04 juillet 2009
En route vers les Lions du Chélif
J’ai déjà parlé de cette magnifique infrastructure autoroutière qui traverse désormais, ou très bientôt, l’Algérie d’est en ouest, de la Tunisie au Maroc, sous le moyen Atlas.
Encore une fois, sortir d’Alger est laborieux. Même à 6 h du matin la circulation est toujours agressive et les panneaux indicateurs ne vous indiquent pas grand chose ou trop tard.
Il est fortement question de donner en concession cette autoroute à une société européenne spécialisée dans ce type de gestion, pourquoi pas française cela dépendra des candidats. L’accompagnement autoroutier y gagnera forcement, il est inexistant, la sécurité certainement, mais bien sur, un péage sera instauré. Eternel débat entre usagers et contribuables.
Un autre aspect me gène : la main mise des Chinois, comme dans toute l’Afrique, sur le Bâtiment et les Travaux Publics, entre autre.
En route
En route donc vers Chlef.
Une fois passée Blida, qui de loin ressemble toujours à une immense caserne, nous traversons la plaine de la Mitidja. C’est toujours cette magnifique plaine de production agricole. De loin en loin, les fermes coloniales tranchent le paysage.
Ensuite les contreforts de l’Ouarsenis qui désormais s’avalent tranquillement mais les moteurs chauffent. Par places régulières ces espèces de tours-casemates, toujours en place est souvent toujours utilisées, me rappellent les conditions de vie de nos braves soldats du contingent isolés par petit groupe dans ces postes de garde. Ca marque c’est sûr !
En bas, s’ouvre la plaine du Chélif, plus aride. La production maraichère laisse la place à des élevages de Méchouis.
Notre destination fera l’objet d’une prochaine note.
La main mise des Chinois
Alors la je ne comprends plus rien. Après l’indépendance, l’Algérie a fait l’objet d’âpres luttes économiques entre les deux blocs qui se disputaient le monde. Aujourd’hui, l’Algérie, comme tous les pays « en voie de développement », est colonisée par les chinois. Je pensais qu’il s’agissait d’apporter l’ingénierie nécessaire au développement des infrastructures, la main d’œuvre restant algérienne.
J’ai découvert à mon retour qu’il n’en était rien. (Voir le reportage de France 24)
L’ensemble du projet est réalisé par les Chinois, de l’ingénieur au manœuvre je ne sais même pas si les cailloux sont algériens. Et pendant ce temps la jeunesse algérienne « Tiens les Murs ». Est-ce ainsi que l’on pense développer l’économie et résister aux prêcheurs islamistes ? Ah moins que cela soit ainsi que l’on évite les Oukases !
11:51 Écrit par Pataouete dans L'Algérie | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : algérie, mitidja, chélif, ouarsenis, chinoisen algérie.