17 février 2010
Le conflit , La femme et la mère Elisabeth Badinter
Le conflit ,
La femme et la mère
Elisabeth Badinter
Il y a trente ans, Elisabeth Badinter signait son premier livre L'Amour en plus, une histoire de l'amour maternel du XVIIIe siècle aux années 1970. Le livre avait alors causé de l'émoi car l'auteur y défendait la thèse qu'il n'y a pas d'instinct maternel au sens où la femme serait supposée naturellement plus capable que l'homme d'amour envers son enfant. Ce faisant, elle a tracé un chemin de déculpabilisation des mères dont certaines lui sont encore reconnaissantes.
Pourquoi reprend-elle la plume aujourd'hui ? Parce qu'elle constate un repli inquiétant sur le terrain des droits des femmes, lequel se manifeste, par exemple, par la forte baisse de la natalité dans tous les pays développés (bien moins nettement en France comme on sait), la hausse conjointe du nombre de femmes qui ne veulent pas avoir d'enfant (en dix ans, la proportion a doublé), le regain des discours naturalistes visant à river les femmes à leur rôle de mère, et plus spécifiquement par le biais d'un diktat concernant l'allaitement… Sur ce sujet précis, elle enquête pour comprendre comment l'on est passé d'un système relativement libéral à une pression de plus en plus marquée du corps médical et de l'entourage familial. Elle dénonce le rôle de la Leche League, née aux Etats- Unis dans les milieux du fondamentalisme chrétien, et qui s'est peu à peu infiltrée partout, chez les féministes et les écologistes notamment.
Le tableau qu'elle dresse est inquiétant – surtout dans les pays de tradition matriarcale (l'Allemagne et l'Italie), mais aussi dans les pays scandinaves. La barque de la maternité est aujourd'hui chargée de trop d'attentes, de contraintes, d'obligations. Il y a péril tant pour la femme et le couple que pour le lien social : quelle perspective offre une société où le fait d'avoir un enfant serait le lieu d'un clivage fatidique ?
Philosophe, spécialiste de la pensée des Lumières, Elisabeth Badinter est l'auteur de nombreux essais. C'est dans sa veine féministe qu'elle a connu ses plus grands succès : L'Amour en plus, X/Y. De l'identité masculine, L'un est l'autre, Fausse Route, tous traduits en une douzaine de langues.
07:10 Écrit par Pataouete dans Livre | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : e badinter, conflit
16 février 2010
Aujourd'hui c'est Madi gwa !
Aujourd'hui c'est Madi gwa !
Je ne pratique pas du tout les rites chrétiens mais par contre j'adore les défoulements collectifs. Aujourd'hui c'est Mardi Gras et je ne peux m'empêcher de penser à mes amis Saintois avec qui je ne partage pas le Vaval cette année.
Partager est bien le mot car s'il y aux Antilles comme en Métropole de défilés carnavalesques "touristiques", A Terre de Haut, il s'agit bien d'une fête de village.
Si pendant les quelques dimanches précédent, des troupes organisées déboulent de la Guadeloupe, aux alentours de cette fête, le Village-Ile reste entre saintois.
Des déboules des enfants, en passant par les défilés en Pyjamas, puis le samedi et le dimanche des premières déboules des troupes locales avec les habits des années précédentes ont aboutit au grandiose défilé du Mardi puis, le mercredi des cendres au défilé en Noir et Blanc avec des larmes sur les joues car on va bulé vaval' au soir et ensuite... c'est carême !
Carnet de Route
Je voudrais par la même occasion vous présenter un "Carnet de Route" réalisé par une artiste locale dont je vous ai reproduit la couverture mais aussi Philippe, mon pot'
et quelques pécheurs locaux.Avant de boucler, je voudrais vous indiquer que les adresses des Sites Saintois sont indiqués dans la colonne de gauche sous la rubrique Mon Web. Vous avez également un abum photo 2008.
07:51 Écrit par Pataouete dans Voyage | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : les saintes, terre de haut
14 février 2010
Bonne fête aux amoureux !
07:27 Écrit par Pataouete dans Mes humeurs | Lien permanent | Commentaires (7) | Tags : peynet, st valentin, amoureux
13 février 2010
L'Aéro-Habitat
L'Aéro-Habitat :
L'aéro-habitat reste le bâtiment paradigmatique de l'influence directe de le Corbusier à Alger, au moins au niveau des relations qui lient les auteurs du projet à ce dernier.
Les autres faits plus marquants sont les similitudes des concepts utilisés et forts ressemblant qui existent au niveau de l'unité d'habitation de Marseille et l'aéro-habitat qui peuvent se résumer ainsi :
le bâtiment ville, la fonctionnalisation spatiale, le rationalisme de l'espace, etc.
Conçu par les architectes P. Bourlier, J. Ferre, Laloé et L.M Miquel, cet édifice a été réalisé en1955 pour le compte de la compagnie aérienne : l'implantation judicieuse et très discrète dans le site malgré sa hauteur, appartement en duplex, rue commerçante au 10ème étage offrant des vues imprenables sur le panorama de la ville d'Alger.
Le projet de l' « aéro-habitat » tire son nom d'une société d'habitat à loyer modéré (HLM). Quatre édifices composent le groupe Aéro-habitat sur les hauteurs d'Alger, dans le parc « Marcello Fabri - Nalglaise », caractérisé par un terrain fortement accidenté, mais ayant l'avantage d'avoir des vues panoramiques sur la baie d'Alger. Deux parmi ces quatre édifices les plus hauts comptant vingt-deux et seize étages, se positionnent perpendiculairement aux courbes de niveau, sur une surface totale d'environ un hectare et demi, le bâti occupe 22,34% de la surface totale .
La concrétisation de ce projet ne s'est pas faite facilement. En effet, il a opposé, par le fait de dérogations qui lui ont été accordées, un comité de défense des habitants d'Alger et des futures locataires par presse et mairie interposée, où le problème central était celui de l'habitat vertical appelé à cette époque gratte-ciel.
Tata Odette
C'est dans cet immeuble que j'ai découvert l'architecture moderne. En effet, nos cousins les plus proches habitaient cet ensemble. Odette et Albert, que j'appelais Tonton et Tata. Georges, 10 ans plus vieux que moi, "l'intéllo" de la famille, celui que l'on nous montrait en exemple comme brillant élève et puis, Yolande, ma cousine, bien qu'un peu plus âgée que moi, elle était cependant la seule "enfant" de mon entourage et surtout une fille, être mystérieux dans un environnement de mâles !
Lorsque mes parents avaient besoin de me confier quelques jours afin d'organiser la rénovation de leur appartement ou de la colonne vertébrale de mon père, ils me confiaient à Tata Odette.
Pour moi, "l'aéro-habitat" représente d'abord un immense immeuble moderne avec concierge au guichet, double ascenseur avec liftier, appartement duplex de style contemporain avec de large baies vitrées et une vue panoramique sur la baie d'Alger que l'impasse du caravansérail ne m'accordait pas.
Le jour de Noël, un spectacle de marionnettes était donné dans les locaux collectifs du 10eme étage, galerie commerciale et collective, et comme Noël correspondait à un repas chez Tonton Albert, je profitais de ce spectacle tous les ans. C'est là que je suis né à la culture...
Enfin, je vous ai parlé des liftiers. Mon fantasme, mon rêve,... J'ai toujours, gamin, été attiré par les transports en commun et piloter les ascenseurs correspondait à mon ambition la plus profonde. Jusqu'à ce qu'un "rendez-vous" très matinal manqué mis fin à mes désirs.
Albert était issu de la branche maternelle de mon père, celle qui venait du Gers, mes gênes de Confits ? il participaient activement à l'association des Gascons d'Alger et nous invitaient pour les grandes occasions. Ceci explique peut-être pourquoi je me sens bien en Gascogne...
07:05 Écrit par Pataouete dans L'Algérie | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : algérie, alger, aéro-habitat
11 février 2010
Le grand Jacques !
Un extrait de Jacques Dutronc aux Francofolies de
La Rochelle en 1993 !
En 2010, il remonte sur scène et avec ma Ch'tite je vais le voir...
ce Soir !
Jacques Dutronc - Francofolies 1993
envoyé par FrancofoliesTV. - Regardez la dernière sélection musicale.
07:59 Écrit par Pataouete dans Musique | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : jacques dutronc, halle tony garnier