18 juin 2011
Mohamed VI offre au Maroc "une révolution tranquille"
Le roi Mohamed VI, entouré de son fils Moulay El-Hassan (à gauche) et de son frère Moulay Rachid, va présenter le projet de réforme constitutionnelle au peuple marocain.AP
Pour ma part, cela me semble une bonne chose pour faire évoluer le Royaume du Maroc vers une liberté constitutionnelle du type de la Grande Bretagne.
Qu'est-ce que l'histoire nous apprendra surtout par rapport à la corruption ?
Qu'en pensez Vous ?
20:48 Écrit par Pataouete dans La poulitique, Républiques citoyennes | Lien permanent | Commentaires (7) | Tags : mohamed vi, constitution, m6
01 juin 2011
Un bon dessin vaut
07:54 Écrit par Pataouete dans La poulitique, Mes humeurs | Lien permanent | Commentaires (16) | Tags : cesium, traces de sperme
16 mai 2011
1981-2011: Mitterrand et… les «Trente foireuses»!
Des émissions sur l’arrivée de «Tonton» Mitterrand à l’Elysée, les Français en ont mangé matin, midi et soir. Jusqu’à l’indigestion. Mais toutes ces émissions semblent être passées à côté de quelque chose d’essentiel. Et si son accession à la Présidence de la République marquait le début d’une nouvelle ère, une période non encore identifiée par les historiens et que l’on pourrait baptiser les «Trente foireuses»? Retour sur les trois dernières décennies politiques avec ce court film de Laurent Sciamma.
07:26 Écrit par Pataouete dans La poulitique | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : mitterand, les trentes foireuses
09 mai 2011
Immigration, les 4 vérités qui dérangent.
Evolution des flux d'entrée selon leur motif, Pays tiers à UE. En Milliers
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2005 |
Pic intermédiaire + année |
2010 |
Motif familial |
94.3 |
98.7 (2006) |
84.1 |
Etudes |
44.7 |
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65.8 |
Motif économique |
24.2 |
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31.5 |
Asiles |
10.6 |
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8.4 |
Le motif familial est difficile à interpréter : Femmes au Foyer ou a la recherche d'un Emploi ? (RE)
Enfants à scolariser ou à la RE
En tout cas, baisse de 10.2 milliers.
Etudes, que la France accueille +21.1 milliers d'étudiants me convient.
Motif économique, c'est là que l'on retrouve l'essentiel des demandeurs d'emplois +7.3
Asile : nous avons accueillis 2.2 demandeur d'asile en moins en 5 ans.
La liste des emplois ouverts à l'immigration fait plus de place aux agents de nettoyage africains qu'aux biologistes Américains.
La Gauche critique les choix de Sarkozy et son inefficacité. Mais ses propositions brumeuses n'offrent pas encore une alternative.
Extrait du Canard Enchainé :
"Pour Sarkozy et Berlusconi, tous les chemins ne mènent pas seulement à Rome, ils conduisent aussi au néo populisme et à la xénophobie assortie. Dans les deux cas, ce ne sont pas eux qui choisissent l'itinéraire, mais leurs extrêmes droites respectives. Eux courent derrière le FN, pour l'un, et la Ligue du Nord, pour son collègue transalpin. Car, au-delà des bisbilles de patriotisme économique sur Parmalat ou EDF et des divergences de vues sur Kadhafi, à la réunion de Rome, il était surtout question de parler d'immigration, pour des raisons qui doivent moins à la réalité chiffrée qu'à l'électoralisme grossier.
Sarko comme Berlu ont en commun une cote de popularité au 36" dessous et une extrême droite qui pousse à la roue. Le fait qu'en Italie l'Alliance de Gianfranco Fini soit au pouvoir avec Berlusconi ne change pas grand-chose à l'affaire, ce dernier est, comme Sarkozy, poussé à la surenchère. Et c'est évidemment avant tout pour ces motifs que l'un et l'autre font vibrer la grosse corde électoralement sensible du "fardeau " de " l'immigration clandestine massive", de "l'afflux majeur aux portes de l'Union ". C'est pour les mêmes raisons qu'ils parlent, pour limiter la libre circulation des1migrants tunisiens qui affluent en Europe, de faire revoir par Bruxelles les accords de Schengen.
S'en prendre à l'Europe et à ses règlements fait partie de la même stratégie. Taper sur Bruxelles tout en hurlant à l'envahissement et au " tsunami », succès garanti. Ou au moins escompté. Tout est bon pour essayer de reprendre la main et de se requinquer la popularité !
Le problème est que les chiffres ne corroborent en rien ni l'efficacité de cette tactique ni la réalité de ce que le poète Guaino nomme "le poids des flux migratoires ». D'abord l'afflux des immigrés de ce " printemps arabe », que l'on soutient de loin, à condition que ceux qui le font n'arrivent pas chez nous, n'a rien d'ingérable. Moins de 30 000 personnes ce n'est pas un déferlement dans des pays qui en voient passer dix fois plus.
Ensuite, la France reste l'un des pays européens où l'immigration est la plus faible. Quant à répéter que cette immigration est une menace pour l'emploi, il est avéré, jusqu'au Medef, que les immigrés occupent en priorité les emplois les plus pénibles, les plus précaires et les moins bien rémunérés, ceux sur lesquels les chômeurs français n'ont pas tendance à se ruer. Mais, on l'aura compris, l'important en France comme en Italie n'est pas de se pencher sur les statistiques, c'est de faire du bruit.
Après des semaines de fâcheries, une grande réconciliation sur le dos des accords de Schengen et de l'immigration comme une lettre commune à Bruxelles ont tout pour plaire. Et faire oublier la désaffection et l'insuccès de Sarkozy et les affaires, les frasques et le procès de Berlusconi. L'alliance de l'ex-ami du Bling-Bling et celui du bunga-bunga!
Il n'est pas certain pour autant que l'affaire donne des résultats, mais Sarkozy et ses services pensent déjà à la suite. Après le chemin de Rome, ils parlent de prendre celui de Benghazi. Le chef de guerre juste derrière le pourfendeur de l'immigration, au moins sur la photo ça devrait être bon.
Erik Emptaz. Le Canard Enchaîné.
07:51 Écrit par Pataouete dans La poulitique | Lien permanent | Commentaires (11) | Tags : immigration
04 mai 2011
Le centre, ce pays où l'on n'arrive jamais
PAR JACQUES JULLIARD
En politique, comme en géométrie, ce qui fait l'originalité du centre par rapport à tous les autres lieux, c'est que c'est un point unique. Ou, du moins, qu'il devrait l'être. Ce n'est pas le cas dans la France d'aujourd'hui. Quatre candidats virtuels pour une seule niche: Borloo, Bayrou, Morin, Villepin. Sans parler de Nicolas Hulot, sorte d'écolo mâtiné de centrisme. Tout cela ne constitue pas un centre, mais un hémicycle à soi seul.
A chaque élection présidentielle, c'est la même rengaine et la même illusion: le centrisme serait la poule aux œufs d'or ! Oui, mais on s'aperçoit vite que c'est une poule qui ne pond pas! C'est ainsi que Lecanuet a été battu par de Gaulle, Poher par Pompidou, Chaban par Giscard (1), Barre par Chirac, Balladur par Chirac derechef, Bayrou par Sarkozy. Contrairement à la légende, la présidentielle ne rabote pas les angles.
Au contraire: elle les aiguise ! Le centrisme est en général très bon à un an de l'élection; dans les isoloirs, il se dégonfle.
Une remarque a son importance: tous les noms que je viens de citer au palmarès du centrisme, sans exception, d'hier à aujourd'hui, appartiennent à la droite. Ils en viennent, et y retournent toujours. Autrement dit, il n'y a pas de centrisme de gauche! François Bayrou, un moment tenté par cette option, a dû y renoncer, faute d'un espace politique suffisant, au profit du ni-nisme classique: haro sur la gauche, haro sur la droite! Mais deux non ne font pas un oui. La raison de cette absence d'un centrisme de gauche est simple: l'aile gouvernante du PS se tient assez proche du centre géométrique de la scène politique française pour étouffer dans l'œuf toute tentation d'aventure autonome.
Certes. il existe une gauche socialiste puissante - environ un tiers du parti - emmenée par Henri Emmanuelli et Benoît Hamon. Mais, comme celle des centristes, leur voix tend à s'assourdir à mesure que l'on approche de la présidentielle. A l'inverse, les candidats putatifs du PS, Dominique Strauss-Kahn, Martine Aubry, François Hollande et Ségolène Royal, appartiennent tous à l'aile modérée du parti. La conclusion est claire: en France, le centrisme historique - je me propose d'y revenir prochainement - a toujours été un centre droit. A cette règle on opposera, tout au long de l'histoire de la République depuis 1871, la profusion de gouvernements de concentration (2), c'est-à-dire de combinaisons ministérielles rapprochant la droite de la gauche et la gauche de la droite, contre la gauche de la gauche et la droite de la droite. Mais il s'agit là d'une formule gouvernementale, qui n'exige aucun parti centriste, au contraire. Le centre est ici le lieu, non la couleur. Une telle formule n'exige aucune communauté de destin véritable, hormis une communauté réduite aux acquêts; elle traduit seulement le souci de toute majorité gouvernementale de s'étendre au-delà de ses propres bases, pour accroître sa légitimité. Dans un système bipartisan, il ne faut pas confondre la logique électorale, qui est centrifuge, et la logique gouvernementale, qui est centripète.
Revenons à la situation actuelle. La prolifération de candidatures centristes sur le flanc gauche de l'actuelle majorité traduit évidemment la perte de contrôle de Nicolas Sarkozy sur les troupes qu'il avait su rassembler en 2007. Car la capacité de rassembler est la qualité première d'un candidat à la présidentielle. Dans ces conditions, on peut s'interroger sur la signification véritable de la tentation de Jean-Louis Borloo. De deux choses l'une: ou bien, il agit de concert avec Sarkozy en occupant le terrain, quitte à s'effacer au dernier moment pour en recevoir la récompense. Ou bien il a rompu complètement avec le président, au risque de l'éliminer au profit de Marine Le Pen, dans l'espoir de séduire un électorat en désarroi. Il faudrait pour cela qu'il apparaisse moins fantasque, plus stable et plus rassurant que Nicolas Sarkozy. Ce n'est pas joué d'avance ... Quant à représenter une alternative intellectuelle crédible, on ne saurait y croire. Neuf ans de présence quasi permanente au pouvoir l'empêcheront de se présenter en homme neuf Plus à gauche que Sarkozy avec une "fibre sociale" plus forte? Mais Sarkozy lui-même n'a cessé de jouer à saute-mouton par-dessus sa majorité, tantôt plus à gauche, tantôt plus à droite ...
Au-delà de la nature hybride du centrisme. C'est donc à un véritable processus de décomposition qu'on assiste actuellement au sein de la droite. Sarkozy, naguère grand artisan de son union, s'est révélé à l'usage son dynamiteur. Comme l'affreux jojo qui casse les jouets qu'il a cessé de convoiter. Je connais peu de gens qui possèdent simultanément un tel instinct de vie et un tel instinct de mort. Le résultat est chaque fois imprévisible et explosif C'est pourquoi il peut en sortir le pire ou le meilleur, la dérive populiste ou le redressement physique et moral d'une société aujourd'hui déboussolée.
(1) La droite a changé de champion au milieu du fleuve, En pleine campagne, elle a troqué Chaban contre Giscard,
(2) Mot qui désigne dans les débuts de la République l'union des gauches au gouvernement; puis, surtout après 1914. la combinaison inverse: l'union des centres,
16 au 22 avril 2011 Marianne
07:11 Écrit par Pataouete dans La poulitique, Républiques citoyennes | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : centre, jacques julliard