Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

28 décembre 2010

Un Montlouis dont la Bulle est en fête !

Domaine Moyer Extra-Brut

Mont Louis.jpgEn viticulture, il y a ceux qui cherchent à monter plus haut que le cru et ceux qui se donnent du mal pour respecter leur cru. L'univers de la vigne française est aujourd'hui dévasté par une épidémie de pédanterie qui pousse les producteurs à gravir les coteaux de la gloire en marchant sur les principes de l'AOC. Si l'appellation « Montlouis» n'échappe pas au phénomène, elle a aussi ses gardiens de vertu.

Très attachée à ses racines et imprégnée des vertus du terroir tourangeau, la Famille Moyer perpétue l'esprit du bien-être et de la douceur de vivre en Val de Loire. Ses vins, à son image, reflètent l'harmonie dans laquelle Dominique Moyer et ses fils Damien et Michael inscrivent leur style et leur savoir-faire. En bonne terre à chenin, ce cépage auquel la France doit ses blancs les plus sublimes, Montlouis produit. aussi de délicieux vins effervescents, car le pineau de Loire (nom officiel du chenin) présente d'exceptionnelles dispositions à fermenter deux fois, la seconde lui donnant cette moustille qui fait vibrer son âme. Si le brut maison, légèrement dosé, s'inscrit au registre de la méthode champenoise, Fabien Moyer est allé plus loin dans la recherche de la pureté en élaborant sa cuvée « L'Extra-brut », sans dosage (la liqueur ajoutée pour attendrir le brut), de sorte à restituer l'exacte expression d'un terroir porté à pétiller.

Un vin d'une race incroyable, épanoui et ferme, impressionnant de fraîcheur, grâce à son tranchant et à la précision de ses arômes. Sa vivacité et son équilibre en font un merveilleux apéritif, mais son corps et sa profondeur justifient aussi de le servir sur la totalité d'un repas. Le flacon qu'il faut s'empresser de découvrir et qui procure, à prix tout doux, des émotions aussi intenses qu'un grand champagne.

P. L.

 

Domaine Moyer, la Croix des Granges, Husseau 37270 Montlouis

Tél : 02 47 50 94 83 Mail : domaine.moyer@wanadoo.fr

 Brut 6€ Extra brut 2007 8€

 

Et en plus Mickael est un Ami venez-y de ma part !

07:30 Écrit par Pataouete dans Mes Vins pour le plaisir | Lien permanent | Commentaires (19)

29 octobre 2010

Vignerons indépendants

 

 

logo salon.jpg

 

Comme chaque année et pour la 20eme édition, plus d'un millier de viticulteurs indépendants vont envahir la Halle Tony Garnier du 28 octobre au 1 novembre.

Pour préparer votre visite ou découvrir des Salons plus prochent de chez vous,

Le Site : Salon des Vins des vignerons indépendants

 

12:05 Écrit par Pataouete dans Mes Vins pour le plaisir | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : vigneron, solon lyon

04 septembre 2010

Les Bons comptes font les vrai fromages

Le Gruyére restera Suisse !

C'est la revanche sur Marignan. Souvenons-nous. Réputés  invincibles, les redoutables mercenaires suisses à la solde des Milanais furent vaincus  par les troupes franco-vénitiennes lors de cette bataille dont la date est à tout jamais gravée dans notre mémoire nationale : 1515.

Le soir même, au sommet de sa gloire, François 1er était fait chevalier par Pierre du Terrail, dit Bayard. Il est fort probable que la soldatesque helvétique comptait quelques solides gaillards provenant de la Gruyère, jolie vallée du canton de Fribourg au cœur de laquelle se dresse fièrement le village médiéval de Gruyères, évolution de gruinheier, qui signifie « pays vert» dans l'ancien parler germanique local. C'est la patrie d'une célèbre variété de fromage de montagne, qui, par extension, est devenue  la définition générique de nombreuses pâtes pressées cuites.

Gruyere.jpg

 

Les professionnels ont ainsi l'habitude de dire que le comté et le beaufort, produits en France, mais aussi le fribourg et l'appenzeller, produits en Suisse, sont des « gruyères ». Par déformation, on s'est mis à appeler gruyère tout fromage un peu dur avec des trous. Idem pour l'emmental, autre fromage suisse de la vallée de l'Emme présentant de superbes alvéoles de fermentation, mais dont on utilise le nom pour tout et n'importe quoi. Profitant de cette confusion, les industriels laitiers se sont emparés des deux noms pour fabriquer à la chaîne des caricatures de plâtres plastifiés dont les orifices béants font surtout la joie de la souris Jerry et le malheur du chat Tom dans le célèbre dessin animé de William Hanna et Joseph Barbera.

Alors, le gruyère doit-il avoir des trous?

Non! En tout cas pas le vrai, qui est une délicieuse pâte pressée cuite au lait cru de vache. Fâchés par tant d'amalgames et de galvaudages, soucieux de préserver l'authenticité de leur fromage, les producteurs suisses ont obtenu une AOC en juillet 2001, ce qui n'est que justice. C'était compter sans la mauvaise foi des Français, qui, fort peu légitimement, s'en  sont également octroyé une, en mars 2007. Aussitôt, le Syndicat interprofes sionnel du gruyère suisse ~ contestait cette mesure ~ devant la Commission  européenne, dont dépend désormais, et il faut s'en plaindre, la décision finale en matière d'appellation d'origine.

Pour le coup, la Commission a tranché dans le bon sens, signalant aux Français que leur dossier ne tenait pas la route. Il n'y a pas de gruyère en France et il n'y en a pas besoin, la noblesse de nos pâtes cuites n'étant plus à établir. Beaux joueurs, les Français ont renoncé d'eux-mêmes à l'AOC pour se rabattre sur une IGP, laissant à la Confédération helvétique la paternité exclusive du gruyère. Et ce n'est que justice !

Cinq siècles pour faire la paix, ça méritait bien que l'on fasse un petit trou dans nos fromages !

 

D'après un article de Périco Légasse dans Marianne n° 697

07:30 Écrit par Pataouete dans Mes Vins pour le plaisir | Lien permanent | Commentaires (0)

20 février 2010

Le Picon de Philippeville !

Le Picon de Philippeville !

Peu de Philippevillois savent que le fameux « PICON » a été créé à Philippeville… et pourtant ...

Voici la véritable histoire de cette boisson :

Image2.jpgEn 1837, au moment de la campagne qui se terminera par la prise de Constantine, le général VALEE avait à son service un jeune homme nommé Gaétan PICON …

Gaétan PICON, né en 1809 aux environs de GENES, au moment où GENES appartenait à la FRANCE

Gaétan était un garçon d’esprit ouvert, hardi, débrouillard, ingénieux et persévérant, curieux de botanique, de chimie et attiré par les vertus médicinales des plantes.

En 1837, il contracta ce que l’on appelait la « fièvre maligne » c’est à dire le paludisme ; il essaya alors, installé dans un gourbi, de recréer une mixture que sa grand-mère avait préparée alors qu’il était plus jeune et qui l’avait sauvé de cette fièvre maligne

Il le fit avec les seuls fruits qu’il avait sous la main : les oranges ; après quelques essais et diverses modifications, il mit au point ce qu’il appelait sa « tisane » : cela lui permit de guérir et de reprendre force et vigueur : cette tisane était élaborée à base de zestes d’oranges séchés et macérés dans une solution d’alcool puis distillés auxquels il ajoutait des racines de gentiane et du quinquina, macérés également ; il complétait ensuite avec du sirop de sucre et du caramel…

 

Image11.jpg

Les qualités de sa potion magique finirent par intéresser ses chefs directs qui lui demandèrent d’intensifier sa production pour les besoins de la troupe.

Image4.jpgEn 1840, Gaétan PICON, à la fin de son engagement, se fixe à PHILIPPEVILLE et installe une distillerie de fortune dans les sous-sols de la première maison construite dans cette ville.

Image8.jpg(L’hôtel de France, que nous avons connu !)

Et c’est sous le nom : «  d’Amer Africain » qu’il offrit à ses premiers clients la boisson qui allait devenir :« l’Amer PICON »

Au bout de quelques années, la petite distillerie de Philippeville ne suffisant plus aux commandes, Gaétan PICON partit s’établir à ALGER et créa une, puis deux, puis trois distilleries.

Mais jusqu’en 1870, cette boisson n’était encore qu’une célébrité purement algérienne et il fallut, pour la faire connaître et la vulgariser, que l’armée d’Afrique, transportée et demeurée en France après la guerre de 1870, réclamât sa boisson préférée…

Les trois petites distilleries d’Alger ne pouvaient plus faire face à la demande, et Gaétan PICON dut se résoudre à passer la mer : en 1872, il s’installa à Marseille et  « l’Amer Africain » devint définitivement « l’Amer PICON »

Image10.jpg

Dès lors, de nombreuses succursales se créèrent, en France : Rouen, Bordeaux et en 1896, Levallois Perret, mais aussi à l’étranger : Gênes, Barcelone, Bruxelles, Francfort, ces succursales demeurant tributaires de Marseille pour l’approvisionnement en oranges algériennes (pour donner une idée, il ne fallait pas moins de 3 millions d’oranges par an, toutes issues du même terrain, pour élaborer notre boisson… ce qui expliquait la remarquable invariabilité du produit.)

Le PICON se consomme aujourd’hui mélangé la plupart du temps à de la bière, mais on peut tout aussi bien l’additionner de vin blanc, de tonic et même…de lait !

A STRASBOURG, on est persuadé que le « PICON – bière » est on ne peut plus alsacien, plus au nord, français ou belges pensent que PICON est la boisson nordique par excellence …

Mais ni les uns ni les autres ne se doutent que le PICON est avant tout une boisson algérienne et plus précisément Philippevilloise puisque c’est dans cette ville que cet étonnant apéritif a été créé voici plus de cent soixante dix ans !

 

Image1.jpg

A consommer avec modération....

19 novembre 2009

3eme jeudi de Novembre...

Les petits dessins marchant mieux que les grandes histoires,

Mon évocation de "l'Evenement du jour"

Le Beaujol'pif nouveau est arrivé...

Beaujolais.jpg

05:15 Écrit par Pataouete dans Mes Vins pour le plaisir | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : beaujolais, vins