21 septembre 2009
Le Cimetière des Elephants
La vision des reportages sur la semaine politique m'a fait penser à une chanson.
Si vous y voyez un message dites vous bien que ce n'est pas un hasard...
Marche pas ce matin... le lien : http://www.youtube.com/watch?v=0vB56vfbgdM
07:52 Écrit par Pataouete dans La poulitique | Lien permanent | Commentaires (13) | Tags : cimetière des elephants
16 septembre 2009
Authenticité gauchienne !
Authenticité gauchienne !
Si vous me lisez régulièrement, vous connaissez mon état d’esprit par rapport à la caste politicienne et mon ressentiment envers « la Gauche » vers qui mon humanisme social et utopique devrait m’attirer.
Je viens de lire l’édito de Maurice Szafran dans Marianne 647 et je voudrais vous en faire partager un extrait à propos du Néo-libéralisme.
« Vos papiers, grogne le flic, vos papiers pour me prouver que vous êtes devenu de gauche, vraiment de gauche, totalement de gauche, génétiquement de gauche, stupidement de gauche, hypocritement de gauche.
Et tous ces barons qui ont consciencieusement fourgué l'idéologie néolibérale à la société française, tous ceux qui, de Rocard à Fabius, sans oublier Strauss-Kahn, ont blanchi, justifié, pendant une décennie au moins, les pratiques de Wall Street et de la City, tous ces liquidateurs du libéralisme que nous défendons sont-ils vraiment qualifiés pour décerner à Bayrou, aux Verts ou à quiconque des brevets d'authenticité «gauchienne»?
Avant de diaboliser les autres, de leur dénier une identité républicaine et citoyenne, il faudrait d'abord démontrer que la sienne n'est pas moralement vérolée !»
Dans le même numéro, un article "Pensées libres" par Philippe Petit :
Le néolibéralisme est il soluble dans le libéralisme ?
Mais je ne vais pas rééditer Marianne. Si cela vous intéresse en vente dans toutes les bonnes librairies...
2 bouquins cités en référence :
"De Gauche ?" sous la direction d'Alain Caillé et Roger SUE, Fayard, 2009.
"La nouvelle raison du monde, essai sur la socièté néolibérale"de Pierre Dardot et Christian Laval, la Découverte.
07:25 Écrit par Pataouete dans La poulitique | Lien permanent | Commentaires (17) | Tags : néo liberalisme
06 septembre 2009
L'apôtre de la Classe Ouvrière
Afin de poursuivre l'hommage à Jean Jaurès, une vidéo avec des images de la condition ouvrière de l'époque sur des paroles et musique de Jacques Brel.
Si cette évocation pouvait "éclairer" la Poulitique de "Gauche"...
Cette autre vidéo, même accompagnement mais images différentes mais non moins évocatrices.
07:41 Écrit par Pataouete dans La poulitique | Lien permanent | Commentaires (43) | Tags : jean jaures, brel, classe ouvrière
05 septembre 2009
L'Apôtre de la Paix
Jean Jaurès
Jean Jaurès est un homme politique français, né à Castres (Tarn) le 3 septembre 1859 et mort assassiné à Paris le 31 juillet 1914 par le militant d'extrême-droite Raoul Villain. Orateur et parlementaire socialiste il s'est notamment illustré par son pacifisme et son opposition au déclenchement de la Première Guerre Mondiale.
On commémore donc ces jours ci le 150ème anniversaire de la naissance de Jean Jaurés.
Les idées socialistes de Jaurès : le Jauressisme
Le socialisme de Jean Jaurès mêle le marxisme aux traditions révolutionnaires et républicaines françaises. Le socialisme de Jaurès est souvent qualifié d'«humaniste» avec ses références constantes à la Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen et à la Révolution française dont il fut l'historien.
Jaurès retient du marxisme l'idée du danger de la concentration capitaliste, la théorie de la valeur et la nécessité de l'unité du prolétariat. Jaurès est évidemment favorable à des lois de protection sociale. Il souhaite aussi une collectivisation volontaire et est attentif aux mouvements coopératifs (Verrerie ouvrière d'Albi).
Il conçoit le passage au socialisme dans le cadre de la République parlementaire. Attaché aux traditions républicaines françaises, il n'est cependant pas centralisateur (comme le montre ses idées sur l'enseignement des langues régionales).
Pourquoi ont-ils tué Jaurès ?
Pourquoi a-t-il tué Jaurès ? Grâce à Jacques Brel, la question nous hante encore. Comme si tout le camp belliciste s'était ligué, ce 31 juillet 1914, pour armer le bras du pitoyable Raoul Vilain, assassin de l' « apôtre de la paix ». Selon les mêmes, le directeur de l'Humanité aurait pu stopper in extremis, grâce à son génie rhétorique, l'hécatombe programmée, prélude à l'ensauvagement totalitaire. Rappelons les faits : entouré de fidèles, le député de Carmaux vient tout juste d'achever la relecture de son éditorial au café du Croissant. Il fait chaud. Paris est calme comme pour une veillée d'armes. La manifestation de la CGT contre la menace de guerre n’a donné que des résultats décevants. Jaurès est assis dos à la rue Montmartre, haut lieu, alors, de la presse d'extrême gauche. Du dehors, une main écarte le rideau qui sépare la salle de la chaussée. Deux coups de feu claquent. Le bon colosse s'effondre, la nuque fracassée. Prestement appréhendé, son assassin plastronne. «Si j'ai commis cet acte, clame-t-il, c'est parce que j'estime qu'il faut punir les traîtres. N'allez pas imaginer que je suis membre d'un quelconque groupe politique !» A voir. Son assassin a fréquenté les Camelots du roi, troupe de choc de la droite ultra. Il se régale quotidiennement des imprécations de l'écrivain Maurice Barrès, futur « rossignol des charniers ». Et goûte les appels au lynchage publiés par l'Echo de Paris, le quotidien des beaux quartiers. « Il conviendrait de coller au mur le citoyen Jaurès et de lui enfoncer à bout portant le plomb qui lui manque dans la cervelle », éructe dans ses colonnes un certain Maurice de Waleffre. On le soupçonnera un moment d'avoir été payé par l'ambassade de la Russie tsariste, qui piaffe d'en découdre.
Ironie terrible, ce forcené échappera, en prison, au grand massacre qui le faisait, d'avance, saliver. Et ce jusqu'à son acquittement, en 1919, par des jurés enragés de revanche.
Pour comble, la veuve de Jaurès sera condamnée à payer les frais du procès et l'énergumène s'esbignera vers l'Espagne pour y cuver son mauvais coup.
Notre unique consolation est qu'il sera, quand même, fusillé en juillet 1936 par des miliciens républicains. La guerre civile débutait, et il s'était targué un peu trop bruyamment d'avoir réglé son compte à l'homme qui estimait que «faire la guerre pour se débarrasser de la guerre est une absurdité»
Extrait de Marianne 51
10:05 Écrit par Pataouete dans La poulitique | Lien permanent | Commentaires (10) | Tags : jean jaurès, apotre de la paix
17 août 2009
Solidarité
Découverte au hasard d'un promenade sur You Tube j'ai eu envie de vous la faire écouter, découvrir peut-être.
Chanson de Jean Pax Méfret
07:17 Écrit par Pataouete dans La poulitique | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : solidarité