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13 juillet 2009

L'Odysée de ta...race

Dans la série "expressions sur l'islam"je vous propose une interview de Rachida Khalil.

Ecrivain et artiste j'aime bien sa façon de dire avec humour la condition de la femme maghrébine. Elle est d'origine marocaine est a été aidée, à ses débuts, par Guy Bedos.

Son dernier spectacle : L'Odyssée de ta...race !

10 juillet 2009

Clauzel, ma rue, mon école mon marché...

Mon école Clauzel…

IMG_2699.JPGJ’ai retrouvé tous les groupes scolaires que j’avais pu connaître. Mais le seul que j’ai vraiment recherché était l’Ecole Clauzel. Au dessus, la maternelle, je n’y ai fait qu’une année, à coté l’école de filles, domaine réservé, citée interdite, et en dessous, mon école celle des Garçons.

Le bâtiment est parfaitement entretenu, extérieurement seule la grille tôlée est remplacée par un mur de clôture.

Il était tard dans la soirée et je sortais de mon appartement de la rue Warnier. Je n’ai pas eu l’envie d’y pénétrer et je n’ai plus eu l’occasion par la suite. Selon mes informations, l’état algérien a demandé à tous les chefs d’établissement de permettre l’accès aux anciens.

 Je suis entré à l’école primaire je n’avais pas 6 ans puisque je suis du début de l’année. Donc c’était en 1956. Mes débuts en maternelle datent donc de l’année scolaire 1955-1956.

C’est bien cela je me souviens de la ritournelle « Bon voyage monsieur Guy Mollet♫… »

Je suis resté dans le même établissement jusqu’en 1961-62 puisque du primaire nous passions en 6ème dans ce qui devait s’appeler le cours complémentaire.

Si cette école vous concerne et vous intéresse, vous pouvez trouver une liste d’anciens sur le site « Copains d’avant » cliquez vous y êtes.

Le marché et la rue Clauzel

La rue Clauzel est restée telle quelle. Cependant le marché Clauzel est désormais un seul bâtiment qui prend, au sol, toute l’emprise des anciennes halles couvertes. Sauf à traverser ce marché, il faut désormais contourner le bâti pour retrouver la suite de la rue Clauzel.

L’église Saint-Charles

TN_14_saint_charles162_1907_20F.JPG Désormais, elle est devenue une mosquée mais les algérois continuent de l’appeler la Mosquée Saint-Charles. Les parvis des mosquées est le seul lieu ou je n’ai pas senti que j’étais le bienvenu donc je ne vous en dirais pas plus.

Il y a encore quelques temps, la messe était toujours dite à Saint-Charles mais dans la cure d’en face. Le titulaire est décédé. Il a été remplacé par un nouveau curé mais qui est actuellement en formation donc… plus de messe !

Amis visiteurs

Amis visiteurs si vous êtes arrivés sur cette note par le lien Clauzel, c’est surement que vous êtes concernés par cette école, cette rue. N’hésitez pas à vous manifester dans les commentaires, j’aimerais bien retrouver mes vieux copains. Pour le moment je n’en ai retrouvé qu’un seul, deux peut-être.

11:48 Écrit par Pataouete dans L'Algérie | Lien permanent | Commentaires (20) | Tags : alger, clauzel

04 juillet 2009

En route vers les Lions du Chélif

J’ai déjà parlé de cette magnifique infrastructure autoroutière qui traverse désormais, ou très bientôt, l’Algérie d’est en ouest, de la Tunisie au Maroc, sous le moyen Atlas.

Encore une fois, sortir d’Alger est laborieux. Même à 6 h du matin la circulation est toujours agressive et les panneaux indicateurs ne vous indiquent pas grand chose ou trop tard.

Il est fortement question de donner en concession cette autoroute à une société européenne spécialisée dans ce type de gestion, pourquoi pas française cela dépendra des candidats. L’accompagnement autoroutier y gagnera forcement, il est inexistant, la sécurité certainement, mais bien sur, un péage sera instauré. Eternel débat entre usagers et contribuables.

Un autre aspect me gène : la main mise des Chinois, comme dans toute l’Afrique, sur le Bâtiment et les Travaux Publics, entre autre.

En route

En route donc vers Chlef.

Une fois passée Blida, qui de loin ressemble toujours à une immense caserne, nous traversons la plaine de la Mitidja. C’est toujours cette magnifique plaine de production agricole. De loin en loin, les fermes coloniales tranchent le paysage.

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Ensuite les contreforts de l’Ouarsenis qui désormais s’avalent tranquillement mais les moteurs chauffent. Par places régulières ces espèces de tours-casemates, toujours en place est souvent toujours utilisées, me rappellent les conditions de vie de nos braves soldats du contingent isolés par petit groupe dans ces postes de garde. Ca marque c’est sûr !

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En bas, s’ouvre la plaine du Chélif, plus aride. La production maraichère laisse la place à des élevages de Méchouis.

Notre destination fera l’objet d’une prochaine note.

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La main mise des Chinois

Alors la je ne comprends plus rien. Après l’indépendance, l’Algérie a fait l’objet d’âpres luttes économiques entre les deux blocs qui se disputaient le monde. Aujourd’hui, l’Algérie, comme tous les pays « en voie de développement », est colonisée par les chinois. Je pensais qu’il s’agissait d’apporter l’ingénierie nécessaire au développement des infrastructures, la main d’œuvre restant algérienne.

J’ai découvert à mon retour qu’il n’en était rien. (Voir le reportage de France 24)

L’ensemble du projet est réalisé par les Chinois, de l’ingénieur au manœuvre je ne sais même pas si les cailloux sont algériens. Et pendant ce temps la jeunesse algérienne « Tiens les Murs ». Est-ce ainsi que l’on pense développer l’économie et résister aux prêcheurs islamistes ? Ah moins que cela soit ainsi que l’on évite les Oukases !








01 juillet 2009

La Madrague

Le port de la Madrague est situé à l'ouest d'Alger, à quelques vingt kilomètres. Derrière la commune de Guyot ville.

C’était le lieu des rendez-vous galants de la bourgeoisie algéroise, mais les trouffions en goguette aussi avaient bien compris qu’il s’agissait d’un bon plan drague.

La Madrague pouvait être considérée comme le « Saint-Tropez » algérois, amusant non !  lorsque l’on se rappelle le nom de la plage de Brigitte Bardot !

A propos, la madrague est une technique de pêche au filet et au thon, originaire d’Italie. On retrouve cette appellation tout autour du bassin méditerranéen, toujours donc synonyme de pêche au gros.

Alors, la plage était bordée de restaurants, surtout de produits issus de la mer que l’on dégustait en terrasse.

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La Madrague aujourd’hui

Aujourd’hui, c'est un endroit où il n'y a que des cabarets et des bars restaurants. Le plus prestigieux restent "Le Sauveur", tenu par un kabyle, comme la plupart des autres d'ailleurs.

La plage a été reculée au fond d’une baie artificielle et l’espace dégagé est aménagé en quai de promenade.

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C'est aussi un petit port de plaisance et de pêche tout mignon. La nouvelle petite plage ne peut plus accueillir beaucoup de monde.

Ce petit coin tranquille unique en son genre en Algérie, peut être, a résisté durant la décennie noire, pendant que les bars d'Alger et d'ailleurs fermaient sous la pression des islamistes. On vient de loin parfois pour déguster sur les terrasses, les spécialités culinaires essentiellement à base de poisson.

C’est bien pour cela que nous avons été deux fois invités à déjeuner ou à diner « Au Petit Port ».

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Je me suis gavé de crevettes, grillées ou en sauce, de sardines, de rougets, péchés sur place et du matin. Je vous dis pas le régal. De plus c’est à peine au prix d’un repas à la cantine.

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Au fait je l’appelle toujours La Madrague car je n’ai pas réussi à en capter le nom.

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10:37 Écrit par Pataouete dans L'Algérie | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : alger, la madrague

30 juin 2009

Le Littoral Algérois Ouest

Terre de contraste !

Certains aspects sont restés figés d’autres ont beaucoup évolué, pas toujours en bien.

 

Cette région est avant tout, le lieu du débarquement des troupes françaises puis, un siècle après, américaines. Elle fut la première à être « colonisé » au sens agricole. Probablement pour des raisons de sécurité, les colons se sont regroupés en village. Se sont essentiellement des villages-rue bâtis le long de la voie principale, route reliant les villages les uns aux autres.

Tout au long de cette voie, des maisons d’habitation simples mais élégantes, des corps de ferme et des maisons d’ouvriers agricoles plus rustiques.

Les villages

Ces villages, qui s’étagent d’Alger à Cherchell ont gardé leur aspect originel. Les noms sont identiques lorsqu’ils avaient gardé l’appellation arabe, souvent ville a disparu par exemple Mouzaïaville et désormais Mouzaïa, ou ont repris leur nom d’origine. Mais dans le langage populaire ils ont gardé leur appellation.

La route

Il y avait deux façons de traverser cette région, la route littorale, toujours très encombrée, et la route Nationale à flanc de coteau. Aujourd’hui, cette route a été doublée par une voie rapide qui rejoint Alger, quand tu l’as trouvé dans les spaghettis algérois, à Tipaza. Mais : la circulation !!!

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Les constructions nouvelles

Ces villages ont subis l’exode rural et il faut bien loger les familles. Comme je l’ai dit, le vieux village n’a pas changé, par contre, les coteaux environnants ont été urbanisés par de grandes citées, aujourd’hui plus élégantes en architecture et en couleur, mais la tradition orale veut que les infrastructures de désertes et sanitaires ne soient pas à la hauteur des ambitions des urbanistes. Alors …

Les plages et les complexes touristiques

Deux grands complexes touristiques ont été implantés sous la direction architecturale de Fernand Pouillon. L’un à Tipaza et l’autre à Staoueli-Sidi Ferruch. Inutile de vous préciser que les grandes plages concernées ne sont plus celles qui ont abrité nos sorties dominicales.

Ailleurs, par contre, rien n’a changé mais la qualité des eaux de baignade a perdu sa réputation.

 A Staoueli-Sidi Ferruch, si le vieux village est intact, il y a seulement moins de barbecues tout au long de la rue principale, l’arrivée sur la plage est totalement différente. Des hôtels ont investi la forêt, et la plage est désormais encerclée d’hôtel et de centre de loisirs.

De loin cela ressemble à ce que nous pouvons désormais trouver sur les cotes d’Azur ou Catalane. Ce n’est pas moi qui ai connu Fos sur Mer la Sauvage, qui vous dirais le contraire.

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Mais, car il y a toujours un mais. Les touristes sont beaucoup moins nombreux, pour ne pas dire inexistants, que les familles sans logement. Alors, les hôtels de tourisme sont devenus des hôtels d’habitation. Les chambres sont occupés à l’année, apparemment par des classes moyennes mais les structures d’accueil sont désaffectées : les piscines sont vides, l’accès à la plage est barré par de gros cadenas, les stations d’épuration sont vides, cependant les sites sont toujours gardé à l’entrée. Ce qui me fait dire que c’est certainement une bonne solution pour des familles aisées mais plus pour les touristes. Ne peut-on pas dire la même chose à propos de la Grande-Motte par exemple ?

Cette fois, je ne me suis pas approché assez du complexe de Tipaza pour pouvoir en parler.

Enfin, le centre de loisirs est très couru par les algérois le vendredi, les infrastructures paraissant fonctionner normalement. Le port de Sidi-Ferruch m’a paru bien changé. Mais au fond, le vivier est toujours en place mais entouré de bâtiments.

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12:11 Écrit par Pataouete dans L'Algérie | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : alger, staoueli, tipaza