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03 juin 2011

Un peu plus près des Etoiles !

 

palmares 2011.jpg

Sous le ciel constellé de Paris, au rythme apaisant de la Seine, les convives de l'édition 2011 de la Nuit des Etoiles de la Ligue féminine ont savouré avec bonheur le plaisir de se retrouver ensemble pour assister à la cérémonie de remise de récompenses. Les meilleures actrices de la saison, ainsi que le meilleur entraîneur ont ainsi été honorés dans une atmosphère de fête !

"Dans le sport, deux choses comptent : gagner et s'amuser". C'est sur cette tirade qui résume finalement assez bien le thème de la journée de samedi dernier, rythmée par les finales de Coupe de France et achevée par cette nouvelle édition de la Nuit des étoiles, que la Présidente de la LFH a ouvert officiellement la cérémonie. Un peu plus tôt, les convives avaient foulé le tapis rouge étendu le long du quai de Bercy, pour rejoindre la péniche 'le Paris', qui accueillait, pour l'occasion les agapes. Au sortir d'une finale épique entre Dunkerquois et Chambériens, les joueuses de la Ligue, leurs entraîneurs, présidents et amis, étaient parés pour que la nuit soit délicieuse. Lovés dans la cale de l'embarcation, la salle de cérémonie laissait à chacun loisir de se délecter du spectacle offert par les monuments de Paris et leurs illuminations. Succédant à Patricia Saurina au micro, Frédéric Brindelle, présentateur de Sport +, a capté l'attention de tous pour que débute la remise des étoiles.

Et comme toute soirée de gala digne de ce nom, les surprises réservées aux invités se sont succédées. A commencer par celle faite à Paule Baudouin, l'ailière de Mios-Biganos, sacrée championne de la Challenge Cup quelques jours plus tôt et qui, la première, a reçu le prix de la joueuse du mois. Sous les regards de ses copines, la demoiselle qui rejoindra Le Havre la saison prochaine a donc donné le ton de la nuit en adressant un immense sourire à l'assistance.

Le doublé de Portjanko


Puis le moment tant attendu est arrivé avec la première récompense, celle de meilleure gardienne, qui est revenue, sous les hourras du public, et pour la troisième année de suite à Amandine Leynaud, championne de France 2011 avec Metz. Un triplé, et deux triplés puisque Siraba Dembélé, la Varoise, a également conservé sa couronne sur le poste d'ailière gauche tout comme la Lorraine Katty Piéjos dans l'angle droit. C'est ensuite la Congolaise de Toulon Saint-Cyr Christianne Mwasesa qui a reçu le plus de suffrages pour l'étoile de la meilleure arrière gauche. Les récompenses se succèdent au milieu d'un joyeux brouhaha où chacun commente, félicite et se réjouit d'être de la fête.


Alors quand les lumières se sont éteintes pendant que Camille Ayglon recevait le prix de la meilleure arrière droite, le saxophoniste s'est mis à dispenser quelques notes d'une mélodie familière. La Nîmoise n'a pas pu cacher son émotion, malgré la défaite concédée en finale de la Coupe de France face à Toulon Saint-Cyr, quand est apparu un appétissant gâteau d'anniversaire... Un "Happy Birthday to you Camille" repris en chorale par l'assistance plus loin, et ce fût le tour de Julija Portjanko de grimper par deux fois sur le podium pour qu'on lui remette l'étoile de la meilleure demi-centre et celle de la meilleure joueuse étrangère. Deux récompenses amplement mérités tant la Macédonienne de l'Arvor a pesé sur l'excellente trajectoire du club breton cette saison. Avant de découvrir qui avait été élue meilleure joueuse française de l'année, c'est la gauchère Marie-Paule Gnabouyou, à peine remise du bonheur d'avoir conquis la Coupe de France à Bercy, qui a récolté le titre de révélation de l'année. Et c'était décidément le jour des Varoises puisque Siraba Dembélé, l'ailière du TSCVHB, déjà récompensée sur son poste, a été élue meilleure Française de la saison et succède ainsi à Amandine Leynaud. Les yeux fatigués après une longue journée parisienne sous les alcôves du POPB, mais le coeur léger, chacun a quitté la douceur de la péniche pour retrouver la terre ferme des souvenirs - et des étoiles - pleins les têtes.

Etoiles_03.jpg

 

LE PALMARÈS 2011


Meilleure gardienne – Amandine Leynaud (Metz)
Meilleure ailière gauche – Siraba Dembélé (Toulon Saint-Cyr)
Meilleure ailière droite – Katty Piejos (Metz)
Meilleure arrière gauche – Christianne Mwasesa (Toulon Saint-Cyr)
Meilleure arrière droite – Camille Ayglon (Nîmes)
Meilleure pivot – Gladys Boudan (Arvor 29)
Meilleure demi-centre – Julija Portjanko (Arvor 29)
Meilleure étrangère – Julija Portanko (Arvor 29)
Meilleur entraîneur – Laurent Bezeau (Arvor 29)
Révélation de l’année – Marie-Paule Gnabouyou (Toulon Saint-Cyr)
Meilleure française – Siraba Dembélé (Toulon Saint-Cyr)

Joueuse du mois d’avril - Paule Baudouin (Mios-Biganos).

 

07:18 Écrit par Pataouete dans Sport | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : etoiles du hand

23 mai 2011

Ca c'est du Sport, du vrai, celui que j'aime !

Les Filles de US MIOS BIGANOS Hand Ball, petites cités du Bassin d'Arcachon remportent la Challenge Cup Européenne.

Tout le village pleure de joie et de fierté.

C'est mon petit fils l'entraîneur, ma fille, ma copine, ma femme, ma voisine !

C'est du sport dans toute sa pureté.

Emmanuel Mayonnade leur entraîneur emblématique a été nommé meilleur entraîneur féminin de la saison 2010-2011.

Le grand-père Roger Mayonnade est Président, son fils, Gérard, est entraîneur adjoint et son petit fils Emmanuel, Entraîneur, quel atavisme !

 

Toutes nos félicitations les Filles et poursuivaient les saisons prochaines.

 

MIOS c'est Magique !

 

 Ne ratez pas ces belles images de joies sportives et un conseil, il m'a fallut un mouchoir à proximité.

 


HandTV - Challenge Cup : Retour sur la belle... par ff-handball

 

hand,mios,biganos,mayonade

07:25 Écrit par Pataouete dans Sport | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : hand, mios, biganos, mayonnade

11 mai 2011

Va te faire voir chez les Grecs !

stade des lumières,coupe d'europeUn an après avoir été sauvée à grand tapage par l'Europe, la Grèce va beaucoup mieux: Athènes s'apprête à tout vendre. Tout brader au privé : eau, électricité, poste, chemins de fer, gaz, ports, aéroports, opérateurs téléphoniques ... tout doit disparaître !

Histoire de trouver fissa quelques milliards pour alléger la dette. C'est ça qui est bien, avec les marchés financiers : pendant que le client est à terre, asphyxié, humilié, écrasé par un plan de rigueur en béton armé, ils lui font consciencieusement les poches. Il n'y a pas si longtemps, pourtant, la Grèce faisait l'admiration du monde entier. Souvenez-­vous, c'était en 2004 :

Athènes avait décroché les Jeux olympiques, construit des stades partout, des gymnases, des équipements dernier cri, arrachant des bravos unanimes. Neuf milliards d'euros, soit 5 % des richesses produites chaque année en Grèce, y étaient passés. Aujourd'hui, la fête est finie. C'est ce qui nous pend au nez.

Car nous aussi, nous nous apprêtons à entrer dans le grand show sportif planétaire. Grâce à Sarkozy, nous avons décroché l'Euro 2016. Et nous nous battons comme des chiens pour décrocher les JO d'hiver à Annecy ! Mais nous aussi, nous sommes frappés par la rigueur - laquelle ne fait que commencer. Du coup se pose une épineuse question : comment financer les deux stades de 50 000 places, les trois stades de 40 000 places, les quatre stades de plus de 30 000 places qu'exige l'UEFA?

Déjà financièrement à sec, les collectivités locales se sont toutes jetées sur les PPP, Partenariats Public-Privé, merveilleuse invention qui permet de ne pas dépenser un kopeck en confiant tout au privé. C'est ainsi que Vinci vient de terminer le grand stade du Mans (38 000 places), qu'à Lille c'est Eiffage qui construit le nouveau stade de 50 000 places, que Nice s'apprête à confier le sien à Vinci, et que Bordeaux ne devrait pas tarder ...

Le PPP, c'est génial : c'est le privé qui conçoit, construit, exploite (en contrepartie, la collectivité lui paie un loyer). Et, après s'en être mis plein les poches pendant trente ans, il remet les clés de l'équipement fatigué à la collectivité. Bon débarras! Sauf si, comme les autoroutes, cela continue à être rentable alors….

Il y a mieux : pour les petites villes comme Lens ou Nancy, qui ont du mal à attirer les investisseurs privés (c'est moins juteux), le gouvernement a imaginé, raconte « Mediapart » (3/4) une « loi d'exception ». Il s'agit de faire sauter toutes  les règles sur le financement du sport. Débattu en urgence à l'Assemblée le 23 mars, ce texte de loi devrait permettre au privé (groupe du BTP ou club de foot) de percevoir les mêmes subventions qu'un maître d'ouvrage public, et au public de participer sans limite aux frais de fonctionnement. Bref, de nous faire les poches pour le plus grand bien du foot business. Et vive la rigueur ...

Ah oui, un détail; les ouvriers du BTP sont tellement bien payés que ceux d'Eiffage en train de construire le grand stade de Lille ont fait grève plus de deux semaines. Les veinards ont obtenu 2 % d'augmentation.

Jean-Luc Porquet

" Le Canard enchaîné» - mercredi 20 avril 2011 - "

 

Vous constaterez que le Stade des Lumières et surtout, centre commercial du Fric de Lyon n'est pas cité dans cet article, il y a toujours une grosse bagarre autour et surtout à propos du financement des infrastructures routières. Dernière nouvelles, le Maire de Meyzieu commune limitrophe du Terrain d'assise choisit, et adversaire principal de ce projet et désormais premier-vice-président du Conseil Général du Rhône et pour la première fois, le Président-ministre a délégué ses pouvoirs. Fillon renâcle à signer l'utilité publique qui permettrait de passer en lob au dessus des lois d'Urbanisme,

Collomb est pour, évidemment le Bling-Bling, et Forissier est contre. Le Championnat ne fait que commencer.

 

Finalement, les Strasbourgeois ont de de la chance de ne pas être retenus.

 

stade des lumières,coupe d'europe


07:18 Écrit par Pataouete dans Mes humeurs, Sport | Lien permanent | Commentaires (17) | Tags : stade des lumières, coupe d'europe

10 mai 2011

Quotas ou Cata ?

Quotas.jpg

10:21 Écrit par Pataouete dans Mes humeurs, Sport | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : quotas

06 avril 2011

Va te faire voir chez les Grecs

uefa,championnat d'europes,stadesUn an après avoir été sauvée à grand tapage par l'Europe, la Grèce va beaucoup mieux: Athènes s'apprête à tout vendre. Tout brader au privé : eau, électricité, poste, chemins de fer, gaz, ports, aéroports, opérateurs téléphoniques ... tout doit disparaître !

Histoire de trouver fissa quelques milliards pour alléger la dette. C'est ça qui est bien, avec les marchés financiers : pendant que le client est à terre, asphyxié, humilié, écrasé par un plan de rigueur en béton armé, ils lui font consciencieusement les poches. Il n'y a pas si longtemps, pourtant, la Grèce faisait l'admiration du monde entier. Souvenez-­vous, c'était en 2004 :

Athènes avait décroché les Jeux olympiques, construit des stades partout, des gymnases, des équipements dernier cri, arrachant des bravos unanimes. Neuf milliards d'euros, soit 5 % des richesses produites chaque année en Grèce, y étaient passés. Aujourd'hui, la fête est finie. C'est ce qui nous pend au nez.

Car nous aussi, nous nous apprêtons à entrer dans le grand show sportif planétaire. Grâce à Sarkozy, nous avons décroché l'Euro 2016. Et nous nous battons comme des chiens pour décrocher les JO d'hiver à Annecy ! Mais nous aussi, nous sommes frappés par la rigueur - laquelle ne fait que commencer. Du coup se pose une épineuse question : comment financer les deux stades de 50 000 places, les trois stades de 40 000 places, les quatre stades de plus de 30 000 places qu'exige l'UEFA?

Déjà financièrement à sec, les collectivités locales se sont toutes jetées sur les PPP, Partenariats Public-Privé, merveilleuse invention qui permet de ne pas dépenser un kopeck en confiant tout au privé. C'est ainsi que Vinci vient de terminer le grand stade du Mans (38 000 places), qu'à Lille c'est Eiffage qui construit le nouveau stade de 50 000 places, que Nice s'apprête à confier le sien à Vinci, et que Bordeaux ne devrait pas tarder ...

Le PPP, c'est génial : c'est le privé qui conçoit, construit, exploite (en contrepartie, la collectivité lui paie un loyer). Et, après s'en être mis plein les poches pendant trente ans, il remet les clés de l'équipement fatigué à la collectivité. Bon débarras! Sauf si, comme les autoroutes, cela continue à être rentable alors….

Il y a mieux : pour les petites villes comme Lens ou Nancy, qui ont du mal à attirer les investisseurs privés (c'est moins juteux), le gouvernement a imaginé, raconte « Mediapart » (3/4) une « loi d'exception ». Il s'agit de faire sauter toutes  les règles sur le financement du sport. Débattu en urgence à l'Assemblée le 23 mars, ce texte de loi devrait permettre au privé (groupe du BTP ou club de foot) de percevoir les mêmes subventions qu'un maître d'ouvrage public, et au public de participer sans limite aux frais de fonctionnement. Bref, de nous faire les poches pour le plus grand bien du foot business. Et vive la rigueur ...

Ah oui, un détail; les ouvriers du BTP sont tellement bien payés que ceux d'Eiffage en train de construire le grand stade de Lille ont fait grève plus de deux semaines. Les veinards ont obtenu 2 % d'augmentation.

Jean-Luc Porquet

" Le Canard enchaîné» - mercredi 20 avril 2011 - "

 

Vous constaterez que le Stade des Lumières et surtout, centre commercial du Fric de Lyon n'est pas cité dans cet article, il y a toujours une grosse bagarre autour et surtout à propos du financement des infrastructures routières. Dernière nouvelles, le Maire de Meyzieu commune limitrophe du Terrain d'assise choisit, et adversaire principal de ce projet et désormais premier-vice-président du Conseil Général du Rhône et pour la première fois, le Président-ministre a délégué ses pouvoirs. Fillon renâcle à signer l'utilité publique qui permettrait de passer en lob au dessus des lois d'Urbanisme,

Collomb est pour, évidemment le Bling-Bling, et Forissier est contre. Le Championnat ne fait que commencer.

 

Finalement, les Strasbourgeois ont de de la chance de ne pas avoir été retenus.

07:44 Écrit par Pataouete dans La poulitique, Sport | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : uefa, championnat d'europes, stades