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30 juin 2009

Le Littoral Algérois Ouest

Terre de contraste !

Certains aspects sont restés figés d’autres ont beaucoup évolué, pas toujours en bien.

 

Cette région est avant tout, le lieu du débarquement des troupes françaises puis, un siècle après, américaines. Elle fut la première à être « colonisé » au sens agricole. Probablement pour des raisons de sécurité, les colons se sont regroupés en village. Se sont essentiellement des villages-rue bâtis le long de la voie principale, route reliant les villages les uns aux autres.

Tout au long de cette voie, des maisons d’habitation simples mais élégantes, des corps de ferme et des maisons d’ouvriers agricoles plus rustiques.

Les villages

Ces villages, qui s’étagent d’Alger à Cherchell ont gardé leur aspect originel. Les noms sont identiques lorsqu’ils avaient gardé l’appellation arabe, souvent ville a disparu par exemple Mouzaïaville et désormais Mouzaïa, ou ont repris leur nom d’origine. Mais dans le langage populaire ils ont gardé leur appellation.

La route

Il y avait deux façons de traverser cette région, la route littorale, toujours très encombrée, et la route Nationale à flanc de coteau. Aujourd’hui, cette route a été doublée par une voie rapide qui rejoint Alger, quand tu l’as trouvé dans les spaghettis algérois, à Tipaza. Mais : la circulation !!!

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Les constructions nouvelles

Ces villages ont subis l’exode rural et il faut bien loger les familles. Comme je l’ai dit, le vieux village n’a pas changé, par contre, les coteaux environnants ont été urbanisés par de grandes citées, aujourd’hui plus élégantes en architecture et en couleur, mais la tradition orale veut que les infrastructures de désertes et sanitaires ne soient pas à la hauteur des ambitions des urbanistes. Alors …

Les plages et les complexes touristiques

Deux grands complexes touristiques ont été implantés sous la direction architecturale de Fernand Pouillon. L’un à Tipaza et l’autre à Staoueli-Sidi Ferruch. Inutile de vous préciser que les grandes plages concernées ne sont plus celles qui ont abrité nos sorties dominicales.

Ailleurs, par contre, rien n’a changé mais la qualité des eaux de baignade a perdu sa réputation.

 A Staoueli-Sidi Ferruch, si le vieux village est intact, il y a seulement moins de barbecues tout au long de la rue principale, l’arrivée sur la plage est totalement différente. Des hôtels ont investi la forêt, et la plage est désormais encerclée d’hôtel et de centre de loisirs.

De loin cela ressemble à ce que nous pouvons désormais trouver sur les cotes d’Azur ou Catalane. Ce n’est pas moi qui ai connu Fos sur Mer la Sauvage, qui vous dirais le contraire.

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Mais, car il y a toujours un mais. Les touristes sont beaucoup moins nombreux, pour ne pas dire inexistants, que les familles sans logement. Alors, les hôtels de tourisme sont devenus des hôtels d’habitation. Les chambres sont occupés à l’année, apparemment par des classes moyennes mais les structures d’accueil sont désaffectées : les piscines sont vides, l’accès à la plage est barré par de gros cadenas, les stations d’épuration sont vides, cependant les sites sont toujours gardé à l’entrée. Ce qui me fait dire que c’est certainement une bonne solution pour des familles aisées mais plus pour les touristes. Ne peut-on pas dire la même chose à propos de la Grande-Motte par exemple ?

Cette fois, je ne me suis pas approché assez du complexe de Tipaza pour pouvoir en parler.

Enfin, le centre de loisirs est très couru par les algérois le vendredi, les infrastructures paraissant fonctionner normalement. Le port de Sidi-Ferruch m’a paru bien changé. Mais au fond, le vivier est toujours en place mais entouré de bâtiments.

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12:11 Écrit par Pataouete dans L'Algérie | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : alger, staoueli, tipaza