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04 août 2009

L'Utopie Vendéenne ?

Etape 2 : LA COROGNE– SAINT GILLES CROIX DE VIE

 (365 milles)

Date de départ : Mardi 4 août à 14 h.

Une traversée du golfe de Gascogne sud-nord cette fois-ci. Après avoir laissé la marque spéciale d’atterrissage Corogne sur tribord, les coureurs s’élanceront dans le golfe pour rejoindre Saint Gilles Croix de Vie en Vendée. Les trente premiers milles le long des côtes galiciennes, entre le cap Prior et le cap d’Ortegal, constitueront le premier obstacle à négocier, entre des compétiteurs qui auront préféré une route côtière à une route plus au large.

Après le contournement du cap d’Ortegal, le golfe de Gascogne sera une nouvelle fois un immense terrain de jeu sur une distance libre de 290 milles nautiques. Certains pourront partir dans l’Est, d’autres privilégieront l’Ouest pour atterrir sur les côtes de Vendée. Mais il faudra préalablement converger sur la bouée Racon d’atterrissage SN1 au large de Saint-Nazaire, en la laissant à tribord puis revenir sur l’île d’Yeu en laissant la bouée Cardinale sud la Sablaire sur bâbord. Il restera 15 milles nautiques de l’île d’Yeu à la bouée Cardinale sud Bell Pillours, terme de cette deuxième étape, devant Saint Gilles Croix de Vie.

Personne en vue ?

 

 

 

 

 

En résumé, petite régate pour sortir du golfe d'Ortéga. Ensuite une immense plaine de jeu gascone. Une deuxième régate depuis St Nazaire jusqu'à St Gilles en passant par l'Ile-d'Yeu.

Un peu de rase cailloux pour flatter les sponsors et le public mais comment sera le vent ?

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07:33 Écrit par Pataouete dans Sport | Lien permanent | Commentaires (100) | Tags : figaro

26 juillet 2009

Barnum aux Champs-Elysées

Tdf.jpgBon ben, encore une fois, mais cela commence à faire long, le Grand Barnum qu'est devenu le Tour de France ne m'a pas satisfait.

 

Plus de grandes envolées, plus de batailles, plus de défaillances, un petit train au scénario écrit d’avance, ententes préalables ou compromissions ? Désormais, les coureurs ne sont plus que des faire-valoir médiatiques. Mais en est-il vraiment autrement de tous les sports médiatisés ? Heureusement il y a le « Miroir du Tour » qui nous rappelle les grandes épopées d’antan.

 

Tiens France Télé n’a fait que promouvoir son produit. A chaque fois qu’un consultant, heureusement qu’ils sont la quand même Laurent Fignon et Jalabert, a eu l’outrecuidance de déclarer son dépit il a été stoppé net par le commentateur dont je ne me souviens même plus du nom.

 

On avait dit « Laissons tomber les affaires et redonnons ses lettres de Noblesse au Tour » dont acte.  « Donnons leurs du pain et des jeux » mais n’oublions surtout pas de rajouter de la Pub.

 

Au fait, vous avez vu un poil de moustache de douanier sur ce Tour ? Fi de la santé des sportifs l’essentiel c’est qu’ils promènent leurs pancartes. Moi je veux bien mais quand je regarde Barnum, du Catch ou un Film, je sais que c’est du spectacle. Quand je me passionne pour un événement sportif je voudrais bien voir du sport.

 

Bon allez, terminons tout cela, et avant de nous lancer à l’eau, par un peu de musique…

 

 

09:15 Écrit par Pataouete dans Sport | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : tour de france, barnum

15 juin 2009

Ah! ce bon vieux Hand-ball que je l'aime !

Ce week-end fut entièrement consacré à mon bon vieux Hand-ball. En effet, mon équipe fétiche jouait un match de barrage pour l’accession en élite et les deux équipes de France jouaient à Lyon, au Palais des Sports, des matchs de qualification aux prochain Mondiaux de Chine pour les filles et de poule pour les garçons. Sur le terrain, 4 titres de Champion du Monde, 1 de Champion Olympique, je ne sais plus combine de Champion d’Europe, au moins aussi difficile que les Mondiaux. Le Public de Rhône-Alpes à répondu présent. Vivement encouragé les Filles qui ont largement surpassé les Croates et fêté les Garçons qui ont déroulé leur jeu et fait le spectacle.

Valence Hand Ball en D2

Samedi soir, mon équipe fétiche de Valence, issue de nos bons vieux CAU et CAV, s’est brillamment qualifiée pour l’accession en deuxième division de l’élite nationale.

Bravo les gars !

 

 

Bleues de chine

Courageuses et tenaces, les Bleues se sont qualifiées dans l'euphorie pour le Mondial 2009, qui se tiendra en Chine, en dominant brillamment la Croatie, hier, à Lyon. Portée par la ferveur ardente et passionnée du public, la troupe d'Olivier Krumbholz a retrouvé le sourire et posé les jalons d'un avenir que l'on devine plus radieux.

Elle était belle à voir. Cette joie enfin exacerbée. Tout comme ces étreintes mâtinées de bonheur. Ces visages rougis par la chaleur et l'âpreté du combat, mais soulagés. Heureux, tout simplement. Elle était belle à voir cette équipe de France. Courageuse et crâne. Volontaire et finalement brillante. Et que dire de ce théâtre de Gerland. Arène magnifique, bondée, bouillonnante qui n'a eu de cesse de porter les filles de France vers la Chine, et ce Mondial, auquel elles ne feront pas défaut.

La nouvelle équipe de France est née ce soir ».

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Celle qui ne faiblit presque plus, qui ne traverse pas de passage à vide dommageable. Celle, capable de gérer ses temps faibles. De rugir à nouveau. A l'image d'Allison Pineau, intenable dans le dernier quart d'heure. De Siraba Dembélé, intransigeante sur son aile. D'Amandine Leynaud et de Cléopâtre Darleux, duettistes parfaites dans leurs six mètres. De Nina Kanto, la rageuse, de Sophie Herbrecht, dont l'expérience et le sens du jeu ont indéniablement pesé dans la balance. « Les filles ont réussi à briser la spirale de l'échec dans laquelle on était depuis l'Euro 2006, se réjouit Olivier Krumbholz. C'est un groupe qui a du potentiel, qui peut aller au Mondial pour y faire de belles choses. En tout cas, c'était, une fois de plus, une très grande équipe de France au niveau du courage. Mais cette fois-ci elle a gagné ! » Et a, sans doute, posé les fondations de son avenir, dans le chaudron lyonnais.

 

Les Bleus presque en Autriche

Jérôme Fernandez et ses hommes ont fait un pas de plus vers l'Euro 2010 en dominant la République tchèque hier (32-25) à Lyon.

La victoire était essentielle. Et l'on savait les Experts revanchards après le revers du match aller, en République Tchèque, à l'automne dernier. Toujours aussi sérieux et appliqués, les hommes d'Onesta avancent à grands pas vers une qualification à l'Euro 2010. Ils sont désormais premiers de leur groupe, et un succès sur le Portugal, mercredi, à Nice, leur offrirait définitivement leur billet pour l'Autriche.
Mais hier, ce n'est pas tant de ce nouveau succès dont le handball français se souviendra. Mais bien de l'ambiance phénoménale qui a rythmé les débats dans le Palais des Sports de Lyon. Après avoir soutenu avec ardeur les demoiselles d'Olivier Krumbholz, la foule de Gerland n'avait plus d'yeux que pour ses Experts. « La salle était pleine, le public était génial. C'est ça qui était vraiment bien aujourd'hui), c'est ça qu'il faut retenir, ça fait plaisir à voir », ne manque d'ailleurs pas de noter Nikola Karabatic, au terme des échanges.
Cette tournée estivale, entamée à Montbéliard la semaine passée, prend des airs de tournée triomphale. « Les gens sont contents de nous voir. C'est une grosse source de motivation de constater que le public vient pour voir jouer cette équipe et les joueurs qui la composent », ajoute à ce sujet Thierry Omeyer.
Alors, hier, malgré une opposition tchèque venue sans ses cadres (Jicha, Juricek, Filip...), les Bleus ont affiché le sérieux habituel, et offert quelques gourmandises à un public de plus en plus sous le charme.

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Le stade Leclerc

Je ne manque pas dans la série d’évoquer le stade Leclerc où je suis « né » au Hand Ball…

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09:50 Écrit par Pataouete dans Sport | Lien permanent | Commentaires (11) | Tags : hand-ball, valence hb, équipes de france

26 avril 2009

L'adieu d'une reine

Elle avait rangé sa première "deuxième peau" au crépuscule des Jeux de Pékin, à l'été 2008. Dimanche dernier, Véronique Pecqueux-Rolland a raccroché celle de Dijon et mis un terme à sa carrière après dix-sept années de passion partagée, au plus haut niveau, avec la petite balle ronde. Portrait d'une légende et retour sur le parcours d'une des plus belles ambassadrices du handball français.

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C'était hier. Ou presque. Dans les bras glacés de l'hiver norvégien. Sa frimousse arborait un sourire enchanteur. La numéro 8 des Bleues exultait, entraînant ses copines dans le chahut. En boutant les Danoises, princesses du grand monde, les troublions d'Olivier Krumbholz venaient de se qualifier pour les Jeux Olympiques, pour la première fois de l'Histoire du handball féminin français. Beaucoup découvraient alors celle qui s'appelait encore Véronique Pecqueux. Mais déjà, sa présence, son inaltérable ténacité avaient séduit.



C'était hier, encore. Les larmes, cette fois, coulent sur son doux visage, se mêlent à la sueur qui perle. Loin des latitudes scandinaves, loin de Dijon et des siens, Véronique, devenue entre-temps Madame Rolland, s'engage dans le corridor qui mène aux vestiaires du National Stadium de Pékin. La France vient de s'imposer face à la Chine, et achève l'exercice sur une honorable cinquième place. Mais les esprits s'évadent, se figent bien loin de ces considérations purement sportives. Comme plusieurs de ses camarades de bataille, « Véro » quitte la maison bleue sur ces entrefaites. Sa voix tremble. Ses pensées vont à son époux Julien, et à Gabin, son bout de chou. Les regrets, alors, l'envahissent. Elle sait qu'elle ne goûtera jamais au bonheur sacré d'une médaille olympique. Seule gourmandise qui se sera finalement toujours refusée à la « fripouille » de Dijon.



Une carrière bercée de gloire et de larmes
Toutes les autres, elle est allée les décrocher, à force d'abnégation, de courage, d'envie. Dans les plus beaux théâtres du Monde. A commencer par l'antre prestigieux de la Dom Sportova de Zagreb. Au coeur de la bronca, on se souvient encore de ce farfadet affolant la défense hongroise, s'infiltrant inlassablement. Offrant son corps à la patrie pour obtenir un jet de sept mètres. LE jet de sept mètres. Anita Görbicz, le génie magyar, commet l'irréparable. Les Bleues sont au septième ciel. Quelques années plus tard, les deux jeunes femmes se croiseront à l'occasion d'une interview publiée dans L'Equipe. La Diva hongroise ne cachera rien de son admiration pour la pivot française. Monument de la tribu tricolore, Véro ne perd rien de sa splendeur sur les sols domestiques où elle fait tour à tour le bonheur de Dijon et de Besançon, ses deux clubs de coeur. C'est avec la formation Franc-comtoise qu'elle réalise en 2003, le carton plein : Championnat, Coupe de la Ligue et Coupe de France. Et la Coupe des vainqueurs de Coupe sur la scène européenne. La totale...



On dit d'elle qu'elle est aussi un défenseur hors-du-commun. Electron libre, toujours prompt à gratter le cuir à la moindre occasion. Véro est partout. Icône d'un sport qu'elle chérit. Exemple parfait de la femme capable de mener de front sa carrière sportive et sa vie de famille. En 2004, après un championnat d'Europe quelque peu déroutant, elle prend du recul. Le Mondial de Saint-Petersbourg de 2005, Véro le vit depuis la tribune de commentateur pour Sport +. C'est pourtant elle qui s'en est allée batailler aux côtés de la Fédération pour que la France obtienne l'organisation du Championnat du Monde 2007. Comment, alors, imaginer qu'elle ne puisse parader en ces lieux familiers. De retour à Dijon après deux nouvelles saison passées à Besançon, elle rempile en Bleue pour décrocher une surprenante médaille de bronze à l'Euro Suédois 2006.


L'ovation reçue à Pau, en ouverture du Mondial français contraste avec les yeux rougis et les mines meurtries du quart de finale abandonné aux Roumaines. Cette fois, c'est sûr, l'aventure sur les planches planétaires s'achèvera aux confins de l'Orient, comme annoncé. On pouvait imaginer que son numéro 8 gambaderait encore quelques temps du côté de Dijon. Mais la famille Pecqueux-Rolland attend un nouvel heureux événement. Comme elle a toujours su le faire, Véro a pris une décision en accord avec ses principes et ses envies. En accord avec son coeur. Ce coeur fait d'or et de bravoure qui l'a toujours menée où elle voulait.


C'était dimanche, devant un palais des Sports de Dijon comble. L'histoire retiendra que c'est sur un match nul avec Besançon que la grande dame a fait ses adieux au handball. Pour s'en retourner à la vie. Une vie qu'on lui souhaite belle et rayonnante.

extrait de Hanline n°196

Pour ma part, j'ai toujours considéré qu'elle était la "fille" de Paule et Jean-Pierre... s'ils se reconnaissent !!!

 

09:17 Écrit par Pataouete dans Sport | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : véronique pecqueux-rolland, hand-ball

23 mars 2009

Le "Benjamin" des Gille

Il a dansé ses premières valses sous le maillot aux trois étoiles, repris le flambeau au coeur de la défense, en l'absence de ses frangins, Bertrand et Guillaume. Benjamin, le troisième frère, a de qui tenir, certes, mais a surtout affiché une personnalité propre et de belles qualités défensives à l'occasion des deux victoires des Bleus face au Portugal et à la Lettonie.

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Les frères Gille sont les enfants et neveux de vieux copains de jeunesse et de sport. Je les ai vu naitre, grandir et monter jusqu'au firmament du Hand-Ball mondial. Maintenant, c'est Benjamin qui rejoint ses 2 aînés. Et l'on voudrait que je ne pleure pas lorsque les hand-balleurs français gagnent un titre...
Toutes ma fraternité à Jean-Claude et Françoise et à mes copains du Club de Loriol formateur.
Pour plus de détail je vous recommande : le site de la FFHB

10:51 Écrit par Pataouete dans Sport | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : gille, handball