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30 avril 2011

Même pour le 1 mai, les cloches vont a Rome ?

jp2.jpgDemain, nous passerons du mariage princier à la béatification de Jean Paul II. Etant donné que JPII a, à lui tout seul, béatifié et sanctifié autant de personnages que l'ensemble des papes qui l'on précédé, cela parait normal que l'on pense à lui. Cependant, cela commence à ressembler à la Légion d'Honneur. Plus y en a et moins on y croit. Sancto subito qu'ils disaient. La date a-t-elle été choisie par hasard ? ou doit on y voir une volonté de récupération de la Fête du Travail ?

Que les Catholiques se précipitent à Rome cela aussi me parait normal. Que Monsieur François Fillon et sa famille profite du WE du 1 Mai pour visiter Rome, éventuellement qu'il profite de ses connaissances pour y être logé et placé au plus près de l'Autel, tant mieux pour lui.

MAIS, qu'il indique qu'il va y représenter la France, il y a assez d'hommes d'église pour cela ? Surtout, la Fille ainée de l'église, alors là ! Ma fibre Laïque m'hérisse le poil et je pense être suivi par tous les "Hussards de la République".

NON, le premier ministre de la France Laïque n'a pas à la représenter officiellement, surtout après le débat encore tout récent, pour une cérémonie catholique.

Heureusement, 2 petits événements me consolent. Sarko n'a pas été invité au mariage princier et il n'ira pas pavaner avec Berlusconi non plus !

Préparez vos chaussures et bonne Manif'.

Si vous souhaitez plus d'info sur le sujet de la Béatification, je vous propose le lien suivant.

29 avril 2011

Gauche Droite ! Au Mur !

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Mais les français, rassasiés des coups médiatiques de la dernière présidentielle et agacés par le recours systématique aux techniques de communication du Président, n'en peuvent plus de ce qu'ils vivent. Tout le Monde a appris à se méfier des sondages et de l'Orientation qu'ils donnent aux événements.

Ce n'est pas de not' faute, c'est la crise ! Mais c'est la quantième crise que vit l 'économie capitaliste libérale, ultra ou Néo ?

Les premières ont amené les deux guerres mondiales, à la suite de Yalta et du Plan Marshal, les 2 blocs se sont affrontés mais celui de l'Ouest a assis la prédominance absolue de Wall Street, de la World Company, du Dollar et du Pétrodollar. La dernière est une crise financière, on ne parle plus de production mais d'échange d'argent, parfois, souvent?, virtuel. Les US aussi se cassent la figure et la seule réponse a été des prêts étatiques sans pour autant imposer des règles aux banques qui ont repris de plus belle.

Le seul pays qui s'en sort, et qui s'en sort très bien est la Chine. Qui dispose d'autant de réserve d'Or que les US ont de dettes. Un régime pseudo communiste, dictatorial qui s'assoit sur les Droits de l'Homme et exploite les travailleurs mais a ouvert son économie au capitalisme et qui est devenu, les US viennent d'être déclassés par les agences, le premier pays mondial.

Le Capitalisme Industriel du XIXème siècle, a traversé cahin-caha le XXème en perpétuelles guerres mondiales, coloniales ou post coloniales. Au XXIème, malgré son prix Nobel, nous n'arrivons plus à compter le nombre de conflits où les US et leurs partenaires, à géométrie variable, sont engagés.

Le Monde ne va pas au Mur, il EST dans le mur. Comme vient de déclarer notre Président, même si je ne le crois pas le moins du monde, le Système est mort. Il nous faut inventer un nouveau système mondial. Un système basé sur l'Homme en non l'Argent. Mais comment espérer des idées nouvelles lorsqu'un siècle de générations d'étudiants en économie ont été calibrés dans le moule unique du Libéralisme ?

Doit-on attendre un nouveau messie un Jésus ou un Marx ? Je ne le crois pas !

Doit-on espérer la colonisation mondiale par la Chine, pas très sympa pour nos enfants !

Une dernière et définitive crise pétrolière qui réduirait la population mondiale de moitié ? (voir note ICI)

Un "Déluge-Tsunami" mondial aux mêmes effets ?

En France, pour le moment, seul le candidat de la Gauche de la Gauche a émis un début de propositions. Certainement critiquables ou insuffisantes mais qui ont le mérite d'exister. Ailleurs, la Droite de la Gauche ne pense qu'à la candidature pour la candidature du candidat. La Gauche de la Droite commence à souhaiter une primaire et le sortant est en train de virer à Gauche de la Droite, mais pas la même, la Droite de la Droite pérore ou est rejoint par l'autre Gauche de la Droite. Mais tout cela ne fait pas beaucoup de propositions ni d'action. Et de toute façon, on sait qu'ils ne respectent rien !

Alors ? Peut-être que les révolutions orientales !

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27 avril 2011

Gauche Droite ! que sont les élites devenues

Que sont les élites devenues ?

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Edouard Hérriot

Si ce n'est déja fait, voir d'abord la note d'hier.

On est passé de l'époque des notables locaux, porteurs d'Idéal, à celle des leaders formatés par les grandes écoles (ENA, Sciences PO,…) et des conseillers en com.

Il y a quelques décennies, la droite recrutait fréquemment ses leaders parmi les notables locaux. Ils portaient parfois en eux un paternalisme détestable, mais s'impliquaient largement, et souvent généreusement, dans la vie locale.et les administrations territoriales. Les élus de Gauche, jusqu'à la génération des Mauroy, Badinter, Bérégovoy, Delors, étaient souvent passés par le monde associatif et le militantisme syndical. Ces expériences leurs donnaient une épaisseur et une hauteur de vue. Ils étaient souvent porteurs d'un Idéal, vecteurs d'idées qu'ils défendaient avec passion.

A la gauche de la Gauche, les ouvriers, les prolétaires, avaient le PCF pour les représenter, avec ses organisations, son "école", et des leaders qui parvenaient à passer dans les médias, il n'y a plus personne pour les représenter.

"La politique sans le peuple" ?

En effet, ces élus arrogants ont montré avec le traité constitutionnel européen, en 2005, qu'ils s'assoient sur le vote du peuple si celui-ci ne répond pas bien lorsqu'on le questionne, d’où l'emploi de leurres pour les détourner de leur quotidien et les jeter dans les bras accueillants de Marine. (Immigration, islam, voile, Prime,…)

Nos leaders aujourd'hui sont tous formatés dans les mêmes Ecoles (Sciences Po, ENA,…) Ils choisissent leur camp et attendent patiemment qu'au contact de leurs ainés, leurs ailes poussent. Très rapidement, leur ego aiguisé par leurs études et leurs relations les font croire à un destin national. Point d'idéal, de densité, de vue à long terme. Sans véritable passé, ils n'en n'ont pas les moyens. Leur horizon politique s'arrête au prochain objectif électoral à leur projet de carrière (municipal ou national). Pour pallier cette insuffisance, ils ont recours aux conseillers en Communication dont ils attendent tout.

Vendredi la suite...

 

26 avril 2011

Gauche Droite ! Les Origines.

 

Non, je ne veux pas aujourd'hui vous faire marcher au pas !

Je voudrais vous faire librement promener, pendant cette semaine, autour de mes idées relatives à la Droite et la Gauche, quelques fois, je me suis inspiré de quelques articles de Marianne et surtout du courrier des lecteurs.

Origines.

Gauche-Droite

 

Je voudrais d'abord vous rappeler les origines de cette distinction lorsque l'on parle de politique et avec le Quinquennat, on en parle tout le temps !

Après la révolution, le Roi présidait encore les travaux de l'Assemblée lorsque vint au débat le Droit de Véto de ce même Roi (Louis XVI, intact) après une discussion que l'on imagine houleuse, le Roi finit pas passer au Vote. Il demanda que tous les députés qui souhaitaient le maintien de ce dernier pouvoir du Roi se déplacent vers sa droite et les opposants vers sa gauche. C'est peut-être la seule fois ou la Gauche l'emporta et le Roi perdit son droit de véto.

Cette pratique perdura jusqu'à nos jours ou l'on place toujours dans un hémicycle les députés de la Gauche du Président à sa Droite. Et nous voila de Gauche ou de Droite. En résumé, la Gauche d'Action, de Progrès et la Droite de conservatisme, de réaction.

Mais, comme j'ai essayé de le démontrer dans la note (ICI) à propos des Républiques, la faible participation du peuple aux élections des 1ere et 2eme, amena des assemblées, rapidement dissoute ou réduite par les retours des Monarchies et des Empires. Il fallut la débâcle de Sedan pour qu'enfin la République s'installe vraiment. Mais quelle république puisque en fait les monarchistes de tous bords étaient majoritaires mais par crainte du Peuple et de ces émeutes, (Les Communes) il fallut bien admettre que finalement la République était un moindre mal. C'est donc dans ces conditions que vit le jour "le Gouvernement de Concentration", mot qui désigne dans les débuts de la République l'Union des gauches au gouvernement puis, après 1914, la combinaison inverse, celle des centres.

Gouvernement de concentration c'est-à-dire de combinaisons ministérielles rapprochant, je réclame toute votre attention,

la Droite de la Gauche et la Gauche de la Droite contre la Gauche de la Gauche et la Droite de la Droite. Autrement dit, on vise le Centre contre les Extrêmes. Mais ce centre est virtuel puisque nous avons évolué vers le bipartisme et il faut remarquer que la plupart du temps ceux qui se proclament du Centre votent à Droite et les Gouvernements de Gauche sont du Centre (à ce propos il n'y eu jamais que 17 ans de gouvernement de gauche depuis la Révolution, j'occulte toujours la 4ème bien vaseuse). Je publierai bientôt une article de Jacques Julliard intitulé : Le Centre, ce pays où l'on n'arrive jamais.

15 avril 2011

Les épines et les roses de Robert Badinter

Livre Badinter.jpgTrente ans après l’élection de Mitterrand et sa nomination à la Chancellerie, Robert Badinter évoque dans ce livre son activité place Vendôme. Nommé garde des Sceaux , il propose « au nom du gouvernement de la République » d’abolir en France la peine de mort, c’est chose faite le 30 septembre 1981. Il porte également des projets de loi issus des 110 propositions du candidat Mitterrand :
 suppression des juridictions d’exception comme la Cour de sûreté de l’État et les tribunaux des Forces armées en temps de paix ;
 permettre à tout justiciable d’intenter un recours devant la Commission et la Cour européenne des droits de l’homme ;
 amélioration du droit des victimes (cf. la loi du 5 juillet 1985 sur les accidents de la circulation) ;
 développement des peines non privatives de liberté (instauration des jours-amendes et des travaux d’intérêt général pour les délits mineurs) ;
 amélioration de la condition des détenus, etc.

Robert Badinter replace avec précision le lecteur dans la France des années 1980 : terrorisme de tous bords, premières émeutes dans les banlieues, surpopulation carcérale, etc. Batailles politiques, confrontations avec les médias, incompréhensions de l’opinion publique, le combat fut rude. Mais, au fil du temps, la "solitude du coureur de fond" s’estompe et il devient le symbole de l’action de la gauche au pouvoir. Epris d’histoire, nourri par la réflexion universitaire et l’expérience judiciaire, sa conviction pendant ces années est absolue : la grandeur et l’influence de la France sont pour lui à la mesure de son rôle au service des libertés et de la justice ; tel a été le fil conducteur de toute son action en politique.

Heureusement qu'il y eu Badinter pour étayer le Bilan de Gauche des années Mitterrand.

07:30 Écrit par Pataouete dans La poulitique, Livre | Lien permanent | Commentaires (23) | Tags : badinter, epines et roses