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11 octobre 2011

Mon parrain, Mon oncle nos souvenirs

 

Parrain

Quand Tantine m’a demandé si je voulais te dire quelques mots, ma réponse fut instantanément oui, toutefois ce ne fut pas simple pour moi !

Non pas que ces derniers me manquaient, bien au contraire mais plutôt la difficulté de se retrouver devant cette feuille blanche, en me disant mais comment avoir aussi peu de place et de temps pour exprimer tous mes souvenirs avec toi.

Notre première rencontre chez Bernard et Mireille, où ton regard ne fixait que celui de Tantine, mais tu sais même si Franck et moi étions jeunes nous avions bien compris, que nous allions te revoir rapidement dans les rues de Clichy.

Nos soirées dans l’appart à Saint Priest devant un match FOOT, avec une bonne bière, sans oublier les carrés de chocolat noir toujours à coté du canapé.

Nos vacances à l’ile d’Oléron avec Germaine, Cécile et Rémy, où tu étais obligé de faire un roulement dès que nous étions dans la voiture afin d’arbitrer nos petites disputes entre Cécile et moi pour savoir lequel de nous allait conduire. Sans oublier nos dégustations avec Rémi afin de trouver le meilleur Pineau des Charentes, pendant que Cécile empruntait mon portable pour appeler son Luis, et que Tantine préparait les repas de poissons et de crustacés comme elle sait si bien le faire… Et oui attention pas de femme l’initiation à la dégustation du Pineau c’était une affaire de Mecs.

 

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Sa passion, ses idoles.

 

Que dire des soirées devant un match de l’équipe de France de handball, où là seul toi savais faire partager à toute l’assemblée l’émotion de ta grande passion qu’est ce sport, en nous narrant tes années d’arbitrage avec Claude, et si nous ne pouvions être présents les jours de match, il était important que l’on te téléphone afin de refaire le match ensemble. Mais que dire de la fierté que tu avais à porter le maillot bleu de cette équipe de France et ce jusqu’au bout.

La bonne humeur dans Ton regard quand tu as appris les origines pieds noirs de Catherine.

Le temps que tu prenais avec nos enfants en particulier Théo pour jouer à l’ordinateur.

IMG_4630.JPGSon plaisir qu'il aimait partager.

Enfin, comment te remercier pour tes multiples conseils plus qu’avisés sur l’œnologie c’est grâce à toi que j’ai pu peaufiner mes quelques connaissances, inculquer par mon père. Toi qui m’a appris qu’un vin ça se respect, le stockage, l’ouverture de la bouteille que tu métrisais parfaitement avec tous tes ustensiles  dans ta boite noire dédiée à cet effet, le décantage dans une carafe, et l’apprentissage de l’utilisation de nos sens pour l’apprécier.  Et crois moi tes conseils me sont très précieux lors des dégustations à l’aveugle que je fais dans notre petit village du Beaujolais.

Avec un énorme regret celui de ne pas avoir eu le temps de partager avec toi la bouteille de Clos Vougeot comme tu me l’avais demandé, mais saches parrain qu’elle sera partagé en famille en ta mémoire !! C’est une promesse.


Voila Parrain, en quelques mots des exemples de mes multiples souvenirs, j’en ai encore plein dans la tête, mais je souhaite les garder pour moi, je terminerai par le fait, que quand j’étais enfant je t’ai demandé officieusement de combler un manque pour moi celui de devenir mon parrain, chose que tu as accepté. Certes nous n’avons jamais officialisé cette demande mais qu’importe pour moi tu es et tu resteras mon parrain, pas celui reconnu par la religion ou l’administration, mais celui du cœur en un mot celui qui compte.. Je t’embrasse tu nous manque déjà.

Olivier et Franck

08:00 Écrit par Pataouete dans A YVES Hommages | Lien permanent | Commentaires (0)

08 octobre 2011

PARRAIN, mon Petit Prince

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Parrain….

Un autre papa….pas pour rien

Un présent…. qui ne passera jamais

Un passé qui restera toujours en moi…. Présent

Tu es mon Petit Prince et je suis ton renard,…et parfois même l’inverse.

Tu as bien voulu m’apprivoiser lorsque je te l’ai demandé il y a bientôt 15 ans.

« Ainsi le petit prince apprivoisa le renard. Et quand l'heure du départ fut proche:

- Ah! dit le renard... Je pleurerai.

- C'est ta faute, dit le petit prince, je ne te souhaitais point de mal, mais tu as voulu que je t'apprivoise...

- Bien sûr, dit le renard.

- Mais tu vas pleurer ! dit le petit prince.

- Bien sûr, dit le renard.

- Alors tu n'y gagnes rien !

- J'y gagne, dit le renard, à cause de la couleur du blé.

- Adieu, dit-il...

- Adieu, dit le renard. Voici mon secret. Il est très simple: on ne voit bien qu'avec le cœur. L'essentiel est invisible pour les yeux.

- L'essentiel est invisible pour les yeux, répéta le petit prince, afin de se souvenir. »

Antoine de Saint Exupéry

Tu emportes avec toi mes secrets….les tiens resterons en moi bien gardé.

Part…..Parrain

Part en paix…pas pour rien

Mon autre papa…..mon Parrain.

Aurélie

08:00 Écrit par Pataouete dans A YVES Hommages | Lien permanent | Commentaires (2)

07 octobre 2011

Z’Yves, mon copain, notre copain.

 

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Sa plage de Pompierre avec son arbre

J’ai deux mots à te dire car tu as disparu un peu trop vite..  Mais « c’est la vie » comme on dit et je sais que nous nous retrouverons un jour, même si personne ne sait où.

Donc,  je voulais te dire que non seulement je ne sais pas avec qui je pourrai parler de politique sérieusement ou pas d’ailleurs maintenant que tu nous fais faux bond, 

Ca n’est  plus très important de s’indigner tu vois où ça nous mène, même si chacun de nous est le grain de sable indispensable pour essayer de faire le passeur d’idées..

Bon à part cela, je voulais te dire que nous irons bientôt dire bonjour pour toi à des « doudous » et  à tes poissons de toutes les couleurs dans la baie des Saintes où nous nous sommes rencontrés il y a quelques années , je leur raconterai combien tu aurais voulu  leur dire bonjour toi-même  et je suis certaine qu’ils danseront autour de moi pour toi…

 

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Son ami préféré dans l'eau mais aussi dans l'assiette "Le Poisson Coffre"

Tu vas me manquer ainsi qu’à Francis qui a les larmes au bord des yeux, tu vas manquer à bien d’autres  sans nul doute, à Ta Maine d’abord, (mais ne t’inquiète pas, on va s’occuper d’elle)  tes enfants et tes petits enfants que tu adorais et que tu voulais voir grandir.

Au fait, j’ai oublié de te dire que ton blog « Pataouète » était super, et que grâce à toi j’ai appris plein de choses.

Je te dis « au revoir » et non "adieu",  nous ne t’oublierons pas mon Z’Yves.

Michèle et Francis

08:00 Écrit par Pataouete dans A YVES Hommages | Lien permanent | Commentaires (0)

06 octobre 2011

Adieu Capitaine Pataouète

 

 

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Il faut vivre la vie dite virtuelle pour en comprendre  la richesse et savoir qu’elle n’a rien à envier à la vie dite réelle.

Yves en avait fait l’expérience de la façon la plus intéressante qui soit, en la pratiquant à  travers le blog qu’il avait créé en janvier 2009 : Pataouète. C’est sur un blog que je l’ai connu, puis il est venu sur le mien où il a sympathisé avec certains de mes visiteurs ce qui l’a encouragé à créer Pataouète.

Pataouète, c’était  le langage  des Européens d’Algérie, au temps de la colonisation. Même Camus né dans un quartier populaire  utilisait le Pataouète : je l’ai appris par une note d' Yves.

Ce blog était donc dédié à l’Algérie, le pays de son enfance. Même s’il était né dans une famille anti-colonialiste, Yves portait en lui la blessure commune à tous les Français ayant dû quitter  brutalement  l’Algérie.

Son blog était donc voulu comme une réparation et surtout le souci de révéler la vérité  de l’Algérie, en particulier des aspects inconnus de notre histoire coloniale, pourtant si proche mais tellement méconnue. Parmi les billets les plus marquants je citerai celui sur les Juifs-berbères mais aussi sur le camp de LODI . À lire absolument.

Mais Yves était aussi un fédérateur, pour le "fun" comme on dit aujourd’hui, il embarquait  ses amis blogueurs sur ses transats virtuelles sur les quelles chacun avait sa place… Nous avons vécu ainsi de blog en blog des moments fabuleux en sa compagnie, des moments de rêve et d’amitié. Nous l’avions d’ailleurs surnommé « Capitaine »

En fin Yves n’a pas attendu Stéphane HESSEL  pour s’indigner : indigné  était son état d’esprit permanent. Son dernier billet, daté du 15 août  s’intitule « encore  une indignation », il est consacré  aux  conditions  de travail  difficiles du personnel soignant  et commence  ainsi :

« Je m’apprêtais à faire un premier papier de reprise pour vous parler du personnel hospitalier toutes catégories confondues. Sur leur formidable abnégation, leur dévouement surtout en service de Cancérologie. Le crabe fait peur et toutes les catégories concernées ont peur. »

Ainsi a-t-il été,  indigné jusqu’à la fin, ne supportant  aucune  injustice, d’où qu’elle vienne.

L’avantage de la vie virtuelle,  c’est qu’elle ignore la mort : la Parole ne meurt jamais.

Les indignations d'Yves, ses enthousiasmes, ses coups de gueule, sont gravés sur son blog et continueront de faire vivre ses visiteurs longtemps encore.

Aujourd’hui ses amis blogueurs sont à mes côtés pour lui dire :  Adieu capitaine,  tu as largué les amarres  mais nous resterons sur ton bateau.

Rosa


08:00 Écrit par Pataouete dans A YVES Hommages | Lien permanent | Commentaires (9)

05 octobre 2011

Yves, mon compagnon

                                                               YVES

Compagnon de route, compagnon de combat parce qu’avec ton pouvoir d’indignation sans pareil tu t’es engagé à nos côtés dans le combat pour faire reconnaître l’ostéopathie.

Dans l’ombre de ta Maine, tu as été le fidèle websmaster de l’association de patients, nous encourageant à persévérer, nous poussant à avancer, à bousculer les patients, les ostéos, les politiques, les habitudes, les idées reçues, les conventions préétablies.

Oui, tu avais le sens du combat et étais toujours prompt à prendre fait et cause pour ceux qui souffraient, pour ceux qui étaient victimes d’injustices. L'injustice que tu détestais et que  tu abhorrais.

 Toujours prompt à réagir, toujours prompt à mobiliser, tu avais aussi le don de persuasion, le sens pédagogique. Ton blog en est la meilleure preuve. Et en le parcourant régulièrement j’ai appris et j’ai compris ce qu’avait été le drame algérien et pourquoi ce pays avait tant marqué ceux qui l’avait habité.

Mais ce sens du combat ne t’empêchait pas de demeurer dans l’ouverture, ouverture intellectuelle, ouverture du cœur, ouverture de l’âme.

 

Yves mon ami,

Ton envie de communiquer était tellement forte, tellement chevillée à ton esprit que partout où tu passais tu créais le lien, tu éclairais les yeux, tu allumais l‘intérêt et la curiosité, tu déliais les mutismes et les enfermements.

Comment pouvait-on résister à ce sens du lien ?

Eh bien, je n’ai pas résisté et de patient tu es devenu tout naturellement mon ami.

Ami exigeant, ami percutant, ami titillant parfois, même un peu… agaçant parce que… « Hein, quand y’a quelque chose à dire, faut pas tourner autour du pot !!».

Mais ami, oh combien précieux et estimable. Oh combien attentif et vigilant.

 

Yves mon frère,

Oui, mon frère, car la fraternité n’est pas seulement liée aux liens du sang, elle procède aussi des liens du cœur. Et tu avais, de part ce cœur si grand, de part ce coeur si sensible, de part ce cœur si écorché le pouvoir de créer les liens de l’amitié.

Boris Vian disait : «  Les hommes sont tous des frères, gens de tous les pays ».

Tu m’as toujours surpris par ce don de traverser des lieux, des pays et de toujours y trouver des hommes, des femmes qui devenaient tes amis.

Nous parlions tout à l’heure de l’Algérie. C’est la première fois que j’ai vu un français d'Algérie, me parler de « son pays » avec émotion, avec nostalgie mais aussi avec ce respect, cette déférence, cette considération pour le peuple algérien contre qui tu n’avais aucun ressentiment.

Tu m’as donné là une bien belle leçon d’ouverture et d’humanisme.

Yves, mon compagnon, mon ami, mon frère, mon Z’Yves,

Lors de nos dernières conversations tu t’inquiétais de savoir ce que tu allais laisser et tu souhaitais que nous conservions de toi des images de lien, de force, d’homme.

Tu t’inquiétais, et dieu sait si tu pouvais rapidement t’inquiéter, de savoir ce que tu transmettrais.

Je crois que tu peux partir calme et serein, que tu peux, tranquille, rejoindre la mer que tu aimais tant parcourir avec masque et tuba.

Nous gardons de toi de belles images, de belles paroles.

Tu nous transmets une force, tu nous incites à poursuivre le combat, tu nous  invites à demeurer indignés, tu nous boostes sur les chemins de la Vie.

Tu peux être fier de la tienne.

Tu demeures à jamais dans le cœur de ta femme, de tes enfants, de tes amis, de tous ceux qui t’ont côtoyé, de tous ceux qui sont réunis, ici, aujourd’hui.

Parce que dans le mot HOMME sont contenus les notions d’Humain, d’Humanisme, d’Humanité, tu demeureras pour nous l’exemple même de l’Homme. D’un Homme. Un VRAI. 

Domi

09:08 Écrit par Pataouete dans A YVES Hommages | Lien permanent | Commentaires (3)