13 juillet 2011
Sodimédical la justice annule le Plan Social
07:41 Écrit par Pataouete dans Républiques citoyennes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : sodimédical, plans sociaux
11 juillet 2011
Pendant l'affaire DSK, les plans sociaux continuent !
Le Grand écart
Selon des données de la Dares, 1180 plans sociaux ont été déclarés par les entreprises, pour l'année 2010. Pour l'année en cours, les chiffres officiels ne sont pas encore tombés... Mais Eugène, du blog économique et social, en a déjà répertorié, avec ses propres moyens, forcément modestes, 79 pour le premier semestre, soit environ 13 500 licenciements. Edifiant.
Nous sommes mi-2011 l’actualité sociale est tristement abondante, si bien que l’on se croirait en 2008 ! Dommage que ce bilan soit si mauvais pour le gouvernement. Il faudra s’en rappeler en 2012…
Pourtant cette fois-ci la majorité des plans n’ont qu’une seule origine : apporter plus de rentabilité à l’entreprise. C’est comme si la crise de 2008 avait donné le départ pour le lancement décomplexé de toutes sortes de plans sociaux que les dirigeants n’osaient pas lancer avant. Avant il y avait un statu-quo : on licenciait peu ou le plus légèrement possible et à l’abri des regards. La rareté des plans risquait d’amener les projecteurs sur l’opération. Depuis la crise, tout le monde délocalise et licencie à tout-va, ça devient banal. Qu’on se le dise, si l’employé ne valait rien, considéré comme un simple outil de production, avant la crise, les dirigeants, par pudeur, faisaient semblant du contraire. Maintenant que la crise nous a habitués aux annonces de plans sociaux, c’est officiel nous serons tous pressés comme des citrons, car c’est ce que nous sommes : une source de bénéfices qu’il faut éliminer si elle est trop faible. Je ne parle même pas du cas ou cette source n’est pas rentable du tout… De plus, l’état, l’administration et les entreprises publiques ne se gênent plus : en 2010 La Poste aurait supprimé 11 694 emplois…
Cette compression du personnel va de pair avec le stress de ceux qui restent. Entre peur d’y passer, stress du survivant et travail interminable pour compenser celui de ceux qui sont partis : les suicides et le mal-être explosent ! Pour le plus grand bien du portemonnaie des actionnaires…
Dans ce cadre, je vous encourage (publication de la vidéo mercredi) à suivre le cas de Sodimédical : la justice a jugé qu’une société parfaitement rentable et en croissance ne pouvait faire de plan social. Il était temps que la justice (qui est censée servir l’Homme) considère l’Homme comme un Homme et non plus comme un simple outil de travail suffisamment rentable ou non.
07:33 Écrit par Pataouete dans Républiques citoyennes | Lien permanent | Commentaires (9) | Tags : plans sociaux, compression de personnel
27 juin 2011
La démondialisation
de Jacques Sapir
Jacques Sapir, directeur de recherche à l’École des hautes études en sciences sociales, a notamment publié Le Nouveau XXIe siècle, La Fin de l’Euro-libéralisme, Les Trous noirs de la science économique.
Le discours politiquement correct a installé l’idée que la " mondialisation " libérale (par la libéralisation des échanges et de la finance) était un " phénomène " quasi naturel dessinant le prochain cadre universel et éternel où se poursuivrait l’histoire de l’humanité. Cette " mondialisation " - que dans le reste du monde on dénomme " globalisation " - n’est en fait qu’un moment de l’histoire construit par une série de choix politiques inaugurée en 1973, avec l’abandon du système monétaire international de Bretton-Woods (1944). Et ce moment est en train de s’achever !Loin d’avoir dispensé les prétendus bienfaits des " marchés libres ", la globalisation en a manifesté la nocivité en plongeant les nations dans de multiples impasses économiques, écologiques, sociales et géopolitiques. Les pays émergents qui en tirent le plus grand profit, notamment en Asie, sont ceux qui déploient des stratégies de développement national en rejetant la " loi du marché ", tout en profitant de la soumission volontaire ou forcée des autres pays à cette même loi. Ces deux évidences conduisent vers une déglobalisation inéluctable, chaque pays ayant un intérêt manifeste à déployer des stratégies nationales et à se prémunir contre les effets destructeurs de la libéralisation financière et du libre-échange. À défaut d’être pensée, cette déglobalisation peut se faire dans le désordre et l’affrontement des nationalismes. C’est à conjurer cette perspective que s’attache l’auteur en dessinant une déglobalisation articulée sur une nouvelle organisation du commerce international et de la finance internationale.
SVP, je ne pourrais peut être pas vous répondre sous huitaine sauf bon fonctionnement de la borne Wifi et je ne suis toujours pas en vacances.!
07:37 Écrit par Pataouete dans Républiques citoyennes | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : démondialisation, jacques sapir, et si la france avait contibué la guerre
22 juin 2011
Valse avec Bachar
Un grand merci aux Russes et aux Chinois. En bloquant à l'ONU toute condamnation du régime de Bachar, ils nous sauvent d'un péril extrême. Pourvu qu'ils tiennent bon, insensibles aux pleurnicheries sur le sort du peuple syrien ...
Sinon, qu'est-ce qu'il va encore falloir inventer pour justifier l'apathie internationale à l'égard de Bachar ? Il paraît qu'il ne faut pas déstabiliser la région et qu'avec les Assad, indignes de père en fils, au moins on sait à quoi s'en tenir. Leurs successeurs pourraient être encore pires. Si Si ! Et la Libye, franchement, c'est très différent. Kadhafi est un dictateur qui opprime, confisque le pouvoir et s'y accroche, torture et emprisonne, rien à voir avec Bachar.
Et puis surtout si une belle unanimité se dégageait au Conseil de sécurité, les Occidentaux et leur bras armé, l'Otan, seraient bien embarrassés, Car, à force d'agiter leurs petits muscles au nom de la démocratie en Irak, en Afghanistan, leurs généraux ne savent plus où donner de la tête. Unie derrière le généralissime Sarkozy, la France est engagée sur huit théâtres d'opérations, de Kaboul à Abidjan. Enfin, unie, ça se discute. Car le patron de la Royale a craché le morceau devant des journalistes le 10 juin (" Le Monde », 12/6).
C'est affreux à dire, mais la marine ne peut répondre à une guerre longue. L'amiral est dépité. L'intervention en Libye n'était pas prévue pour durer aussi longtemps. « On est en train de bouffer le potentiel », a lâché le grand chef. Même le porte-avions « Charles-de Gaulle », abonné à la cale sèche, est menacé de suractivité. Et il faudra bientôt choisir entre la poursuite des hostilités, les investissements budgétaires et la formation des personnels. C'est ça, l'ennui avec les guerres. Il arrive que le camp d'en face se défende. Alors, forcément, ça donne à réfléchir; Bachar peut assassiner tranquille.
Et, surtout, que la Russie et la Chine ne s'éveillent pas !
B, R. Le Canard Enchainé.
06:46 Écrit par Pataouete dans Républiques citoyennes | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : bachar, syrie, otan
18 juin 2011
Mohamed VI offre au Maroc "une révolution tranquille"
Le roi Mohamed VI, entouré de son fils Moulay El-Hassan (à gauche) et de son frère Moulay Rachid, va présenter le projet de réforme constitutionnelle au peuple marocain.AP
Pour ma part, cela me semble une bonne chose pour faire évoluer le Royaume du Maroc vers une liberté constitutionnelle du type de la Grande Bretagne.
Qu'est-ce que l'histoire nous apprendra surtout par rapport à la corruption ?
Qu'en pensez Vous ?
20:48 Écrit par Pataouete dans La poulitique, Républiques citoyennes | Lien permanent | Commentaires (7) | Tags : mohamed vi, constitution, m6