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27 avril 2009

Alger la noire

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Alger, 1962 : un monde finit de se décomposer, bientôt l’Algérie sera indépendante et l’OAS mène son baroud d’honneur.
Sur la plage de Padovani, à Bâb-el-Oued, deux gamins ont trouvé les corps d’Estelle et de Mouloud : une balle dans le cœur pour elle, une autre dans la nuque pour lui et trois lettres gravées sur son dos...
Paco Martinez, inspecteur de police qui refuse envers et contre tout de prendre parti dans cette guerre, va, avec un acharnement dérisoire, s’emparer de cette affaire pour échapper à la guerre civile et fuir le chaos de son univers. Epaulé, un temps, par Choukroun, son coéquipier et ami, puis par Irène, sa flamboyante maîtresse, Paco, fils d’un anarchiste espagnol assassiné durant la guerre d’Espagne, sera inévitablement rattrapé par son histoire lorsque sa grand-mère, sombrant, à l’image de la ville, dans la démence, lui fera perdre quelques illusions.

Menant son roman noir à quatre voix, l’auteur nous entraîne dans l’univers glauque d’une famille de la bourgeoisie algéroise, avec ses secrets, ses perversions et ses conflits de loyauté. Mais qu’importe alors la mort de deux individus, quand, à Bâb-el-Oued, la folie et le désespoir engendrés par les “événements d’Algérie” forcent des êtres résignés à tout abandonner ou à tout détruire ?

 

 Maurice ATTIA
Psychanalyste, psychiatre, scénariste et cinéaste.

Il est l’auteur de plusieurs romans noirs, dont Ça va bien (Autres temps, prix de la Nouvelle noire au festival Le Noir dans le blanc, 2005), Le Carnaval des gueux (HC Hors noir, 2001), Rue Oberkampf (HC Hors noir, 2000).
Pointe Rouge
est son dernier roman (octobre 2007).

06:34 Écrit par Pataouete dans L'Algérie | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : alger la noire, attia maurice