vous recherchez en venant chez moi : lectures, films, photos,...
Je continuerais à traiter des sujets qui me tiennent à cœur et en particulier de l'Algérie, l'Algérois et le Pataouète mais j'ai besoin de savoir.
Alors encore une fois merci de vos visites, continuez mais s'il vous plait Réagissez !
07:56 Écrit par Pataouete dans Blog | Lien permanent | Commentaires (7) | Tags : algérie, pataouete
29 avril 2009
Le Pataouète
Une fois encore, mes recherches pour préparer cette note me laissent un parfum d’amertume. Je retrouve toujours, « j’ai quitté mon pays, une main devant une main derrière, menteurs, aïe aïe aïe ma mère ! » mais des documents de la vie des gens pendant « l’Algérie Française » de leurs joies, de leurs loisirs et de leur culture, rien.
Quelques extraits de textes d’Albert Camus (ci-contre en tablier noir et en 1920 dans l'atelier de son père), de la « Parodie du Cid » d’Edmond Brua ou de sketchs de la « Famille Hernandez » dont nous reparlerons. Mais l’illustration est difficile. Il est vrai que le Pataouète est un langage parlé, l’écrit est en français, et que sa transcription est peut-être déjà un début de trahison.
Vous serez surement surpris par certaines expressions qui vous paraitrons être de l’argot parisien. Il ne faut jamais oublier que la pègre algéroise s’est réimportée rapidement en métropole et que les « échanges » entre militaires du contingent et population algéroise, « aïe quelles sont jôlies les filles de mon pays », furent nombreux et fructueux.
Je vous propose une présentation extraite d’un site qui me parait bien présenter notre affaire.
Aoua cé coua l’ pataouète ?
Le mélange de cultures prend aussi son sens dans le parler algérois : le Pataouète, mélange de plusieurs langues. Espagnol, italien, français, arabe… Ne pas confondre avec le sabir : français naturel parlé par les arabes avec leur accent et quelques déformations.
Le mot pataouète lui-même vient d'une déformation d'un mot Valencien qui signifie : "nous sommes du pays tous les deux". Les espagnols débarquant sur le port d'Alger s'interpellaient en se disant : "nous sommes pat'ouet".
Parler de rue, parler de la ville davantage que la campagne, le pataouète est avant tout un langage populaire.
Mais l'originalité de ce parler réside surtout dans sa multiplicité… parler spécifique, dont le fond français emprunte aux autres langues certains mots ou expressions, pour illustrer de nombreux domaines : la cuisine, la fête, les disputes, les injures, l'amour…
Nombreux sont les emprunts aux activités paysannes, aux interjections et à des impératifs, et aux injures.
Ainsi, il n'est pas étonnant de retrouver ce parler dans des domaines particuliers de la vie, qu'il illustre parfaitement avec ces emprunts de langage : cuisine, fête, bagarre, sexe, injures et grossièretés en tout genre, l'amour.
Le pataouète reflète ainsi la multiracialité de l'Algérie. Ce mélange s'accompagne de licences grammaticales formant des raccourcis parfois très imagés et des traits d'humour au 2ème degré.
Quoi qu'il en soit, aussi exagéré soit-il, le pataouète est un langage riche en couleur, qui traduit bien un certain mode vie, dont l'accent rayonne et ensoleille.
Justement, l'accent ! Les voyelles accentuées "é" et "è" sont simplifiées. Le lait, c'est "le lé". Quant au "o" il n'en existe qu'un que ce soit "cause" ou "chose" ou "rose". A propos de rose, on ne dit pas comme Ronsard : "Mignonne, allons voir si la rose...", mais : "Ti'as vu comment qu'la rose elle est éclose, purée !".
Le "u" était parfois transformé en i comme on vient de le voir, pour former dans le même esprit, une diphtongue facile à prononcer. ("Ti'as", c'est quand même plus commode à dire que "tu as") .
Il en est de même pour dire un mot sans vraiment le dire. Par exemple : "La pitain". L'insulte n'était pas dite, mais tout le monde la comprenait quand même.
Le "v" était aussi parfois escamoté, pour ne pas fatiguer la bouche, sinon cela gâtait le goût de l'anisette. On disait "ouala, ouala! ti'es pas pressé, dis!"
"Si tu meurs avant toi je te tue", "t'ias pas honte à la figure",…
Le parler Pieds Noirs est aussi spécifique qu'il a forte tendance à l'exagération.
Ce parler a tendance à mitrailler ses phrases de pronoms relatifs, on s'exclame toujours, on est toujours en mouvement.
Quelques expressions :
· Si tu meurs avant toi je te tue
· Si tu vas te baigner, ta mère elle te tue
Des mots bien connus autour de nous :
· Baraka (avoir la baraka) : avoir de la chance
(au contraire : schkoumoune : avoir la poisse)
· Bezef : beaucoup
(au contraire : chouïa : un petit peu)
· caoua : café
· calamar (on devrait dire calmar en "bon" français)
· Une castagne : mettre un "marron" au sens figuré
· Un Clebs : un chien (de l'arabe Kelb)
· Esquinter
· Fissa (vite en arabe)
· Kif-kif (kif-kif bourricot)
· Macache
· Nouba (faire la nouba)
· Tchatcher (avoir la tchatche)
· Toubib (de l'arabe theb = médecin)
11:20 Écrit par Pataouete dans L'Algérie | Lien permanent | Commentaires (9) | Tags : algérie, pataouete
28 avril 2009
G.P.S
Cela fait quelques temps que je pensais faire une note sur le G.P.S.
Je reçois aujourd'hui une vidéo d'un sketch de Florence Foresti qui me parait résumer humoristiquement tout ce que je peux en penser.
Et vous cela vous rappelle quelque chose ?
14:29 Écrit par Pataouete dans Mes humeurs | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : gps, florence foresti
27 avril 2009
Alger la noire
Alger, 1962 : un monde finit de se décomposer, bientôt l’Algérie sera indépendante et l’OAS mène son baroud d’honneur.
Sur la plage de Padovani, à Bâb-el-Oued, deux gamins ont trouvé les corps d’Estelle et de Mouloud : une balle dans le cœur pour elle, une autre dans la nuque pour lui et trois lettres gravées sur son dos...
Paco Martinez, inspecteur de police qui refuse envers et contre tout de prendre parti dans cette guerre, va, avec un acharnement dérisoire, s’emparer de cette affaire pour échapper à la guerre civile et fuir le chaos de son univers. Epaulé, un temps, par Choukroun, son coéquipier et ami, puis par Irène, sa flamboyante maîtresse, Paco, fils d’un anarchiste espagnol assassiné durant la guerre d’Espagne, sera inévitablement rattrapé par son histoire lorsque sa grand-mère, sombrant, à l’image de la ville, dans la démence, lui fera perdre quelques illusions.
Menant son roman noir à quatre voix, l’auteur nous entraîne dans l’univers glauque d’une famille de la bourgeoisie algéroise, avec ses secrets, ses perversions et ses conflits de loyauté. Mais qu’importe alors la mort de deux individus, quand, à Bâb-el-Oued, la folie et le désespoir engendrés par les “événements d’Algérie” forcent des êtres résignés à tout abandonner ou à tout détruire ?
Maurice ATTIA
Psychanalyste, psychiatre, scénariste et cinéaste.
Il est l’auteur de plusieurs romans noirs, dont Ça va bien (Autres temps, prix de la Nouvelle noire au festival Le Noir dans le blanc, 2005), Le Carnaval des gueux (HC Hors noir, 2001), Rue Oberkampf (HC Hors noir, 2000).
Pointe Rouge est son dernier roman (octobre 2007).
06:34 Écrit par Pataouete dans L'Algérie | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : alger la noire, attia maurice
26 avril 2009
Salut Macha....
18:41 Écrit par Pataouete dans Mes humeurs | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : macha béranger