Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

09 janvier 2010

Algérie, les années Pieds-Rouges

Vous qui me suivaient depuis l’origine vous savez que mon propos essentiel est l’Algérie, avant, pendant et après.

 

Lors de mon dernier voyage à Alger, avec mon fils, j’ai exprimé l’idée d’une recherche sur ces français d’Algérie qui ont fait le choix de vivre en Algérie indépendante. J’ai moi même suivi les copains de mon père mais leur séjour fût de courte durée.

 

Dans mes chaussures j’ai trouvé un livre de Catherine Simon intitulé :

 

Algérie, les années Pieds-Rouges

Des rêves d’indépendance au désenchantement (1962-1969)

 

Je ne l’ai pas encore lu mais cela ne saurait tarder et il m’étonnerait fort que je ne vous en reparle pas.

 

En attendant mes extraits ou commentaires, je vous propose de découvrir ce livre.

 

Les années Pieds rouge.jpg

Grand reporter au quotidien Le Monde,

où elle est entrée il y

a plus de vingt ans, Catherine Simon en

a été la dernière correspondante à Alger au début des années 1990.

 

 Que s'est-il passé après l'indépendance de l'Algérie en 1962 ? À quoi ressemblait le pays au sortir de la guerre, une fois disparus les bateaux des pieds-noirs, une fois l'improbable tandem Ahmed Ben Bella/Houari Boumediene installé au pouvoir? Quelles ont été les espérances de ces années-là, qui résonnaient des mots de révolution, de socialisme, d'autogestion? En quoi éclairent-elles le destin de l'Algérie et de ses relations avec la France? Fort mal connue, cette période est, pour la première fois, retracée dans ce livre, à travers la mémoire vive d'étrangers « amis de l'Algérie nouvelle », français le plus souvent.

Qu'ils soient médecins, instituteurs, artistes ou journalistes, qu'ils souhaitent « réparer les dégâts» du colonialisme ou qu'ils rêvent de révolution mondiale, tous se veulent du bon côté du monde. Plus précisément : du tiers monde et de ses chambardements. « Alger, c'était La Havane », résume l'un de ceux qu'on désigne sous le terme de «pieds-rouges». À travers leurs récits, une société se révèle. On y croise des équipiers de la Cimade et des coopérants, on y suit les aventures de la Cinémathèque d'Alger, les pérégrinations des instituteurs du bled. On y entend aussi les témoignages des torturés du colonel Houari Boumediene et les mots, terribles, du désenchantement.

Le coup d'État de Boumediene, le 19 juin 1965, a signé la fin d'un cycle. Le festival panafricain d'Alger de 1969 clôt symboliquement cette période: c'est sur ce «feu d'artifice» que s'achève le livre-enquête de Catherine Simon, solidement documenté et fondé sur les témoignages de dizaines d'acteurs de l'époque. Il est la fresque d'une époque, d'un pays, d'une aventure humaine.

 

 

07:47 Écrit par Pataouete dans L'Algérie | Lien permanent | Commentaires (7) | Tags : algérie, pieds-rouges

04 janvier 2010

De quoi 2010 sera fait sur Pataouète ?

En ce début d’année, petite note de Bilan et perspectives pour Pataouète…

 

Bilan :

IMG_3528.jpgTout d’abord, le nombre de visiteurs et de pages lues par mois a connu une croissance « exponentielle » pour atteindre, les 3.200 visiteurs, dont 1.000 visites uniques en Décembre. 6.000 pages lues, toujours par mois et enfin, 2.000 commentaires ont été posés depuis le mois de Mars, début de l’activité de ce blog.

Cela dépasse toutes mes espérances et m’aide à persister et à diversifier mes publications.

Merci à tous et n’hésitez pas à laisser des commentaires, traces de votre passage et de votre opinion relative à mes écrits.

 

Albert Camus

Albert Camus tablier noir 1920.jpgDans mes perspectives je dois commencer, aujourd’hui, date anniversaire de son décès, par évoquer mon célèbre compatriote et la discussion autour de son éventuelle entrée au Panthéon.

 

Algérie

Femmes juives.jpgBien sur, je poursuivrais ma réflexion. J’ai reçu beaucoup de cadeaux pour ces fêtes qui devraient alimenter mes élucubrations. En particulier, l’Orientalisme avant et pendant la conquête française, et ces français d’origine qui sont restés en Algérie après l’indépendance, par conviction politique, et que l’auteur à dénommé : « les Pieds-Rouges » !

 

Utopies

IMG_2127.JPGJe poursuivrais mes démarches pour apporter ma contribution à l’évolution altermondialiste de notre planète et de ses populations. Je pense que mes lecteurs ont désormais compris que je regrette infiniment la gestion économique et politique de notre planète, et que mes rêves utopiques me conduisent vers une société mondiale de Liberté, d’Egalité et de Fraternité…

 

Voyages

Bien entendu, j’ai toujours l’intention d’emmener mes potes de l’équipage vers des traversées virtuelles d’Utopie. J’aimerais même accroitre le nombre d’équipier. Plus on est de fous, plus on rame…

Mais je tiens beaucoup aussi à reprendre mes voyages réels et à vous les faire partager.

IMG_1883.JPG

11:16 Écrit par Pataouete dans Mes humeurs | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : camus, algérie, utopies, néo-libéralisme

17 novembre 2009

Un Général Non-violent : de Bollardière

Jacques Pâris de Bollardière, né le 16 décembre 1907 à Châteaubriant en Loire-Atlantique et mort le 22 février 1986 au Vieux-Talhouët, Guidel dans le Morbihan, était un officier général de l’armée française, combattant de la Seconde Guerre mondiale, de la guerre d'Indochine et de la guerre d'Algérie. C'est également une des figures de la non-violence en France.

Jacques de Bollardière est l'un des Français les plus décorés de la Seconde Guerre mondiale : grand officier de la Légion d'honneur, compagnon de la Libération, deux fois décoré du DSO (Distinguished Service Order), etc.

Engagement contre la torture en Algérie

debollardiere-2a911.jpgJacques de Bollardière est le seul officier supérieur à avoir condamné ouvertement l'usage de la torture pendant la guerre d'Algérie : il dénonce « certains procédés » pratiqués par une partie de l'armée française dans la recherche du renseignement lors de la guerre d'Algérie. Sa prise de position publique lui vaut une sanction de soixante jours d’arrêt de forteresse à La Courneuve.

Il écrit quelques années plus tard : « Je pense avec un respect infini à ceux de mes frères, arabes ou français, qui sont morts comme le Christ, aux mains de leurs semblables, flagellés, torturés, défigurés par le mépris des hommes ». Il soutient Jean-Jacques Servan-Schreiber dans sa dénonciation de la torture.

« La guerre n’est qu’une dangereuse maladie d’une humanité infantile qui cherche douloureusement sa voie. La torture, ce dialogue dans l’horreur, n’est que l’envers affreux de la communication fraternelle. Elle dégrade celui qui l’inflige plus encore que celui qui la subit. Céder à la violence et à la torture, c’est, par impuissance à croire en l’homme, renoncer à construire un monde plus humain. »

Relevé de son poste, il est ensuite nommé adjoint du général commandant supérieur des forces armées de la zone de défense AEF-Cameroun puis à Coblence, en Allemagne, des postes honorifiques qui l'éloignent du commandement. Il démissionne au moment du putsch des Généraux (avril 1961), n'ayant pu obtenir de poste en Algérie, comme il le souhaitait.

Il déclare à cette occasion : « le putsch militaire d’Alger me détermine à quitter une armée qui se dresse contre le pays. Il ne pouvait être question pour moi de devenir le complice d’une aventure totalitaire. »

Non-violence

800px-Lanza_muller_bolardiere.jpgJacques de la Bollardière (à droite) sur le plateau du Larzac, protestant contre l'extension du camp militaire, dans les années 1970. A sa gauche, les philosophes non-violents Jean-Marie Muller et Lanza del Vasto.

Pendant deux ans, il travaille comme attaché de direction dans l'entreprise de construction navale La Perrière à Lorient.

Il devient un membre actif du Mouvement pour une alternative non-violente (MAN) avec sa femme Simone. Il participe au mouvement de défense du Larzac menacé par l'extension d'un camp militaire. Le 17 juillet 1973, il est arrêté au large de Mururoa alors qu’il manifeste de façon non-violente contre les essais nucléaires atmosphériques (et plus généralement contre la dissuasion nucléaire). La marine française arraisonne son voilier, le Fri, alors qu'il est en dehors des eaux territoriales (mais à l'intérieur du périmètre de sécurité délimité en vue d'un essai). Le « commando Bollardière » est composé de Jean Toulat, Jean-Marie Muller et Brice Lalonde.

Il est également président de l'association Logement et promotion sociale de 1968 à 1978, membre d'associations régionalistes bretonnes et théoricien de la défense civile non-violente. Ces convictions sont indissociables de sa foi chrétienne.

À l’occasion de la loi de réhabilitation des militaires putschistes de 1982, certains officiers ayant résisté au putsch sont également réintégrés dans les cadres ; trouvant ce parallélisme déplacé et ce geste bien tardif, le général de Bollardière refuse le même traitement.

Décédé dans sa résidence du Vieux-Talhouët le 22 février 1986, il est inhumé à Vannes.

07:40 Écrit par Pataouete dans L'Algérie | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : algérie, de bollardière, non-violence

16 novembre 2009

Engueulade pataouète

 Scéne de ménage entre Lucette Sahuquet et Robert Castel.

 

 

07:39 Écrit par Pataouete dans L'Algérie | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : algérie, pataouète, castel, sahuquet

14 novembre 2009

Choucroute de Mostaganem

Aujourd'hui c'est Choucroute !

Mes copains alsaciens, ne révez pas... de Mostaganem !

"Chers amis,
Un peu d’humour n’a jamais fait de mal à personne !
Alors je vous souhaite un bon appétit en consommant cette « Choucroute en provenance de Mostaganem ».
A bientôt,
Bien amicalement"
Jacky Colatrella

07:37 Écrit par Pataouete dans L'Algérie | Lien permanent | Commentaires (7) | Tags : algérie, choucroute, mostaganem