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25 octobre 2009

Maxime du Retraité

Maxime du  retraité

 

 

 

 

 

Maxime du Retraité.jpg

 

 

 

Ma femme me demande avec sarcasme
"Que  penses-tu faire aujourd'hui ?"

"Rien."

Elle me répond
"C'est  déjà ce que tu as fait hier!"

"Oui  mais j'ai pas  fini."

10:24 Écrit par Pataouete dans Mes humeurs | Lien permanent | Commentaires (14) | Tags : retraité

16 octobre 2009

Calomniez, calomniez il en restera toujours une Rumeur !

Air de la Calomnie

« La calomnie, Monsieur ? Vous ne savez guère ce que vous dédaignez ; j'ai vu les plus honnêtes gens près d'en être accablés. Croyez qu'il n'y a pas de plate méchanceté, pas d'horreurs, pas de conte absurde, qu'on ne fasse adopter aux oisifs d'une grande ville, en s'y prenant bien ; et nous avons ici des gens d'une adresse !... D'abord un bruit léger, rasant le sol comme hirondelle avant l'orage, pianissimo murmure et file, et sème en courant le trait empoisonné. Telle bouche le recueille, et piano, piano vous le glisse en l'oreille adroitement. Le mal est fait, il germe, il rampe, il chemine, et rinforzando de bouche en bouche il va le diable ; puis tout à coup, ne sais comment, vous voyez Calomnie se dresser, siffler, s'enfler, grandir à vue d'œil ; elle s'élance, étend son vol, tourbillonne, enveloppe, arrache, entraîne, éclate et tonne, et devient, grâce au Ciel, un cri général, un crescendo public, un chorus universel de haine et de proscription.  Qui diable y résisterait ?"
Chacun connaît sans doute cette savoureuse tirade de Basile dans le Barbier de Séville de Beaumarchais — devenu le célèbre "air de la calomnie" sous la plume de Rossini dans l'opéra du même nom. Tout y est exposé, y compris la méthode pour réussir à souiller la réputation et l'honneur d'un individu.

La Calomnie.jpg

 

 

La Rumeur

Un cours instant de ma longue carrière, je fus chargé, entre autres actions en direction d’un quartier « difficile », de lutter contre la Rumeur. Me voilà donc rumoricide !

Nombreuses étaient alors les rumeurs qui circulaient en Ville. A propos du Maire, souvent plus bas que la ceinture tricolore, mais aussi de tel ou tel magasin d’ou les jeunes filles disparaissaient.

A l’occasion de stages nationaux, j’ai pu me rendre compte que les mêmes rumeurs circulaient de ville en ville : ça ne m’étonne pas que le maire fasse tant pour les quartiers « hauts » il couche avec une beurette, ils vont vider les Minguettes pour « le quartier du lieu », n’allez pas chez « B… » ils kidnappent les jeunes filles et traitent les blanches… et puis il y avait l’homme qui a vu l’homme qui a vu l’Ours.

A tel point que dans l’Emission culte du « Petit Rapporteur » une chronique régulière s’intitulait « De Source Sûre ! » (j’ai oublié le nom du chroniqueur mais je suis certain que mes copains du Oueb vont me rafraîchir la mémoire).

A l’époque, la rumeur courait plus vite que son ombre mais de Bouche à Oreille. Aujourd’hui, elle fait trois fois le tour du monde à la seconde…

De PC en Mac, de Boite e-mail en boite courriel, de site en Blog elle coure, elle coure la Rumeur. Elle est plus « rédigée », plus « ornementée », plus « mise en scène ».

Bien sur elle ne « touche » que ceux qui veulent bien y croire. On n’y est, bien sur, plus sensible lorsque cela vise un personnage que l’on apprécie guère. Et lorsqu’elle n’a pas été suffisante, on en rajoute une couche.

Oh ! Ne vous méprenez pas j’en laisse passer moi aussi et les transmets à ma clique.

Il parait même que certaines sociétés lancent elle même des rumeurs les concernant. L’essentiel n’est-il pas d’apparaître ?

 

Calomniez, calomniez il en restera toujours une Rumeur !

Et il n’y a pas de fumée sans feu !

 

Rumeurs.jpg

 

 

 Pour plus d’info je vous recommande la lecture de : Infostratèges.com

15:57 Écrit par Pataouete dans Mes humeurs | Lien permanent | Commentaires (10) | Tags : calomnie, rumeurs

14 octobre 2009

On a demandé au Dalaï Lama

Je ne suis pas vraiment Dalaiste mais j'ai bien aimé cette phrase.
A méditer...
Dalaï Lama.JPG

07:55 Écrit par Pataouete dans Mes humeurs | Lien permanent | Commentaires (9) | Tags : dalai lama

13 octobre 2009

A André !

Merci Alsa de m'avoir fait penser à André...mon Père.

Hommage !




 

07:51 Écrit par Pataouete dans Mes humeurs | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : mon père

11 octobre 2009

Privatisation quand tu nous tiens

Concession

108498-photo-camion_th.jpgJe suis entré dans la carrière communale, à l’époque, territoriale depuis, comme on entre en religion, au service du public. J’avais déjà mes valeurs de Solidarité Humaine que d’aucun qualifiait déjà d’Utopique.

Dans le cadre de la comptabilité publique il y avait déjà un secteur dénommé « Industriel et Commercial ». Ce secteur désignait les services des eaux, des égouts, des ordures ménagères, des abattoirs, des transports en commun, des pompes funèbres, etc.…

Individuellement, chaque budget devait être équilibré (c’est une obligation pour le SP territorial, il n’y a que l’état qui puisse faire tourner la planche à billet).

camion-pompe.jpgCes secteurs tournaient, bon an mal an, sans perspectives d’évolution, sans beaucoup d’investissements, sans motivation du personnel. Tiens le personnel, parlons-en. Il vivait pépère, assumant sa réputation, souvent justifiée, de flémard fortement syndiqué et qui attendait la fin de journée pour en commencer une deuxième, paysanne ou au noir, plus lucrative mais sans sécurité.

Abattoirs.jpgJe me souviens que l’on m’a demandé un rapport sanitaire sur les Abattoirs de la Commune. Il était évident que les bâtiments, le matériel et le personnel devaient être «abattus» et que le service public d’abattage devait être transférer en concession vers l’abattoir privé et, à l’époque, ultra moderne en construction à proximité.

Mais ce secteur « Industriel et commercial » avait donc une valeur marchande, un intérêt économique, il a donc interpelé le secteur marchand, qui, à pas feutrés, est venu faire les yeux doux aux élus locaux. Vous allez voir ce que vous allez voir, à prix équivalent, « promis, juré, craché, j’va vous le faire tourner vot’ service Môsieur le Maire ».

Et nous voilà donc dans la concession de service public à tour de bras. Cette concession concerne la gestion du secteur concerné, les investissements sont toujours à la charge de la collectivité et les bénéfices eux tombent dans l’escarcelle des entreprises. Pour développer ces bénéfices, il faut adapter les prix, et qui c’est qui paye ? L’usager !

Dans le même temps le personnel est payé pour ce qu’on lui demande de faire. S’il est balayeur, il ballait, le gamin qui jette un papier par terre ou le chien qui s’épanche à ses pieds, ce n’est plus son affaire. S’il y a un événement imprévu, forte chute de neige par exemple, avant que les agents ne se mettent en action, l’élu doit d’abord ouvrir sa cagnotte.

Je me souviens d’un copain de classe hilare au matin. Son père était chef d’une équipe d’entretien des voies ferrées, et à ce titre logé à proximité de ces voies, à 4 h du matin, le train « 4623 » ne passe pas, le type se réveille s’habille, va constater ce qui se passe et fait intervenir son équipe. Combien d’heures restez-vous coincés aujourd’hui dans un TGV victime d’un « incident » ?

Privatisation

1204757942788080_1.jpgVenons-en maintenant aux entreprises du secteur public d’état : SNCF, EDF-GDF, PTT, …

Elles furent d’abord victime de la concession de pans entiers de leur activité, cela fait des lustres que les agents n’effectuent plus les taches de création et d’entretien des réseaux.

Puis vint le néo-libéralisme européen. Notre particularité française de gestion publique ne correspondait pas aux critères de l’Europe. Il nous fallait donc ouvrir nos entreprises publiques à la concurrence, les transformer en Société cotée en Bourse. En un mot : Privatiser. Il est d’autant plus remarquable que le texte le plus « assassin » pour le Service Public à la Française a été ratifié sous la cohabitation Chirac-Jospin. Par un gouvernement « socialiste » donc. Lorsque je vois les « éléphants » se dresser sur leurs petits ergots pour défendre La Poste, je ne pleure pas de rire mais de rage.

Pendant ce temps, des démarcheurs « ripoux » embêtent les vieilles dames et communique des documents non signés à l’exploitant historique qui résilie les contrats sans sourcilier !

Voilà pourquoi je me suis battu toute ma vie contre ces privatisations, larvées ou officielles, mais, tel Don Quichotte, j’ai souvent eu l’impression de me battre contre des moulins…

Pablo-Picasso-Don-Quichotte-162960.jpg

11:33 Écrit par Pataouete dans Mes humeurs | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : privatisation, concession, la poste