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16 octobre 2009

Calomniez, calomniez il en restera toujours une Rumeur !

Air de la Calomnie

« La calomnie, Monsieur ? Vous ne savez guère ce que vous dédaignez ; j'ai vu les plus honnêtes gens près d'en être accablés. Croyez qu'il n'y a pas de plate méchanceté, pas d'horreurs, pas de conte absurde, qu'on ne fasse adopter aux oisifs d'une grande ville, en s'y prenant bien ; et nous avons ici des gens d'une adresse !... D'abord un bruit léger, rasant le sol comme hirondelle avant l'orage, pianissimo murmure et file, et sème en courant le trait empoisonné. Telle bouche le recueille, et piano, piano vous le glisse en l'oreille adroitement. Le mal est fait, il germe, il rampe, il chemine, et rinforzando de bouche en bouche il va le diable ; puis tout à coup, ne sais comment, vous voyez Calomnie se dresser, siffler, s'enfler, grandir à vue d'œil ; elle s'élance, étend son vol, tourbillonne, enveloppe, arrache, entraîne, éclate et tonne, et devient, grâce au Ciel, un cri général, un crescendo public, un chorus universel de haine et de proscription.  Qui diable y résisterait ?"
Chacun connaît sans doute cette savoureuse tirade de Basile dans le Barbier de Séville de Beaumarchais — devenu le célèbre "air de la calomnie" sous la plume de Rossini dans l'opéra du même nom. Tout y est exposé, y compris la méthode pour réussir à souiller la réputation et l'honneur d'un individu.

La Calomnie.jpg

 

 

La Rumeur

Un cours instant de ma longue carrière, je fus chargé, entre autres actions en direction d’un quartier « difficile », de lutter contre la Rumeur. Me voilà donc rumoricide !

Nombreuses étaient alors les rumeurs qui circulaient en Ville. A propos du Maire, souvent plus bas que la ceinture tricolore, mais aussi de tel ou tel magasin d’ou les jeunes filles disparaissaient.

A l’occasion de stages nationaux, j’ai pu me rendre compte que les mêmes rumeurs circulaient de ville en ville : ça ne m’étonne pas que le maire fasse tant pour les quartiers « hauts » il couche avec une beurette, ils vont vider les Minguettes pour « le quartier du lieu », n’allez pas chez « B… » ils kidnappent les jeunes filles et traitent les blanches… et puis il y avait l’homme qui a vu l’homme qui a vu l’Ours.

A tel point que dans l’Emission culte du « Petit Rapporteur » une chronique régulière s’intitulait « De Source Sûre ! » (j’ai oublié le nom du chroniqueur mais je suis certain que mes copains du Oueb vont me rafraîchir la mémoire).

A l’époque, la rumeur courait plus vite que son ombre mais de Bouche à Oreille. Aujourd’hui, elle fait trois fois le tour du monde à la seconde…

De PC en Mac, de Boite e-mail en boite courriel, de site en Blog elle coure, elle coure la Rumeur. Elle est plus « rédigée », plus « ornementée », plus « mise en scène ».

Bien sur elle ne « touche » que ceux qui veulent bien y croire. On n’y est, bien sur, plus sensible lorsque cela vise un personnage que l’on apprécie guère. Et lorsqu’elle n’a pas été suffisante, on en rajoute une couche.

Oh ! Ne vous méprenez pas j’en laisse passer moi aussi et les transmets à ma clique.

Il parait même que certaines sociétés lancent elle même des rumeurs les concernant. L’essentiel n’est-il pas d’apparaître ?

 

Calomniez, calomniez il en restera toujours une Rumeur !

Et il n’y a pas de fumée sans feu !

 

Rumeurs.jpg

 

 

 Pour plus d’info je vous recommande la lecture de : Infostratèges.com

15:57 Écrit par Pataouete dans Mes humeurs | Lien permanent | Commentaires (10) | Tags : calomnie, rumeurs

17 mars 2009

Désinformation !!!

Radio S...o ment !!!

 mCapturer.JPG

Il y a quelques jours, et surtout depuis mon séjour guadeloupéen, que j’avais envie de communiquer autour de la désinformation.

Comment l’on peut, manipuler l’information afin qu’elle bénéficie ou pâtisse au sujet ou à l’objet du reportage. Choix de l’extrait, paroles malheureuses sorties de leur contexte et montée en épingle, Info affirmée alors qu’il n’y a que des présomptions, ou info cachée pour ne pas affoler le bas peuple et faire descendre les sondages, …

Les exemples sont nombreux mais comment réussir à éviter que le bon peuple ne tombe dans le panneau ?

La rumeur est aussi vieille que la parole de l’homme, j’ai même eu à un moment de ma carrière une fonction rumoricide, et le développement des envois de messages via Internet n’a permis que leur croissance exponentielle. Vous savez :

« ah oui je sais le cousin de la sœur de la voisine du 5ème me l’a dit de source sûre. »

J’essaye d’être attentif et de ne pas transmettre à mon tour ce genre de mèl.

 

Et puis, je reçois un diaporama qui me présente la crise sous un aspect qui flatte et interpelle mon âme humaniste et mondialiste. Aussitôt, je transmets à mes habitués mais j’ouvre au ban et à l’arrière-ban de mes relations. Aucune réaction.

 

Quelques jours plus tard, je poste un commentaire, sur une note correspondant au sujet, et résumant mon diaporama. A savoir, si l’on avait réparti les sommes accordées aux banques par les états pour traiter la crise, équitablement auprès de chaque habitant de la planète bleue, chacun aurait touché plusieurs millions de dollars. Et… un adorable copain me fait remarquer que le calcul qui base cette proposition est faux et que cela ne fait pas des millions mais 100$, ce qui en passant mettrait du beurre dans les épinards de la plupart des humains.

 

Conclusions, même si l’on croit être très attentif à toute forme de désinformation, à partir du moment ou le sujet, ou la façon dont le sujet est traité, nous interpelle, nous sommes capables de gober et de rediffuser n’importe quoi !

 

Alors, redoublons d’attention !!!

16:37 Écrit par Pataouete dans Mes humeurs | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : désinformation, rumeurs