15 juin 2009
Ah! ce bon vieux Hand-ball que je l'aime !
Ce week-end fut entièrement consacré à mon bon vieux Hand-ball. En effet, mon équipe fétiche jouait un match de barrage pour l’accession en élite et les deux équipes de France jouaient à Lyon, au Palais des Sports, des matchs de qualification aux prochain Mondiaux de Chine pour les filles et de poule pour les garçons. Sur le terrain, 4 titres de Champion du Monde, 1 de Champion Olympique, je ne sais plus combine de Champion d’Europe, au moins aussi difficile que les Mondiaux. Le Public de Rhône-Alpes à répondu présent. Vivement encouragé les Filles qui ont largement surpassé les Croates et fêté les Garçons qui ont déroulé leur jeu et fait le spectacle.
Valence Hand Ball en D2
Samedi soir, mon équipe fétiche de Valence, issue de nos bons vieux CAU et CAV, s’est brillamment qualifiée pour l’accession en deuxième division de l’élite nationale.
Bravo les gars !
Bleues de chine
Courageuses et tenaces, les Bleues se sont qualifiées dans l'euphorie pour le Mondial 2009, qui se tiendra en Chine, en dominant brillamment la Croatie, hier, à Lyon. Portée par la ferveur ardente et passionnée du public, la troupe d'Olivier Krumbholz a retrouvé le sourire et posé les jalons d'un avenir que l'on devine plus radieux.
Elle était belle à voir. Cette joie enfin exacerbée. Tout comme ces étreintes mâtinées de bonheur. Ces visages rougis par la chaleur et l'âpreté du combat, mais soulagés. Heureux, tout simplement. Elle était belle à voir cette équipe de France. Courageuse et crâne. Volontaire et finalement brillante. Et que dire de ce théâtre de Gerland. Arène magnifique, bondée, bouillonnante qui n'a eu de cesse de porter les filles de France vers la Chine, et ce Mondial, auquel elles ne feront pas défaut.
La nouvelle équipe de France est née ce soir ».
Celle qui ne faiblit presque plus, qui ne traverse pas de passage à vide dommageable. Celle, capable de gérer ses temps faibles. De rugir à nouveau. A l'image d'Allison Pineau, intenable dans le dernier quart d'heure. De Siraba Dembélé, intransigeante sur son aile. D'Amandine Leynaud et de Cléopâtre Darleux, duettistes parfaites dans leurs six mètres. De Nina Kanto, la rageuse, de Sophie Herbrecht, dont l'expérience et le sens du jeu ont indéniablement pesé dans la balance. « Les filles ont réussi à briser la spirale de l'échec dans laquelle on était depuis l'Euro 2006, se réjouit Olivier Krumbholz. C'est un groupe qui a du potentiel, qui peut aller au Mondial pour y faire de belles choses. En tout cas, c'était, une fois de plus, une très grande équipe de France au niveau du courage. Mais cette fois-ci elle a gagné ! » Et a, sans doute, posé les fondations de son avenir, dans le chaudron lyonnais.
Les Bleus presque en Autriche
Jérôme Fernandez et ses hommes ont fait un pas de plus vers l'Euro 2010 en dominant la République tchèque hier (32-25) à Lyon.
La victoire était essentielle. Et l'on savait les Experts revanchards après le revers du match aller, en République Tchèque, à l'automne dernier. Toujours aussi sérieux et appliqués, les hommes d'Onesta avancent à grands pas vers une qualification à l'Euro 2010. Ils sont désormais premiers de leur groupe, et un succès sur le Portugal, mercredi, à Nice, leur offrirait définitivement leur billet pour l'Autriche.
Mais hier, ce n'est pas tant de ce nouveau succès dont le handball français se souviendra. Mais bien de l'ambiance phénoménale qui a rythmé les débats dans le Palais des Sports de Lyon. Après avoir soutenu avec ardeur les demoiselles d'Olivier Krumbholz, la foule de Gerland n'avait plus d'yeux que pour ses Experts. « La salle était pleine, le public était génial. C'est ça qui était vraiment bien aujourd'hui), c'est ça qu'il faut retenir, ça fait plaisir à voir », ne manque d'ailleurs pas de noter Nikola Karabatic, au terme des échanges.
Cette tournée estivale, entamée à Montbéliard la semaine passée, prend des airs de tournée triomphale. « Les gens sont contents de nous voir. C'est une grosse source de motivation de constater que le public vient pour voir jouer cette équipe et les joueurs qui la composent », ajoute à ce sujet Thierry Omeyer.
Alors, hier, malgré une opposition tchèque venue sans ses cadres (Jicha, Juricek, Filip...), les Bleus ont affiché le sérieux habituel, et offert quelques gourmandises à un public de plus en plus sous le charme.
Le stade Leclerc
Je ne manque pas dans la série d’évoquer le stade Leclerc où je suis « né » au Hand Ball…
09:50 Écrit par Pataouete dans Sport | Lien permanent | Commentaires (11) | Tags : hand-ball, valence hb, équipes de france
26 avril 2009
L'adieu d'une reine
Elle avait rangé sa première "deuxième peau" au crépuscule des Jeux de Pékin, à l'été 2008. Dimanche dernier, Véronique Pecqueux-Rolland a raccroché celle de Dijon et mis un terme à sa carrière après dix-sept années de passion partagée, au plus haut niveau, avec la petite balle ronde. Portrait d'une légende et retour sur le parcours d'une des plus belles ambassadrices du handball français.
C'était hier. Ou presque. Dans les bras glacés de l'hiver norvégien. Sa frimousse arborait un sourire enchanteur. La numéro 8 des Bleues exultait, entraînant ses copines dans le chahut. En boutant les Danoises, princesses du grand monde, les troublions d'Olivier Krumbholz venaient de se qualifier pour les Jeux Olympiques, pour la première fois de l'Histoire du handball féminin français. Beaucoup découvraient alors celle qui s'appelait encore Véronique Pecqueux. Mais déjà, sa présence, son inaltérable ténacité avaient séduit. C'était hier, encore. Les larmes, cette fois, coulent sur son doux visage, se mêlent à la sueur qui perle. Loin des latitudes scandinaves, loin de Dijon et des siens, Véronique, devenue entre-temps Madame Rolland, s'engage dans le corridor qui mène aux vestiaires du National Stadium de Pékin. La France vient de s'imposer face à la Chine, et achève l'exercice sur une honorable cinquième place. Mais les esprits s'évadent, se figent bien loin de ces considérations purement sportives. Comme plusieurs de ses camarades de bataille, « Véro » quitte la maison bleue sur ces entrefaites. Sa voix tremble. Ses pensées vont à son époux Julien, et à Gabin, son bout de chou. Les regrets, alors, l'envahissent. Elle sait qu'elle ne goûtera jamais au bonheur sacré d'une médaille olympique. Seule gourmandise qui se sera finalement toujours refusée à la « fripouille » de Dijon. Une carrière bercée de gloire et de larmes
L'ovation reçue à Pau, en ouverture du Mondial français contraste avec les yeux rougis et les mines meurtries du quart de finale abandonné aux Roumaines. Cette fois, c'est sûr, l'aventure sur les planches planétaires s'achèvera aux confins de l'Orient, comme annoncé. On pouvait imaginer que son numéro 8 gambaderait encore quelques temps du côté de Dijon. Mais la famille Pecqueux-Rolland attend un nouvel heureux événement. Comme elle a toujours su le faire, Véro a pris une décision en accord avec ses principes et ses envies. En accord avec son coeur. Ce coeur fait d'or et de bravoure qui l'a toujours menée où elle voulait. C'était dimanche, devant un palais des Sports de Dijon comble. L'histoire retiendra que c'est sur un match nul avec Besançon que la grande dame a fait ses adieux au handball. Pour s'en retourner à la vie. Une vie qu'on lui souhaite belle et rayonnante. extrait de Hanline n°196 Pour ma part, j'ai toujours considéré qu'elle était la "fille" de Paule et Jean-Pierre... s'ils se reconnaissent !!! |
09:17 Écrit par Pataouete dans Sport | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : véronique pecqueux-rolland, hand-ball