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31 juillet 2009

Le Socialisme Utopique

L'expression « socialisme utopique » recouvre plusieurs courants du socialisme.

Dans son sens historique,

180px-Hw-fourier.jpgLe Socialisme utopique désigne les doctrines des premiers socialistes européens du début du XIXe siècle (qui ont précédé Marx et Engels) tels Robert Owen en Grande-Bretagne, Saint-Simon, Charles Fourier, Étienne Cabet et Philippe Buchez en France. Ce courant est influencé par l'humanisme et souvent le christianisme social. Il s'inscrit à l'origine dans une perspective de progrès et de foi dans l'Homme et la technique. Il connaît son apogée avant 1870, avant d'être éclipsé, au sein du mouvement socialiste, par le succès du marxisme et l’embourgeoisement « l’Internationale socialiste ».

Charles Fourier

Pour la science politique,

Le terme de socialisme utopique englobe toutes les tentatives de création ex-nihilo de sociétés ou microsociétés de nature communiste ou socialiste, antérieures ou postérieures à la période d'apogée historique du socialisme utopique au XIXe siècle (1820-1870). Il inclut donc également les communautés qualifiées en France de "hippie" ou "soixante-huitardes", au XXe siècle.

Le socialisme utopique se caractérise par la volonté de mettre en place des communautés idéales modèles selon des modèles divers, certaines régies par des règlements très contraignants, d'autres plus libertaires ; certaines communistes, d'autre laissant une plus grande part à la propriété individuelle.

Le socialisme utopique se caractérise surtout par sa méthode de transformation de la société qui, dans l'ensemble, ne repose pas sur une révolution politique, ni sur une action réformiste impulsée par l'État, mais sur la création, par l'initiative de citoyens, d'une contre-société socialiste au sein même du système capitaliste. C'est la multiplication des communautés socialistes qui doit progressivement remplacer la société capitaliste.

Des centaines d'expériences de création de communautés socialistes s'inscrivant dans la filiation du socialisme utopique peuvent être relevées à travers l'histoire. Jusqu'à présent, elles ont été réalisées à échelle limitées (des communautés de quelques centaines de personnes au plus) et sur des durées généralement limitées, leur pérennité n'étant assurée par aucune instance centrale ou politique.

Coopératives Ouvrières

Marcel_Mermoz.jpgJ’ai « suivi » à Valence quelques expériences de coopératives ouvrières. Marcel Mermoz et Marcel Barbu furent les 2 fondateurs. Marcel Mermoz, a publié un livre, entre autres, intitulé : « L’autogestion c’est pas de la tarte » entretien avec Jean-Marie Domenache - 1978 - Edition SEUIL

Si ce sujet vous intéresse je vous propose un lien : Marcel Mermoz.

10:14 Écrit par Pataouete dans La poulitique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : socialismeutopique, utopie

28 juillet 2009

Pierre-Joseph Proudhon et si on l'avait écouté ?

proudhon.jpegPierre-Joseph Proudhon, né le 15 janvier 1809 à Besançon dans le Doubs et mort le 19 janvier 1865 à Passy, était un polémiste, publiciste, économiste, et sociologue français, le premier à se qualifier d'anarchiste.

Proudhon est célèbre pour sa fameuse formule « la propriété, c’est le vol ! » dans son mémoire « Qu’est ce que la propriété ?  Ou recherches sur le principe du droit et du gouvernement » qui fut son premier ouvrage majeur, publié en 1840.

La publication de « Qu'est-ce que la propriété ? » attire l’attention des autorités françaises mais aussi de Karl Marx qui entame une correspondance avec Proudhon. Les deux hommes s’influencent mutuellement ; ils se rencontrent à Paris où Marx est en exil. Leur amitié s’achève quand, en réponse à « La Philosophie de la misère » de Proudhon, Marx écrit « La Misère de la philosophie ». Au sein de l’Association internationale des travailleurs (première Internationale), il y eut une scission entre les anarchistes de Bakounine et ceux de Proudhon. Les mutualistes proudhoniens pensaient que la propriété collective était indésirable et que la révolution sociale pouvait être atteinte pacifiquement.

Pierre_Joseph_Proudhon.jpgProudhon donna dans son « Système des contradictions économiques » publié en 1846 une explication de la société fondée sur l’existence de réalités contradictoires. Ainsi la propriété manifeste l’inégalité mais est l'objet même de la liberté, le machinisme accroît la productivité mais détruit l’artisanat et soumet le salarié, in fine la liberté elle-même est à la fois indispensable mais cause de l'inégalité. Ces contradictions sont éternelles et n’annoncent nullement l’autodestruction du capitalisme qu'aurait annoncée Marx.

Dans son livre « Les Confessions d’un révolutionnaire pour servir à l’histoire de la Révolution de Février », Proudhon écrit entre autres choses la fameuse phrase « l’anarchie c’est l’ordre sans le pouvoir ». Il tenta de créer une banque nationale qui donne des prêts sans intérêts, similaire d’une certaine façon aux mutuelles d’aujourd'hui, enfin plutôt d’hier…

Et si on l'avait écouté....

Si vous voulez appronfondir :

Wiki Proudhon

ou

Increvables anarchistes

ou débrouillez vous vous êtes libre....

07:51 Écrit par Pataouete dans La poulitique | Lien permanent | Commentaires (10) | Tags : proudhon, mutualisme