Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

25 avril 2010

La Sérénité au Cap Saint Vincent

Décidemment nous aurons eu un bien peu d'air pour descendre le long des cotes européennes.

Cela permet au moins à l'équipage de promener au Portugal.

Avant de quitter les cotes de la vieille Europe pour plonger sur les Canaries (bouée obligatoire) je voudrais vous donner un aperçu du Cap Saint Vincent.

Magnifique endroit qui fût le dernier regard des premiers navigateurs vers les Indes et la première vision des caravelles chargées d'Or.

Cap St Vincent.jpg
Cap St Vincent 3.jpgCap St Vincent 2.jpg

 

 

 

Carte St V.jpg

 

Désolé pour les Photos mais je n'ai pas trouvé plus large... Mais si vous cliquez dessus vous pourrez les aggrandir...

 

300px-Cleveley,_Cape_St_Vincent.jpg

La bataille du cap Saint-Vincent eut lieu le 14 février 1797, opposant les flottes britanniques et espagnoles.

L'amiral Sir John Jervis, fort de ses quinze navires de ligne l'emporta sur les 24 navires de l'amiral espagnol Don Jose de Cordoba.

Les Espagnols furent défaits, en raison de la piètre qualité de leurs équipages. Sir Jervis pouvait compter sur des matelots disciplinés ainsi que sur des commandants chevronnés tels que Nelson et Collingwood, futurs héros de Trafalgar.

La bataille du Cap Saint-Vincent (14 février 1797) fut une victoire de la flotte britannique commandée par John Jervis sur la flotte espagnole dirigée par José de Cordoba près du Cap Saint Vincent au Portugal.

Non seulement cette victoire a découragé tout projet d'alliance entre la France révolutionnaire et le royaume d'Espagne mais elle a remonté le moral de la Royal Navy qui avait été fortement ébranlé par toute une série de mutineries.

300px-Surrender_of_the_San_Nicolas_at_St_Vincent.jpg

 


 

07:22 Écrit par Pataouete dans Voile | Lien permanent | Commentaires (31) | Tags : sérénité, ag2r, cap saint vincent

24 avril 2010

Le Mental contre le Cancer

Servan S.jpg

Lors de sa première édition, je n'avais pas trop apprécié ce bouquin et sa médiatisation. Il est ré-édité 2 ans après avec de nombreuses mises à jour qui correspondent plus avec mon état d'esprit en particulier le chapitre sur le Mental et l’importance de sortir du sentiment d’impuissance pour ne pas être conduit au désespoir.

"En deux ans, la recherche a apporté suffisamment de nouvelles études, explications et moyens de défense contre le cancer pour qu’il soit indispensable de les intégrer aux différents chapitres de cette édition.
- Parmi les modifications apportées, le chapitre sur le « mental anticancer » est à présent plus court, plus simple et plus clair. Il présente des études inédites qui confirment l’importance de sortir du sentiment d’impuissance pour ne pas être conduit au désespoir. David Servan-Schreiber y propose des méthodes pratiques afin de lutter contre la croissance du cancer.
- Dans le chapitre sur les « aliments anticancer », l’auteur inclut de nouvelles études très prometteuses concernant aliments et vitamines, notamment le classement des fruits d’été à gros noyau et de l’huile d’olive dans la catégorie des « aliments anticancer », et l’importance de la vitamine D3.
- Le chapitre sur « l’environnement anticancer » est augmenté de l’analyse du rôle des téléphones portables dans l’apparition du cancer. À la suite à la réunion d’un collectif de cancérologues, de toxicologues, d’épistémologistes et d’un physicien, il donne des mesures de précaution pour une meilleure utilisation de ces appareils. Dans ce chapitre, il dénonce également certains produits chimiques de notre quotidien, facteurs de cancers, contenus dans le plastique mais aussi dans certaines boissons et viennoiseries industrielles.
Après la première édition d’Anticancer, David Servan-Schreiber a reçu un nombre incroyable de témoignages. C’est pour ces lecteurs qui luttent contre le cancer, comme lui-même il y a quelques années, que David Servan-Schreiber a souhaité cette réédition. Afin qu’ils aient des armes pour se battre au quotidien contre le défaitisme ambiant, et surtout contre le cancer."

07:39 Écrit par Pataouete dans Livre | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : servan schreiber, cancer, anticancer

23 avril 2010

La Sérénité à Nazaré

L'équipage m'a ammené à me souvenir d'un village de pêcheurs devenu station balnéaire : Nazaré au Portugal

Voici quelques photos péchées au hasard du Oueb qui correspondent à mes lointain souvenirs (1980).

En 2002, j'en suis parti en courant...

En parlant de courants, ils sont très froid sur la cote franche Atlantique et le Delta extérieur-intérieur est trop glacial...

 

autres-photos-anciennes-boeufs-plages-nazare-portugal-3712579608-935622.jpg
autres-vie-quotidienne-nazare-portugal-1291773859-1187902.jpg
curiosites-nazare-portugal-1353561970-1384985.jpg

Désormais c'est la pêche aux touristes !

16:23 Écrit par Pataouete dans Voyage | Lien permanent | Commentaires (13) | Tags : portugal, nazaré

La Sérénité salue Belèm

BELEM22.JPG

Nous sommes au large des cotes portugaises et je voudrais rendre hommage aux Grands Navigateurs qui nous ont ouvert les routes du Monde.

Dommage qu'ils aient aussi exporté la Colonisation (désolé mais on ne se refait pas...).

Doume, photos perso...

BELEM16.JPG

 

BELEM20.JPG

07:22 Écrit par Pataouete dans Voyage | Lien permanent | Commentaires (19) | Tags : portugal, lisbone, belem

22 avril 2010

Tour des Camps

 

J'ai fait quelques notes sur les camps des oubliés en Algérie, je trouve aujourd'hui un article de Philippe Thomas dans le Canard Enchainé qui nous évoque d'autres camps, plus anciens mais crées ,eux aussi, par la République.

Tour des Camps

BibLaFranceDesCamps.jpgPourquoi se montrer si modestes? En matière de camps d'internement, nous n'avons pas été que des bricoleurs. On en compte plus de 200 dans notre pays entre novembre 1938 et mai 1946 : de quoi enfermer près de 600 000 personnes. C'est à un aspect de ce tourisme, négligé depuis des dizaines d'années, que nous a convié Denis Peschanski, directeur de recherche au CNRS, avec « La France des camps », ce jeudi 8 avril dans « Infrarouge» (France 2).

La visite guidée commence par le camp d'Argelès, près de Perpignan, une longue plage ceinte de barbelés où les Besson, les Hortefeux de l'époque, incarnés par le président du Conseil Daladier, décidèrent, en toute démocratie, d'interner les étrangers indésirables. En l'occurrence les Espagnols républicains défaits par un général putschiste, Franco, au nom de la paix des chaumières. Civils demeurés fidèles au gouvernement légal, femmes, enfants, vieillards, combattants, parmi lesquels de nombreux blessés, malades, engagés volontaires dans les Brigades internationales, ils seront 500 000 à déferler à pied vers la frontière du Perthus, hagards d'épuisement et de faim, croyant dans le pays des droits de l'homme. On leur dépêcha gendarmes et goumiers à cheval de notre armée d'Afrique, pour cantonner sur la plage ces « fauteurs de troubles » potentiels. « C'était le mois de février, racontent des survivants aux cheveux blancs. On creusait des trous dans le sable. On s'y glissait à quatre ou cinq. La tramontane nous projetait dans la figure les petits graviers de la plage. C'était horrible. Nous étions cent mille. » Le 3 septembre 1939, la guerre est déclarée. Le pacte d'alliance entre Hitler et Staline est signé. Dès lors le Parti communiste est interdit. Tout ce que la police peut rafler de sympathisants, puis de syndicalistes est interné. S'y ajoutent Allemands et Autrichiens antinazis, déjà persécutés dans leurs pays, tous les étrangers, suspects parce que étrangers.

La plupart sont passés par les centres de rétention comme on ne disait pas encore, de Roland-Garros ou de Colombes, avant d'être expédiés vers le sud de la France, dit zone non occupée depuis le mois de juin 1940 et l'armistice signé par Pétain. Ainsi à la fin de cette année-là compte-t-on 55 000 internés. Il a fallu ouvrir d'autres camps.

Mais ce fut après les lois antisémites et la visite à Paris, le 5 mai 1942, du patron SS Heydrich que fut notable un changement de clientèle. Et de destination. La zone sud ayant disparu, tout ce qui était juif fut regroupé dans les camps de triage comme Pithiviers, Châteaubriant.

Drancy surtout, avant la destination finale, Auschwitz et autre Birkenau. Entre 1942 et 1944, sur 75 000 déportés, 2 500 ont survécu.

Ensuite, la république revenue, on enterra à Drancy les suspects de collaborationnisme et de marché noir. Le dernier interné fut libéré en mai 1946. Et on ne parla plus de rien.

Parce que la France avait eu honte de découvrir ce que la démocratie avait commencé en 1938. Et ce que Vichy sous pression allemande avait accompli contre des concitoyens accusés d'avoir pollué la France en attendant le redressement moral.

GURSm20EmorialVuDalleBetonXL.jpg

 

 

07:59 Écrit par Pataouete dans La poulitique | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : camps, 1938, 1946, argelès