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31 janvier 2011

Les Chaouis organisation sociale et femmes

Organisation sociale

Les Chaouis sont en majorité des farouches et des rudes montagnards.

Portrait-Fatma_N%27Soumer.jpgLa Kahina était la reine des Berbères. La place de la femme est importante dans la société chaoui. Plusieurs hommes ont été des rois et des princes à différentes époques.

Durant l'ère musulmane, la plupart des Chaouis sont semi-sédentaires, ils habitent des maisons en pierre et terre. La famille est patrilinéaire et matrilinéaire, selon les tribus ou les familles. Les Chaouis ont une organisation tribale et familiale. En général, il y a un chef de tribu qui prend les décisions importantes politiques et civiles du clan ou à l'occasion de guerre contre une autre tribu. Les individus du même clan ont le droit à la parole. Et la décision est prise par les plus anciens du clan et les plus courageux. De plus, chaque région a son modèle de fonctionnement.

Femmes.jpgLa femme a le droit de parole et partage l’avis de l'homme. Cependant, la femme n'avait pas le droit à l'héritage au XIXe siècle dans certaines tribus. Les anciennes tribus chaouis qui étaient alliées aux kharidjites sufrites berbères avaient une conception différente de l'islam. Les sunnites et les chiites berbères ne partagent pas cette conception des faits. Anciennement, Les Zénètes donnaient le pouvoir aux femmes comme le cas de la Kahina. Actuellement, le sunnisme est pratiqué par toutes les tribus de la région des Aurès.

Chaque tribu a ses us et coutumes dans les Aurès. Plusieurs conflits entre tribus ont été signalés par quelques historiens au XIXe siècle. Les causes principales des conflits entre les tribus sont l'eau et la terre. Les mœurs étaient dégradées, les crimes, les razzias, les guerres tribales, etc. Le divorce ou la répudiation était un acte courant chez certaines tribus Chaouis. Les confréries religieuses se sont mobilisées pour contrôler les tribus.

Traditionnels.jpgLes habits sont confectionnés par les femmes, ils sont fabriqués en laine (kachabia (genre de burnous), tapis, couverture (haouili), Tricot, robe, burnous, chèche, etc. L'argent sert à faire des bijoux qui sont différents de ceux des Kabyles. Le cuir et les peaux sont utilisées pour confectionner les chaussures, les montures, les sacs, les outres (guerba). L'art est présent dans la poterie, les femmes fabriquent les ustensiles de cuisine pour l'usage et la décoration. Le bois est utilisé aussi pour les ustensiles de cuisine. Les femmes éduquent les enfants pour leur apprendre la langue berbère orale. L'éducation est inspirée des principes de l'islam. Les enfants apprennent la langue arabe en premier puis le français dès leur jeune âge à l'école. Avant, les hommes étaient en majorité des bergers et d'autres faisaient du commerce. À l'époque actuelle, les hommes exercent plusieurs métiers, ainsi que les femmes.

Les hommes et les femmes prennent leurs repas dans des salles à manger séparées lors des fêtes.

Dans les douars et dans les régions montagnardes, la femme s'occupe de toutes les grandes tâches ménagères de la maison. Elle s'occupe du budget et du travail de la terre. Les jeunes Chaouies s'occupent également des animaux domestiques (chèvres, poules, traite des vaches, etc.).

Avant les années 1990, les femmes ramassaient le bois pour faire du feu et apportaient l'eau à la maison. La plupart des douars étaient dépourvus d'électricité et d'eau courante. Le lavage des vêtements s'effectue en rivière en été.

La femme se marie à condition que le futur mari puisse donner une forte somme d'argent et offrir une grande quantité d'or (plusieurs bijoux). La cérémonie de mariage est particulière dans les familles Chaouies, mais elle diffère d'une famille à l'autre. Une des coutumes de mariage : dès que le mari entre dans la maison de ses beaux-parents, la mariée s'échappe et est remplacée par sa cousine...

Les femmes n'ont pas le droit de se marier avec un étranger en général. Elles doivent se cacher à la vue d'un homme étranger ou mettre une écharpe. Cependant, les us et costumes sont différents pour chaque tribu Chaouie en général.

La médecine traditionnelle chaouie utilise des plantes pour la guérison de certaines maladies. Le beurre salé (dhane) est très utilisé contre la toux, ainsi que le miel et l'huile d'olive. Les femmes des régions montagnardes consultent souvent les marabouts pour prendre le pouvoir aux hommes. Et la superstition est monnaie courante.

Le henné (hanna) est utilisé comme un produit cosmétique et de beauté pour les femmes et les enfants.

L'aspect communautaire est important chez les Chaouis. Plusieurs greniers utilisés comme garde-manger sont aménagés par la population locale dans des abris montagneux.

Plusieurs rites sont célébrés (le jour de l'an, la fête de l'automne, les rogations, les fêtes musulmanes, etc.) dans la région des Aurès et selon les tribus. Chaque tribu a sa manière de fêter et selon un calendrier propre à chaque tribu et à chaque région. À Menaa, la fête de Bou Ini qui était célébrée peu avant la colonisation française consiste à faire un changement d'une pierre de la maison et à changer la terre qui entoure le foyer. Le rite se déroule huit jours avant la fin de l'année et est pratiqué par les femmes.  Les Ouled Abdi ne célébraient pas cette fête de Bou Ini.

Avec la mondialisation et la modernité, plusieurs changements ont affecté les Chaouis dans leur mode social. Il existe une forte diaspora de Chaouis en Europe et en Amérique du Nord. En France, la sénatrice française Samia Ghali a des parents chaouis.

La femme chaouie à travers la littérature

Liliane Amri s'est mariée à un Chaoui et elle est auteure du roman La Vie à tout prix. Son livre est une autobiographie et elle livre une description de la vie des Aurès, surtout des femmes, pendant les années 1960 à 1990. Elle parle parfaitement le chaoui et elle a contribué au développement de la région des Aurès.

Germaine Tillion a séjourné dans les Aurès pendant des années. Elle a fait un grand travail scientifique sur la région des Aurès. Elle a envoyé des lettres au gouvernement français pour défendre la cause des Algériens pendant la guerre d'Algérie.

Dans son ouvrage, Mathéa Gaudry décrit la vie des femmes Chaouis de la partie des Aurès. Elle trace l'historique de la glorieuse Kahina. Elle décrit les us et coutumes de cette région et des jeunes Chaouies en particulier dans la période coloniale en 1929. L'auteure présente aussi la vie quotidienne de ces femmes.

Thérèse Rivière et Fanny Colonna dans leur livre illustré Aurès/Algérie, 1935-1936: photographies présentent un nombre considérable de photos de la société chaouis.

La musique traditionnelle chaouie

Hommes.jpg

Le folklore est diversifié dans les régions des Aurès. La musique traditionnelle est bien représentée par nombreux chanteurs aurassiens. Le premiers chanteurs qui ont connu un succès international sont Aissa Jermouni et Ali Khencheli. Le style de musique Rahaba est propre à toute la région des Aurès. De plus, plusieurs styles de musique existent comme le style arabo-andalous, l'un des chanteurs chaouis Salim Hallali. Plusieurs chanteurs des Aurès se sont inspirés de ce style comme Youcef Boukhantech.

Les femmes ont pu avoir leur place sur la scène nationale. La télévision algérienne diffusait les chansons de Thelja (Ya Saleh) et de Beggar Hadda dans les années 1970. Aussi, Houria Aïchi a enregistré plusieurs albums en France.

Un autre genre de musique moderne chaouie s'est imposé dans la région. Cette musique est un mélange de rock, de blues, de folk et de raï en langue chaouie et en arabe. Quelques chanteurs et musiciens s'inspirent de la musique arabe. Les genres Zorna, musique sétifienne, Diwan, etc. sont joués par quelques musiciens aurassiens.

07:31 Écrit par Pataouete dans L'Algérie Les Berbères | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : algérie, berbères, chaouis

30 janvier 2011

Voyage chez les Chaouis

Un diaporama proposé par un chaouis. Belles images mais j'aurais tendance à contester quelques unes comme n'ayant pas le label régional comme Constantine qui est certainement peuplée en partie par des Chaouis mais n'est pas vraiment sur le territoire.

Bon voyage en terre Chaouis.

07:30 Écrit par Pataouete dans L'Algérie Les Berbères | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : algérie, berbères, chaouis

29 janvier 2011

Les Chaouis

Afin de poursuivre ma présentation des tributs berbères, après le M'zab que vous pouvez retrouver ICI et suivantes dans la catégorie l'Algérie les berbères, nous irons, ces jours-ci dans la Aurès à la recherche des Chaouis.

Chaouis.jpg

Les Chaouis ou Chawis (Icawiyen)

Les Chaouis ou Chawis (Icawiyen) sont un peuple berbère d'Algérie. Géographiquement, ces Berbères habitent principalement dans les Aurès, mais aussi les régions attenantes : les monts et les plaines de Belezma, la région des Chotts et les hautes plaines constantinoises, soit une grande partie de l'est algérien. Étymologiquement, le terme chaouis sera introduit par les historiens arabes au Moyen Âge et désigne juste les Zénètes. Ce terme sera généralisé par la suite à toutes les tribus des Aurès et de ses environs.

Politiquement, pendant l'Antiquité, les habitants de cette région faisaient parties de la Numidie des Massyles. Pendant le Moyen Âge, les Chaouis seront régis par les différents chefs locaux désignés par les chefs des dynasties berbères musulmanes et étaient éparpillés dans le Maghreb.

Historiquement, la région des Chaouis sera très convoitée durant l'Antiquité et elle sera le théâtre de nombreux affrontements pendant les guerres puniques, l'arrivée des Romains, les Invasion Vandales, les Byzantins, les musulmans venus d'Arabie, les dynasties berbères, l'empire ottoman et enfin la colonisation française.

Benboulaid.JPGAu moment de l'indépendance de l'Algérie, les Chaouis restent localisés principalement dans les Aurès et sont le second groupe berbérophone algérien en termes de nombre de locuteurs, le premier étant les kabyles. La culture et la langue seront préservées. Socialement, le mode de vie des Chaouis est tribal. Chaque tribu a son territoire spécifique ou son village, sauf dans les villes importantes des Aurès.

Comme personnages historiques sont issus du peuple Chaouis, comme par exemple Massinissa, Jugurtha, Apulée, Augustin d'Hippone, Kahena, Aksel, Tariq ibn Ziyad[réf. nécessaire], Mostefa Ben Boulaïd, Larbi Ben M'hidi ou encore Houari Boumédiène.

Étymologie

À l'origine, le terme chaouis aurait été utilisé par les Arabes à l'époque médiévale pour désigner, les « payeurs d'impôts », les Berbères Zénètes

De plus, d'après Slane, le traducteur des livres d'Ibn Khaldoun, le mot chaouia veut dire berger et désigne directement les Zénètes et ajoute que ce sont ces pasteurs, plutôt que les Arabes désignés, qui ont fondé les plus importantes dynasties musulmanes au Maghreb et en Andalousie (Ifrenides, Maghraouides, Zianides, Mérinides, Almohades et c'est par eux que les dynasties arabes se sont effondrées en partie au Maghreb et en Andalousie).

Les Zénètes de l'Aurès alimentaient les dynasties Amazighs Zénètes ou autres durant toute la période de règne des grandes dynasties musulmanes au Maghreb. À force de rivalités, ils se sont affaiblis au fil du temps. La dégradation des conditions de vie et les vacuités du pouvoir provoquent l'effondrement et le désordre dans la région. Aussi, le mot chaouis pouvait aussi bien désigner les Berbères Chaouis des Aurès, les Berbères de l'Ouest algérien, et même ceux du Maroc ou autres.

Les Européens utilisaient le mot Kabyles pour désigner tous les montagnards qui portaient des noms différents en fonction des tribus auxquelles ils appartenaient, sans distinction. On parlait alors de Kabylie de l'Ouarsenis, ou encore des Kabylies du Maroc. Le terme chawi se serait ensuite étendu seulement à toute la population des Aurès. Cependant, il existe une population au Maroc qui porte le même nom Chaouia-Ouardigha, mais cette dernière n'a pas les mêmes caractéristiques de la population des Aurès.

Kateb Yacine considère le terme chaouis comme péjoratif, tout comme kabyle et berbère. Il opte pour le mot imazighen pour désigner toute la population algérienne.

Actuellement, la population chaoui se désigne sans aucun problème comme Chaouis. Sauf dans certains contexte, Chaouis est vu comme péjoratif par certains, il est employé dans le sens têtu dans l'expression Têtu comme un Chaoui[. Avant la conquête française, les autochtones n'employaient pas le mot chaouis pour toute la population, car ils se nommaient par nom de tribu. Par contre, le mot chaouis désignait uniquement un homme fort et brave au sein des Chaouis.

Langue

chaouis 2.jpgLes Chaouis parlent le chaoui, cependant il existe aussi des arabophones, cela est dû au contexte historique de la région des Aurès et de ses environs. La langue française est enseignée dans les écoles. Le chaoui fait partie du parler Zénète. Il existe plusieurs variantes selon les tribus. Le nombre de locuteurs de la langue chaoui est estimé à 2 870 000 de locuteurs du chaouia actuellement.

07:30 Écrit par Pataouete dans L'Algérie Les Berbères | Lien permanent | Commentaires (6)

27 janvier 2011

Le Petit Pierre à Biskra !

 

Il y a quelques jours, je vous présentais le livre (ICI) de Pierre-Philippe Barkats :

"Ô Briska une enfance algérienne"

J'ai beaucoup aimé ce témoignage de souvenirs d'un enfant jusqu'à l'âge de 8 ans. Cependant, contrairement à ce que m'avait dit l'ami qui m'a offert ce bouquin, j'ai un peu envie de dire que tout nous sépare jusqu'à "l'exode".

Famille juive.jpgLe petit Pierre nous fait tout d'abord évoluer dans une famille de culture juive avec des liens ancestraux avec cette région des Aurès et de Biskra. Son arrière grand-mère est agricultrice dans les Aurès, elle produit du lait de vache et de chèvre, elle ne parle que l'Arabe et le Kabyle,  en fait vu la situation géographique je pencherai plutôt vers le Chaoui, enfin, elle est aussi la sage-femme attitrée de toute la région de Khenchela.

Il nous montre que, tout en gardant leurs coutumes, leurs traditions et leur religion, ces juifs ancestralement "algériens" ont bénéficié des décrets Crémieux qui les intégraient dans le Giron de la France. Que seraient les musulmans devenus si…

Biskra est une petite ville de Province coincée sous les Aurès et en limite du Sahara. Nous y promenons avec ce regard d'enfant de la maison à l'école, de l'entreprise export de dattes jusqu'aux palmeraies. Nous y découvrons ses rues, ruelles, rigoles à secs ou débordantes. Nous promenons avec ses habitants, arabes, touaregs, juifs, "européens" et métropolitains.

Sa demeure est très typique de l'habitat d'origine. On vit en famille et chaque "père" est logé autour d'une cour qui est le rassemblement de cette famille. On y lave le linge, organise les repas de famille, les enfants s'amusent et les adultes s'y retrouvent le soir "à la fraiche" pour refaire le monde.

Il nous entraine à la suite de Gide, Camus et Le Clézio sur les traces de ses souvenirs. Pas à Alger ni à Oran, ni à Tlemcen ni ailleurs… A Biskra !

Biskra.jpg

Nous vivons sous la chaleur estivale, les pluies torrentielles d'hiver, les vents de Sable…

Quelques escapades de vacances estivales à Alger, chez sa grand-mère, ou en métropole à Nice.

Alger, où nous vivions dans le même secteur et où nous aurions pu nous côtoyer au jardin public, mais le petit Pataouète est bien plus grand que Petit Pierre (3 ans). C'est à Alger qu'il découvre la guerre et la politique. A ma grande surprise, je pensais que la proximité des Aurès lui aurait laissé quelques souvenirs de guerre du Bled. En fait, il ne se souvient que de quelques douilles de fusils de guerre aperçues au hasard d'une balade en Simca paternelle sur les hauteurs de Biskra.

Enfin ce sera, la Bombe à De Gaulle, son père et De Gaulle qui, quelques heures avant le discours de Biskra annonçant l'autodétermination, lui assurait qu'il n'avait pas de craintes à avoir, l'OAS, la nouvelle villa ou je n'habiterai jamais, il faut quitter Biskra et la dernière fois que j'ai vu Biskra !

Si vous avez quelques souvenirs ou si vous souhaitez découvrir la vie de l'époque dans une petite ville de province, le tout vu à la hauteur d'un petit garçon de 8 ans, je vous conseille cette magnifique ode à Biskra !

Biskra 2.jpgJe terminerai sur sa dédicace :

Pour Biskra

Pour mon vieux Papa.

25 janvier 2011

Editions Politiques : ça paye pas !

Lorsqu'il me prit l'idée d'ouvrir un blog, avec l'Algérie comme fil conducteur, nombreuses étaient les réactions amicales : "Pourquoi n'écris tu pas un livre ?" Je répondais : " Parce-que je n'ai aucune chance d'être publié, quand-a être acheté…". J'ai découvert la Blogosphère par l'intermédiaire d'un bloggeur politique lyonnais qui réalise un excellent travail mais qui a beaucoup de mal à accepter la controverse surtout lorsqu'elle le ramène aux valeurs de gauche. Nos chemins se sont séparés. C'est chez lui, ici, que j'ai trouvé, à la fin de l'année, les chiffres des ventes des dernières publications "politiques" de l'année. Au regard de ces résultats et du nombre de visiteurs de Pataouète, je m'dis que j'ai 'achement bien fait d'ouvrir un Blog !

simone-veil.jpgSi Simone Veil, Jacques Chirac et Michel Rocard ont connu de grands succès d'édition, le livre politique moyen se porte mal. Si François Bayrou, Ségolène Royal (qui est toutefois en deçà de son succès de 2006 avec "Ma plus belle histoire c'est vous"), DSK ou Jean-Luc Mélenchon ont connu ou connaissent des réussites, il y a des bides considérables chez des personnalités fort connues.

Manuel Valls a vendu 1119 exemplaires de son dernier livre. De quoi doucher une prétention même si c'est un peu mieux que Dominique Paillé. Le porte-parole de l'UMP à l'époque s'est pris une vraie claque avec "les habits neufs des faux-centristes" partis à seulement 1069 copies, rédigé au départ pour contrer le livre de Bayrou, "Abus de pouvoir" qui lui s'est bien vendu alors que pour une fois l'auteur n'était pas candidat unique !

Arnaud Montebourg n'a écoulé que 951 exemplaires de son livre "Comment sauver la gauche ?". Peu de résultats pour un livre à si grandes ambitions.

Martine Aubry, pourtant responsable d'un grand parti français, n'a écoulé que 859 exemplaires de sa production "Et si on se retrouvait".

Cécile Duflot, dont l'ouvrage "Apartés" était pourtant fort intéressant, se retrouve avec 822 livres achetés. Dont un par votre serviteur. Même pas 10% d'Europe-Ecologie-Les Verts dont elle est la leader.

Rocard.jpgPierre Moscovici n'a fourgué que 757 exemplaires (dont un à l'auteur du blog que vous êtes en train de lire) du pourtant pas inintéressant "L'Europe est morte, vive l'Europe". Pour un ancien ministre du sujet en question, c'est pas terrible. Le prix d'un certain individualisme ?

Gilles de Robien, certes en bien moins bonne posture médiatique et politique qu'avant ne fait que 710 ventes de "Manifeste pour éviter la gueule de bois".

La très médiatisée au moment de la sortie de l'ouvrage Valérie Pécresse, elle tombe à 292 ouvrages de son livre de campagne "Et si on parlait de vous".*

Quand à Christine Boutin, elle obtient le score ridicule de 38 exemplaires vendus de "Qu'est-ce que le parti chrétien-démocrate"...

De quoi presque relativiser les 11 exemplaires vendus du local de l'étape, Christian Philip, qui n'avait chiffres obtenus pour "Lyon passionnément" lorsqu'il était premier adjoint au Maire de Lyon et député. Heureusement pour lui que les livres de Droit Européen qu'il écrit se vendent sans doute mieux.

Collomb.jpgGérard Collomb va, lui passer très prochainement dans la fosse aux lions des librairies. Le succès sera-t-il au rendez-vous ?

07:50 Écrit par Pataouete dans Livre | Lien permanent | Commentaires (9) | Tags : editions, résultat