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05 mars 2011

Gerland que J'aime

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Qui est Emile Vasquez ?

Originaire d'une famille de mineurs, Emile Vasquez est né le Il janvier 1934.

Très tôt il connaît la guerre, le camp de concentration à 5 ans avec ses frères et sœurs et la mère. Le père disparu pendant la guerre. L'adolescence se passe dans les Alpes de Haute-Provence à étudier, tout en travaillant pendant les vacances.

Il quitte ses études à 17 ans pour cause économique à la maison et apprend un métier pour aider sa famille. Suivant les conseils de son professeur, il change de région et vient à Saint-Chamond où il suit les cours de la Promotion sociale pour devenir cadre. De plus il suit des cours par correspondance.

En 1956, il entre dans l'enseignement technique au Lycée Frédéric-Fays à Villeurbanne;

Il n'a que 22 ans. 1958 marié, il part au service militaire en Algérie. Emile Vasquez passe les 28 mois de sa plus belle jeunesse sous l'uniforme dans l'Algérois.

1960 à aujourd'hui: Emile Vasquez passe le concours du professorat technique et se classe 3e sur le plan national.

Grâce à sa ténacité, à son travail personnel, ses efforts sont récompensés.

La pédagogie spéciale attire ce professeur, et il suit un stage à Beaumont sur Oise. Huit ans d'enseignement au service de l'enfance inadaptée lui permettent d'avoir une offre par le Ministère de l'Education du Canada. Mais Emile Vasquez reste à Lyon.

En 1974, pour confronter la pédagogie, l'enseignement technique, il fait un stage d'un an (pour le compte de l'Education Nationale) dans une entreprise.

Emile Vasquez revient à l'enseignement et assure les cours dans une section d'enseignement spécialisé au C.E.S. Jules Michelet (Enfance en difficulté), puis au C.E.S. Georges Clemenceau (7e arrondissement).

Chargé des classes de découverte Emile Vasquez envoie 5000 enfants en classe de plein air au lieu de 700 avant sa nomination.

Emile Vasquez est marié, son épouse est Directrice d'école maternelle à Gerland et à deux garçons.

 

Gerland que J'aime

Une amie m'a prêtée ce livre qui retrace toute l'histoire humaine et architecturale du quartier que j'habite, désormais, depuis 11 ans.

Tout le monde connait le Stade de Gerland mais il y a aussi les citées jardins, la Halle Tony Garnier, abattoir transformé en salle de spectacle et d'Expo, le Palais des Sports de Gerland…

Mais surtout, toute la vie de ce quartier ouvrier et populaire qui a un peu tendance, en s'embourgeoisant, à s'endormir, ça c'est mon avis.

Bon d'accord! C'est un peu MOI et Gerland mais je pense qu'Emile Vasquez a tant fait pour ce quartier qu'il mérite bien de tirer la couverture dans son propre bouquin.

Aujourd'hui ou nous avons plus de candidats barons, comtes ou vicomtes que de militant, je termine par la photo de son Logo de Campagne.

 

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07:29 Écrit par Pataouete dans Les Quartiers, Livre | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : gerland, vasquez, lyon

13 décembre 2010

Fontbarlettes : Mon Quartier !

Il y a quelques temps, j'ai ouvert un dossier : les quartiers. Il est vrai que j'ai eu d'autres inspirations et que je n'ai publié que quelques notes très sporadiquement.

Aujourd'hui, grâce à certaines complicités que j'adore, j'ai retrouvé un diaporama qui remonte le temps et magnifie ce quartier et surtout les moments de plaisir de ses habitants.

Ce quartier, je l'ai vu construire sur nos terres de batifolage, je l'ai habité, j'y ai aimé, je l'ai animé, j'ai essayé de le développer. Je pourrais être l'auteur de chacune de ces photos et d'ailleurs les auteurs sont de vieux amis.

Je vous invite à remonter le temps de mes souvenirs à Fontbarlettes !

 

 

 

07:12 Écrit par Pataouete dans Les Quartiers | Lien permanent | Commentaires (10) | Tags : fontbatlettes, valence le haut

06 novembre 2010

Un rapport officiel désespérant pour les jeunes

Banlieues, chômage, Pôle Emploi, l'Inspection des affaires sociales se paie le gouvernement !

Un rapport ? En réalité, c'est plutôt un réquisitoire que dresse l'Inspection générale des Affaires sociales sur le thème de" L'accès à l'emploi des jeunes des quartiers prioritaires de la politique de la ville ».

En 177 pages, encore confidentielles,  mais publiées par "le Canard Enchainé",  les fonctionnaires de l'Inspection dressent un constat juste un peu désespérant de la situation. Ainsi la fameuse "politique de la ville» voulue par Sarkozy ne consacre pas plus de 30 millions à l'emploi. Une misère. Quant à l'intérêt qu'y porte le service public, il tient en une phrase : " Très massivement: les chefs des sites de Pôle emploi déclarent n'avoir pas d'objectifs concernant les jeunes des zones urbaines sensibles (ZUS). » Au moins, voilà qui est clair.

Les Zus et coutumes

Les collectivités doivent donc bricoler comme elles peuvent des « missions locales pour l'emploi» et les faire fonctionner. Régions, départements et communes fournissent les locaux et le personnel. Mais, faute de moyens, on doit parfois se rabattre sur les Maisons des jeunes et de la culture. Dans certaines de ces « zones urbaines sensibles », le personnel des MJC est alors réquisitionné pour la bonne cause: entre club photo et cours de gym pour les adultes, il doit trouver le temps de recevoir et d'orienter les chômeurs. Et faire face à des situations désespérantes, avec, dans certains quartiers, un jeune sur deux au chômedu. Malraux, le père des MJC, doit se retourner dans sa tombe.

Plus déprimant encore : les services de Pôle emploi regardent généralement de haut ces employés, souvent dévoués, des missions locales, et préfèrent garder leur salive pour discuter avec les boîtes privées auxquelles ils ont accordé de juteux contrats de sous-traitance. Du coup, les jeunes des «quartiers» obtiennent nettement moins de stages de formation ou de contrats en alternance que ceux des zones favorisées. Mais il leur reste les cages d'escaliers.

Pourtant, depuis l'arrivée de Sarko, les promesses ont succédé aux promesses. Simple rap­pel: en 2008, le plan « Espoir banlieues » présenté par Fadela Amara prévoyait d'« accompagner vers l'emploi» 100 000 jeunes des quartiers. Un an plus tard, Sarko voyait les choses en très grand et mettait 1,3 milliard au pot. Objectif: caser 627 000 jeunes entre juin 2009 et juin 2010. Mathématiquement, toute la jeunesse devrait donc bosser aujourd'hui.

Un an après ce plan éblouissant, Pôle emploi en dénombre encore 631 000 (contre 641 000, alors). Chacun de ces 10 000 chômeurs en moins dans les statistiques a donc coûté 130 000 euros. Résultat: selon la Direction des statistiques du ministère des Affaires sociales, le taux de chômage flirte toujours avec les 17 % chez les jeunes (contre 10 % en moyenne). Et il culmine à 30 % (avec des pics à plus de 40 %) dans les zones urbaines sensibles. Bref, le couple Pari­sot-Chérèque, qui s'est dévoué pour ouvrir de prochaines négociations sur l'emploi des jeunes en guise de « sortie de crise », peut s'attendre à un franc succès.

Agences de beaux quartiers

Les implantations de Pôle emploi pourraient leur fournir un bon sujet de réflexion. Ainsi, cinq ans après les émeutes des banlieues, le maire de Clichy-sous-Bois (93), Claude Dilain, a dressé un constat édifiant sur France Inter le 26 octobre : sa ville n'a pas la chance d'être dotée d'une agence de Pôle emploi (mais elle dispose d'un commissariat de police ... ), pas plus que la cité voisine de Romainville. Soit 63 000 habitants laissés pour compte par le service public du chômage. En revanche, la cité très cossue du Raincy, alias « le Neuilly du "neuf-trois" », qui compte moins de 14 000 âmes, a « son » Pôle emploi.

A un jet de pierre de là, une autre agence du service public est implantée à Aulnay-sous-Bois, mais elle est réservée aux chômeurs du bâtiment ou du secteur de la restauration et de l'hôtellerie. Normal, dans une zone aussi touristique que la Seine-Saint-Denis.

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09:31 Écrit par Pataouete dans La poulitique, Les Quartiers | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : quartiers, poleemploi

05 novembre 2010

La guerre des banlieues n'aura pas lieu

Le rappeur Abd Al Malik reçoit le prix Edgar Faure 2010 de littérature politique

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Abd Al Malik a reçu le prix Edgar Faure 2010 de littérature politique pour son livre La guerre des banlieues n'aura pas lieu, indique jeudi 4 novembre son éditeur Le Cherche Midi. Le rappeur, auteur également du livre Qu'Allah bénisse la France ! (Albin Michel, 2004), succède à Mathieu Laine, lauréat 2009 pour Post politique (JC Lattès).

 

Dans son ouvrage, l'artiste prône la diversité culturelle et le besoin de reconnaissance de la jeunesse. Ce prix, créé en 2007 par l'association Edgar Faure, honore le meilleur livre politique de l'année. Le jury comprenait notamment Elisabeth Guigou, Pierre Moscovici, Gérard Miller, Roland Dumas et Olivier Dassault.


ABD AL MALIK - LA GUERRE DES BANLIEUES N'AURA PAS LIEU
envoyé par BENISNASSEN. - Clip, interview et concert.

05:20 Écrit par Pataouete dans Les Quartiers, Livre | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : malik

27 février 2010

Où est passé le plan Espoir Banlieues ?

 

Où est passé le plan Espoir Banlieues ?

919478-1137275.jpgJe vous ai promis de vous raconter ma banlieue. Quelques diverses occupations ne m'ont pas encore permis de développer ce sujet. Je viens de recevoir quelques éléments d'analyse de ce que notre candidat président avait appelé :

"Le Plan Marshall des Banlieues".

Avant de développer, je voudrais rappeler que le Plan Marshall consistait, après guerre, à "coloniser" économiquement les pays de la Zone Ouest et qu'il prévoyait l'indépendance des pays colonisés par les puissances européennes. Ces mêmes pays dont les émigrés composent l'essentiel de la population des quartiers sensibles.

Quand le président voulait "nettoyer les banlieues" la secrétaire d'Etat à la Ville, fondatrice et présidente de "Ni Putes Ni Soumises" parlait de les transformer.

Le Plan Espoir Banlieues fût particulièrement difficile à accoucher. Voici quelques chiffres d'analyse des 2 années passées.

  • Sur les 5 millions d'habitants qui résident dans une ZUS (Zone Urbaine Sensible), 1 habitant sur 3 vit sous le seuil de pauvreté (880€ par mois)
  • 16.9% de la population des ZUS est au chômage contre 7.7% dans les autres quartiers de la même agglomération (Observatoire National des ZUS)
  • Le Nombre de chômeurs de moins de 26 ans a augmenté dans les ZUS de 24.8% entre 2008 et 2009.
  • Sur les 45.000 contrats d'autonomie prévus, seuls 13.338 sont signés et 1.162 ont débouché sur une formation ou un emploi pour 30 millions d'Euros dépensés.
  • 520 millions d'Euros sont affectés au désenclavement des quartiers sur toute la France. A titre de comparaison, le Budget prévu pour l'Enfouissement de la N13 à Neuilly sur Seine est de 800 millions.
  • Sur les 50 prévues, seules 9 villes ont mis en place le "Busing" (Transport quotidien des enfants des Quartiers sensibles vers des établissements scolaires de meilleure qualité). Je ne suis pas persuadé de l'intérêt de cette mesure mais c'est pour dire...
  • 1 internat d'excellence a été ouvert à Sourdun en Seine et Marne. Il regroupe 120 élèves. (Les meilleurs élèves sont envoyés étudier loin de leur quartier).

Vous me direz, qu'aucun des Plans successifs depuis les années 70 n'a apporté de résultat probant. Et je serais d'accord avec vous. Mais ce n'est ni les défausses successives, ni le réemploi d'une marque de nettoyeur à haute pression qui parviendront à masquer la faillite de la Secrétaire d'Etat à la Ville.

Dommage !

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07:09 Écrit par Pataouete dans Les Quartiers | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : zus, anru, plan banlieues, amara