22 avril 2009
Les patronimes algériens par Fellag
Il s'agit d'une vision toujours humoristique de la façon dont les Algériens ont été affublés d'un nom patronimique qui n'était pas dans leurs coutumes.
11:45 Écrit par Pataouete dans L'Algérie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : algérie, fellag, patronimes
21 avril 2009
Fellag La colonisation
Vision humoristique de la colonisation...
10:03 Écrit par Pataouete dans L'Algérie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : fellag, colosisation
20 avril 2009
Les mots qu’on n’a plus le droit de prononcer…
Lutte des classes
Après la chute du mur de Berlin, la société serait devenue une collection d’individus libres, choisissant leur destin et se socialisant de façon parfaitement autonome. Le sentiment d’appartenance à un groupe social est devenu ringard.
Bien plus tard, la gauche s’est aperçue que l’atomisation rendait malcommode l’organisation d’action collectives.
Discipline
Le respect de l’autre et le vivre ensemble, tant qu’on voudra.
Mais qui ose entraver la liberté de téléphoner dans le train ou celle de jeter son chewing-gum par terre ?
L’échec de l’autorégulation ne se fait pas seulement sentir dans les salles de marché.
Redistribution
La méritocratie est bonne fille, quand elle autorise le riche à justifier son égoïsme en prétendant que le pauvre n’a qu’à faire comme lui.
Endoctrinement
Est accusé de matérialiste ou de nihiliste celui qui reste insensible au curé, à l’imam ou au rabbin.
Assimilation
Mot interdit depuis que des découvertes assez récentes ont mis en évidence que nos ancêtres n’étaient pas forcement gaulois. Préférer respect de la diversité.
Jacobinisme
L’état central, voilà l’ennemi puisqu’il entrave la libre administration des collectivités locales. Tandis que les inégalités se creusent et que la corruption s’épanouit, les territoires sont fier de ne plus s’appeler province.
Sélection
L’ombre de la sélection suffit à faire descendre dans la rue les enseignants qui souffrent de l’organisation scolaire. Ils sont rejoints par les parents qui, après lecture du classement du lycée, se prostituent pour mettre leurs enfants à l’abri des médiocres et des agités.
Fichier
Ce simple mot évoque désormais Edwige, l’état policier, les rafles, vichy. Comme si l’ordre républicain pouvait être assuré sans registre, sans classement, sans mémoire, sans fichier, sans statistiques.
Communisme
Seul le philosophe Alain Badiou ose encore se revendiquer d’une idéologie assimilée aux « millions de morts du stalinisme ». Encore y met-il les formes : son prochain livre s’intitule « L’hypothèse communiste ».
Autorités indépendantes
L’absence de contrôle démocratique serait, parait-il, la garantie de l’impartialité.
Classe ouvrière
Si l’ouvrier et un gros mot, classe ouvrière justifie le rétablissement du bagne. Ouhhh le ringard !
Exploitation de l’homme par l’homme
Le travail libère la caissière à temps partiel.
Utopie
Restons sérieux les gars, ce n’est pas le moment de rigoler….
Socialisme
Pierre Leroux et Jaurès ? Non les 35 heures et Daniel Vaillant.
Gentillesse
Au cinéma, Gérard Jugnot et Dany Boon sont idolâtrés, mais dans la vraie vie, la gentillesse est l’autre nom de la faiblesse et de la bêtise.
Ce texte est extrait d’un papier de Daniel Bernard dans Marianne. J’ai pensé qu’il serait bien de mettre ces mots au débat…
14:49 Écrit par Pataouete dans Mes humeurs | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : lutte des classe
Fêtes excuses
14:03 Écrit par Pataouete dans Echos du Canard Enchainé | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : excuses, plaques
19 avril 2009
Pour moi la vie va commencer ...
"Pour moi la vie va commencer... en revenant vers ce pays..."
Bon, il faut d'abord que je vous dise, il a fait beau en Camargue cette dernière semaine. Nous avons vu passer au loin de vilains orages mais ils ne nous ont pas embêté. Ce n’est sûrement pas un hasard si l’ingénieur romain délégué par Rome pour trouver l’implantation de marais salants s’est arrêté là.
Il faut aussi que je vous dise que je suis camarguais de baptême et qu’après l’Algérois, objet de mon blog et dont vous savez maintenant qu’il m’est si cher, je considère cette région comme la terre ou j’ai mis mes racines en nourrice.
Mon parrain a toujours rêvé d’être manadier, il y est parvenu. Mais un peu tard pour moi car j’étais alors plus attiré par les copines que par son potager et le marché de St Etienne du Grès. Cela ne m’a pas empêché de m’intéresser aux taureaux sauvages.
Non je vois venir les copines d’ici. Pas les corridas, l’élevage, les courses camarguaises…
Le taureau sauvage a autant de différence avec les bovins de nos campagnes que le loup avec le chien. Il est libre, sauvage, fier et s’il accepte de participer aux jeux des humains c’est uniquement par qu’il en est le maître, c’est un champion.
J’y reviendrai peut être un jour.
Cependant, un aspect a perturbé mon séjour, il y a de plus en plus de ventes de produits issus du taureau : gardiannes, saucissons, côtes, … On voit aussi de plus en plus de troupeaux de vaches noires paissant au bord des routes, ruminant gentiment telles nos bonnes charolaises. Conclusions, comme le sanglier est devenu sanglier cochon, le taureau camarguais est aujourd’hui élevé pour la boucherie, plus pour la course.
Par le passé, les bouchers proposaient les carcasses des toros de la corrida de la veille, les bêtes qui n’avaient pas réussi les tests dit de la « teinte ou tienta » étaient déjà destiné à la boucherie mais le taureau camarguais restait le seigneur des marais.
Bien sur la viande est différente que celle du bœuf mais elle n’est pas aussi différente, moins noire plus fade. Déjà que le saucisson d’Arles n’est plus le saucisson d’Arles…
Tout se perd…
17:59 Écrit par Pataouete dans Voyage | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : camargue, toros, saucisson d'arles