Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

07 novembre 2009

Vidéo amusante, en pataouète.

Une vidéo amusante en Pataouete. les textes sont extrait des chroniques algéroises d'Edmond Brua.

 

07:45 Écrit par Pataouete dans L'Algérie | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : algérie, pataouete, brua, philippeville, skikda

05 novembre 2009

L'accent c'est la marque de Fabrique

Cette fois, je vous propose une vidéo ou le Pataouète est parlé.

Cependant, l'auteur-interprète est originaire de Philippeville (lien), aujourd'hui Skikda, dans l'est algérois. Je pensais que le Pataouète était le langage parlé à Alger, voir à Bab-el-Oued. Il semble par ce témoignage que l'usage en soit plus répandu dans toute l'Algérie "francophone".

"Chers amis,
L'accent, c'est la marque de fabrique. Le nôtre ne déroge pas à la règle, c'est un peu le pays qui nous suit ; alors, grâce à SKIKDAMAG, venez-vous replonger un moment dans cette ambiance si particulière qui n'appartient qu'à nous.
A bientôt pour de nouvelles aventures.
Amitiés
Jacky Colatrella"

07:40 Écrit par Pataouete dans L'Algérie | Lien permanent | Commentaires (30) | Tags : algérie, pataouete, accent

03 novembre 2009

Alain Souchon, nostalgique de l'Algérie

Evocation de Sidi Ferruch et de L'algérie par Alain Souchon. Interview réalisé par Afriktv.

11:44 Écrit par Pataouete dans L'Algérie | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : algérie, souchon;sidiferuch

28 octobre 2009

L’Association d’Ancien Appelés en Algérie Contre la Guerre

Au hasard d’un « Zapping » J’ai fait connaissance avec une association d’Ancien Appelés en Algérie.

 

L’Association d’Ancien Appelés en Algérie Contre la Guerre, (le site).

 

plac1.jpg

 

Au delà de la volonté humanitaire et de la redistribution de leurs Rentes d’anciens combattants qu’ils estiment « Devoir » à l’Algérie, cette association témoigne par des vidéos ou des interventions dans les écoles des drames de l’Algérie Française et des horreurs de la Guerre.

 

Avant de vous inviter à visionner la Vidéo je tiens à rappeler quelques chiffres :

Þ    2.000.000 de Bidasses français appelés, ou rappelés, ont participé aux opérations de « maintien de l’ordre » en Algérie de novembre 1954 à juillet 1962. A raison de 27 à 30 mois de leur jeune vie.

Þ    30.000 y ont perdu la vie.

Þ    350.000 auraient été suivis en psychiatrie pour des troubles plus ou moins importants. Certain ayant fini leur vie en Hôpital Psychiatrique.

 

Les images d’époque, souvent « amateurs » et les témoignages de ce reportage m’ont bouleversé.

 

La condition humaine et sanitaire dans laquelle vivaient des hommes et des femmes à la fin des années 60 sur un territoire français.

La manière appliquée pour dissoudre manu militari des villages classés en Zone Interdite, évacués en 48 heures et détruits ensuite au sol ou par l’aviation.

Enfin, et surtout, par l’émotion unanime des témoins évoquant les scènes de torture, de viol et d’exécution sommaire auxquelles ils ont été, contraints ou forcés, tenus à participer ou à assister.

 

Je vous incite vivement à visionner la vidéo condensé du film qui est encore diffusé ces jours-ci sur France O.

 

Je ne suis pas certain de pouvoir vous la proposer sur ce blog, je maitrise mal les images de Dailymotion. Sinon, vous pouvez la voir en page d’accueil du Site ou sur le Lien : http://www.dailymotion.com/video/x8w8zk_4acg-donner-un-se...

 

Mon dieu quel malheur la guerre !

 

Y'a é ça marche Merci Nono !

                                           
                                                        
 

16:39 Écrit par Pataouete dans L'Algérie | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : algérie, 4acg, anciens appelés

24 octobre 2009

Les Z’Urbains.

Les Z’Urbains.

 

Dès leur débarquement sur la plage de Sidi Ferruch, les troupes françaises n’avaient qu’un but : Alger.

 

Au début de mes élucubrations je publiais un film sur Alger en 1896 qui en a surpris plus d’un.

 

casba la citadelle.jpgA l’origine Alger c’était surtout la Casbah, le Port, et une suite de palais mauresques. Peu à peu, la ville se construit par cercles concentriques autour d’un axe central : La Grande Poste. Il s’agit en fait d’un bâtiment construit en 1905 mais de style mauresque.

Les immeubles et les voiries sont largement inspirés du Baron Hausmann mâtinés d’une part méditerranéenne. Evidemment, le quartier central est essentiellement habité par les classes bourgeoises et leur personnel de maison et de service. Plus on s’éloigne et plus on retrouve les classes ouvrières. Classique quoi.

En 1920, Alger est reconnue 2ème ville de France, après Paris bien entendu mais devant Lyon et Marseille sa jumelle.

IMG_2923.JPGLes « Indigènes » n’ont pas le même statut que leurs coreligionnaires ruraux. Ils ne sont pas asservis mais urbanisés. Oh ! bien sur, les médecins, pharmaciens, avocats ou journalistes d’origine magrébine sont rares. Mais ils existent. Je pense toutefois qu’ils sont originaires des grandes familles régnantes avant la Conquête.

Il faut signaler une importante catégorie commerçante. Toutes, ou pratiquement toutes, les épiceries sont tenus par des Mozabites (Moutchou), originaire du M’Zab région aux limites du Sahara, je détaillerais plus tard. Sur les marchés, les étals de Fruits et Légumes sont gérés, de génération en génération, par des Indigènes. D’autres commerce de Proximité sont aussi servis par des originaires. Plus le commerce devient « technique » moins il est servi par des indigènes et ne parlons pas des charcuteries !

Le reste des travailleurs indigènes est ouvrier du public ou du privé. Plutôt en bas de l’échelle sociale. Certain peuvent atteindre le niveau encadrement. Ils existent mais ils sont rares. Facteurs, éboueurs, balayeurs, toutes les professions de service sont occupées par des Indigènes.

1128906106_4afdc94fd1.jpgIls sont donc intégrés à la société industrielle et de service. Ils vivent dans des immeubles corrects, à la norme du début du 20 ème, les enfants peuvent fréquenter l’Ecole Publique autant que ce que le petit métropolitain issu de la classe ouvrière peut la fréquenter à l’époque. Les femmes sont centrées sur leur foyer ou assurent des tâches ménagères dans les familles bourgeoises. La condition féminine n’est pas flatteuse mais finalement seul le port du voile (le Haïk) peut distinguer les communautés « ouvrières ».

Au niveau du langage, le Sabir, langue mêlant l’Arabe et le Français se développe. Ce n’est pas tout à fait le Pataouète qui lui est plutôt européen mais l’intégration fera un mélange de ces 2 langages.

 

Lors de mon passage à Alger ou lors de l’écoute de reportages, j’ai toujours été surpris par la qualité du français parlé par les « Vieux ». Même de vieilles dames très âgées, épouse d’ouvrier, s’exprime toujours aujourd’hui dans un français classique hélas peut usité de nos jours par nos contrés. De plus, comme partout, les néologismes sont français ou anglais. Cela donne des conversations amusantes : « Bla Bla Bla Télévision, Bla Bla Bla Téléphone,… ».

 

IMG_2713.JPGNous devons donc constater une société qui évolue avec son temps, selon des principes de Classes et non de Castes, même si les « Colons » sont encore sensibles aux discours de supériorité et ont une place plus élevé sur l’Echelle Sociale. Une société qui s’urbanise au même rythme que les citées métropolitaines, quelles que soient les catégories et les origines sociales.

 

Une dernière pensée : étant donné ce maillage, cette imbrication sociale, lorsque d’aucun de quelque coté qu’il soit, voulu déstabiliser cette société, imaginez le chaos que cela peut représenter et les irrémédiables rancœurs…

07:37 Écrit par Pataouete dans L'Algérie | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : algérie, alger, pataouete