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29 novembre 2009

Faux Nez !

Faux nez

Evoque l'utilisation d'un faux appendice nasal pour tenter de se faire passer pour ce qu'on n’est pas.

Ainsi les néolibéraux d'avant guerre, dont la théorie et la pratique avaient provoqué la grande crise qui, elle-même, déboucha sur la montée du Nazisme en Europe et la Seconde Guerre mondiale, ont-ils, au lendemain de la Libération, été saisis de panique au constat de la progression du communisme et de la menace que faisait peser l'empire totalitaire soviétique.

Aussi ont-ils consenti, les rapports de forces ayant totalement basculé en leur défaveur, et sous la pression de la social-démocratie, à une transformation du système capitaliste en une « économie sociale de marché ».

On croyait que c'était une conversion. D'autant que c'est cette « révolution par la loi » qui permit de vaincre le communisme. C'était, en réalité, dans leur esprit à eux, une ruse de guerre pour tenter de sauver l'essentiel.

Donc un faux nez.

Et quand, le communisme s'étant effondré, le danger fut écarté, ils enlevèrent le faux nez et proclamèrent, d'abord à mi -voix, ensuite de plus en plus ouvertement : « Reprenons nos affaires là où nous avons dû les laisser après 1929 ! »Dernières salves.jpg

Ainsi firent-ils ... et nous avons eu droit à un nouveau 1929 !

 

« Extrait du dernier livre de Jean-François Kahn « dernières salves » chez Plon.

 

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07:55 Écrit par Pataouete dans La poulitique | Lien permanent | Commentaires (7) | Tags : néolibéralisme, crise

15 novembre 2009

Les Canuts

Pour rebondir sur Rosa, pardon à propos de Rosa, je vous propose une évocation des Canuts par Aristide Bruant.

Créée par Aristide Bruant à l'occasion de l'exposition de Lyon en 1894. Il ne semble pas que cette chanson ait été celle des tisserands lyonnais lors de la révolte de 1831, et aucune trace d'une chanson qui lui ressemble n'a été trouvée avant l'interprétation de Bruant.

Si vous voulez approfondir vos connaissances à propos des Canuts,

 je vous propose : Les Canuts

ou : La révolte des Canuts

 

 

Les canuts

by Aristide Bruant

180px-Metier_a_tisser.jpgPour chanter Veni Creator
Il faut une chasuble d'or
Pour chanter Veni Creator
Il faut une chasuble d'or
Nous en tissons pour vous, grands de l'église
Et nous, pauvres canuts, n'avons pas de chemise

C'est nous les canuts
Nous sommes tout nus

Pour gouverner, il faut avoir
Manteaux ou rubans en sautoir
Pour gouverner, il faut avoir
Manteaux ou rubans en sautoir
Nous en tissons pour vous grands de la terre
Et nous, pauvres canuts, sans drap on nous enterre

C'est nous les canuts
Nous sommes tout nus

Mais notre règne arrivera
Quand votre règne finira :
Mais notre règne arrivera
Quand votre règne finira :
Nous tisserons le linceul du vieux monde,400px-Atelier_canut.jpg
Car on entend déjà la tempête qui gronde

C'est nous les canuts
Nous sommes tout nus
180px-Mur_des_canuts.JPG

09:59 Écrit par Pataouete dans La poulitique | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : canuts

10 novembre 2009

Le Mur Murant Berlin.

Nombreuses ont été les commémorations de la Chute du Mur de Berlin. Afin de compléter, de résumer, tout ce qui a pu être dit, vu ou entendu à ce sujet, je vous propose un article de Bernard Thomas dans « le Canard enchainé ».

Bien sur, les publications à ce sujet, ont été nombreuses. Marianne propose cette semaine, plusieurs articles :

Þ    20 ans après la chute du Mur de Berlin. Les perdants de la Liberté.

Þ    Andreï Gratchev-Krzysztof Pomian : pourquoi l’Empire Soviétique s’est écroulé.

Þ    Les Damnés de la Terre Polonaise.

Þ    Enfin, un hors série : Le Communisme une histoire Française.

Je ne peux que vous conseiller la lecture de ces Articles. Le Hors-série, j’en reparlerai surement.

Le mur murant Berlin

Grace à un film de Patrick Rotman (France 2), à qui nous devons déjà bien des éclairages sur les aspects les plus sombres de l'histoire contemporaine, nous revivons le mur de Berlin des prémices de sa construction à sa joyeuse démolition, le 9 novembre 1989. S'y mêlent images spectaculaires d'archives et témoignages fascinants : le lieutenant-colonel Harald Jiiger, de la Stasi, à qui l'on doit la décision d'avoir ouvert la barrière de Borholmer Strasse à 21 h 30. Sa dernière communication avec son chef : «Vous n'avez qu'à isoler les meneurs, dit celui-ci, vous les expulsez sans retour, vers l'Ouest avec un coup de tampon en plein sur la photo du passeport. Ça suffira pour les reconnaître s'ils s'avisent de rentrer"

content_berlin_wall.jpgLe poste frontière est tellement chahuté par la population déchaînée, ivre d'espoir, qu'il menace d'être fracassé. En témoigne Michel Bendler, un Berlinois moyen, qui fut l'un des premiers à passer. Il participait depuis l'automne aux longues veillées dans l'église de Getsemani, où se rassemblaient les citoyens avides d'une évolution pacifique. Ou Bernrd Albani, un homme lumineux aux yeux clairs, le pasteur de cette paroisse, qui rappelle le rôle des églises dans les villes d'Allemagne de l’Est. En une heure, ce 9 novembre, 20 000 personnes franchissent la frontière. Les gens pleurent, rient aux éclats, boivent une bière : c'est de la folie. D'autres points de passage s'ouvrent. Le mur de Berlin est tombé. Il ne reste plus qu'à le détruire : «Après la faucille et le marteau, le marteau piqueur ", titre « Le Canard » sous un dessin de Cardon.

Mais rien de tout cela n'aurait été possible sans Gorbatchev, au pouvoir à Moscou depuis 1985. Une autre émission lui est consacrée sur la même chaîne, jeudi 5 novembre, sous forme d'un entretien avec Hubert Védrine, alors conseiller de Mitterrand, portrait attachant d'un homme « qui a fait l'Histoire sans être aidé par l'Ouest, mais a été rejeté par l'Est ". Ce 9 novembre, c'est à une fraction de ses partisans qu'on doit la non-intervention des chars :

Honecker voulait les lancer sur le peuple hanté par l'idée d'un massacre à la Tiananmen. L'Armée rouge avait prouvé à plusieurs reprises qu'elle savait patauger dans le sang des peuples frères. Ici même à Berlin, à l'appel du président Ulbricht en 1953, 300 morts à la mitrailleuse lourde, 20 000 citoyens arrêtés et déportés, 200 meneurs fusillés. En octobre 1956, en Hongrie, où fut écrasée sous Khrouchtchev l'insurrection de Budapest. En août 1968, à Prague. Mais, en devenant premier secrétaire du Parti, Gorbatchev avait juré de ne pas utiliser la force. Du coup, la Hongrie avait pu ouvrir des brèches dans ses barbelés vers l'Autriche, par où s'engouffraient déjà des milliers d'Allemands. De son côté, Gorbi avait accepté de venir à Berlin célébrer le 40ème anniversaire de la création du pays.

le-mur-de-berlin.jpgLe lendemain, des milliers de Berlinois défilaient en portant des flambeaux, acclamant son nom,

« Nous sommes le peuple ! ", s'époumonaient-ils.

Le monde, débarrassé du mur sans Rostropovitch et son violoncelle enchanté, et sans les tailleurs de béton-souvenir armés d'un burin pour les télés, venait de basculer dans un XXIème siècle qui se profilait chargé d'autres orages.

B. Th.

arton13466.jpg

07:58 Écrit par Pataouete dans La poulitique | Lien permanent | Commentaires (16) | Tags : mur de berlin.

09 novembre 2009

Le Mur et les Murs

Le Mur

le-mur-de-berlin.jpgOh ! bien sur ! J’ai dansé la Carmagnole le 9 novembre 1989. Le « mur de la Honte » venait de tomber !

Je dois dire que j’étais dans un état particulier puisque je venais de faire la connaissance de ma Chti’te et que nous nous promenions dans les rues de Paris, et plus particulièrement au Quartier Latin, un symbole, lorsque nous avons appris la nouvelle. Quelques semaines plus tard nous avons même été nous recueillir devant un fragment tagué exposé sur le Parvis de la Défense.

Quelques années auparavant, j’avais été surpris de constater, lors d’un séjour en Allemagne, combien les Allemands de l’Ouest étaient persuadés d’une prochaine réunification.

..%255Cimage%255Cd91d273b-2382-42fe-95f2-0a4a0bb8c246.jpgIl faut quand même rappeler que la construction de ce mur de Berlin pendant la nuit du 12 au 13 août 1961 correspond d’abord aux premiers états d’âme des militants et sympathisants communistes de France. Comment un pays Socialiste peut-il attenter à ce point aux libertés publiques ? Nos valeurs, nos espoirs, ou plutôt celles de nos pères j’étais bien jeune, s’étaient pris les pieds dans le tapis et le manche de pelle dans le nez.

Mais cette ouverture, suivi 2 ans après par la chute du monde soviétique, a aussi mis fin au face à face Est-Ouest. Nous savons aujourd’hui combien a été néfaste le bloc de l’Est mais il constituait cependant un bouclier (pas fiscal) contre l’hégémonie du bloc de l’Ouest.

Cette ouverture a permis à la Mondialisation, au Néo-libéralisme, au Néo-capitalisme de se répandre de part la Terre entière. L’impérialisme des Etats-Unis n’a plus de frontière. Un seul et unique modèle politique, sociétale et économique. L’Oncle Sam domine le monde.

Et Tous derrière tous derriè-é-re…

Et les Murs murent le Monde.

i3193murB.jpgAvant et depuis la chute du Mur de Berlin, combien de murs avaient, ou ont, été érigé ? Entre les Corées, entre Israël et la Cisjordanie ou Gaza, à Beyrouth, à Chypre, entre Mexique et USA, au Pakistan, au Maroc, même par des Pays de l’Union Européenne autour le l’enclave espagnol au Maroc, ou récemment, à Padoue.

Si vous voulez développer ce sujet je vous propose un lien avec Courrier International. Ou alors, interrogation Google : « Les Murs dans le Monde » et vous disposerez de 7,8 million de propositions.

Mais il n’y a pas que les murs physiques, il y a aussi toutes les barrières psychologiques. Les Murs de l’Argent, du Pouvoir, du Savoir, les Murs Nord-Sud, de la Religion, Economiques, Sanitaires, les Murs de Clôture, les Murs de …

 

content_berlin_wall.jpgLe Mur de Berlin est tombé, il y a 20 ans « Hourra !»

Mais combien de Murs Murent encore le Monde ?



23 octobre 2009

Petit florilège

Petit florilège de grandes phrases politiques, et, il y en a pour tout le monde...

 

"Quand le moment est venu, l'heure est arrivée" (Raymond Barre). 

"Même en avion, nous serons tous dans le même bateau" (Jacques Toubon). 

 

"La droite et la gauche, ce n'est pas la même chose" (Pierre Mauroy). 

"Voici que s'avance l'immobilisme et, nous ne savons pas comment l'arrêter" (Edgar Faure) 

 

"Saint Louis rendait la justice sous un chêne. Pierre Arpaillange la rend comme un gland" (André Santini). 

"Les socialistes aiment tellement les pauvres qu'ils en fabriquent" (Jacques Godfrain). 

"Je me demande si l'on n'en a pas trop fait pour les obsèques de François Mitterrand. Je ne me souviens pas qu'on en ait fait autant pour Giscard." (André Santini). 

"La meilleure façon de résoudre le chômage, c'est de travailler" (Raymond Barre). 

 

"Il est plus facile de céder son siège à une femme dans l'autobus qu'à l'Assemblée nationale" (Laurent Fabius). 

"Villepin fait tout, je fais le reste" (Renaud Muselier). 

 

"Cette semaine, le gouvernement fait un sans faute; il est vrai que nous ne sommes que mardi"(François Goulard). 

"Il doit bien rester un angle de tir pour la paix" (Bernard Kouchner). 

 "Mamère Noël est une ordure" (Michel Charasse). 

"La moitié du nuage d'ozone qui sévit dans la région parisienne est d'importation anglaise et allemande" (Roselyne Bachelot). 

 

"C'est l'union d'un postier et d'une timbrée" (Dominique Strauss-Kahn, à propos de l'alliance LO-LCR). 

"A mon âge, l'immortalité est devenue une valeur-refuge" (Valéry Giscard d'Estaing, reçu à l'Académie Française). 

"Je ne suis candidat à rien" (Nicolas Sarkozy). 

"C'est un texte facilement lisible, limpide et assez joliment écrit : je le dis d'autant plus aisément que c'est moi qui l'ai écrit" (Valéry Giscard d'Estaing au sujet du projet de Constitution Européenne). 

 

"C'est une bonne idée d'avoir choisi le référendum, à condition que la réponse soit oui" (Valéry Giscard d'Estaing au sujet du projet de Constitution Européenne). 
 

"Si Bush et Thatcher avaient eu un enfant ensemble, ils l'auraient appelé Sarkozy" (Robert Hue). 

 

"J'étais partisan du non, mais face à la montée du non, je vote oui" (Manuel Valls).   

"Que l'on soit pour ou contre la Turquie, on ne pourra pas changer l'endroit où elle se trouve" (Michel Barnier). 

 

"Les veuves vivent plus longtemps que leurs conjoints" (Jean-Pierre Raffarin). 

"Le pétrole est une ressource inépuisable qui va se faire de plus en plus rare" (Dominique de Villepin). 

 

"Même quand je ne dis rien, cela fait du bruit" (Ségolène Royal).

09:52 Écrit par Pataouete dans La poulitique | Lien permanent | Commentaires (8)