24 avril 2009
Film Histoire coloniale 1erPartie
Je viens de trouver plusieurs films sur l'Algérie Coloniale ou Alger au début du XXeme siècle.
Tout d'abord la première partie d'un film réalisé par des historiens algériens
L'histoire coloniale de l'Algerie. Conquete + etat des lieux.
08:05 Écrit par Pataouete dans L'Algérie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : algérie, histoire coloniale
23 avril 2009
Colonisation de peuplement
Nous voilà installé dans une colonisation de peuplement.
Bien sur…
Bien sur, il n’y a pas eu génocide de la population locale mais 1/3 des autochtones ont été massacrés.
Bien sur, il n’y a pas eu importation d’esclaves mais asservissement de ce que les gouvernements appelleront désormais les Indigènes ou les Musulmans, voir le code de l’Indigénat, par opposition avec les immigrants occidentaux.
Bien sur, il n’y a pas eu apartheid mais les indigènes sont laissés à part, sans éducation, sans hygiène ni santé, dans leur habitat local et en conservant et en utilisant les structures tribales autocratiques. Les indigènes ne sont que main d’œuvre à bas coût ou plus tard chair à canon.
Juifs, Gitans,…
Contrairement à ces indigènes musulmans, d’autres catégories de population implantées depuis le début des conquêtes successives et au moins depuis la chasse des non-catholiques par Isabelle d’Espagne, seront reconnus par les décrets Crémieux de nationalité française. Les Juifs, dont la photo ci-jointe montre bien l’intégration aux coutumes maghrébines et les Gitans, éleveurs de chevaux.
Le territoire nouvellement algérien est donc ouvert à la colonisation de peuplement.
Deuxième partie du 19eme siècle, l’Europe est en pleine révolution politique, économique, rurale et industrielle.
Français.
Tout d’abord, on propose aux militaires conscrits, la conscription durait 7 ans et était issue d’un tirage au sort avec éventuel rachat, de devenir cultivateur en leur attribuant un lopin de terre (6 hectares) qui deviendra leur propriété après un certain temps de culture. Mais les terres sont en friches, souvent marécageuses, la mortalité est élevé…
Les navires transportant ou approvisionnant les troupes faisaient escale à Minorque ile des Baléares. Très rapidement, les colons français ont été rejoints par ceux que l’on appelait les Mahonnais (Mahon est la ville principale de Minorque).
La défaite de Sedan, la chute du deuxième empire, la perte de L’Alsace et de la Loraine, la commune et son cortège de déportés ou de réfugiés politiques, constituent la suite du contingent d’origine française.
Espagnols.
Les espagnols sont soit refoulés par les guerres de reconquêtes soit issus de l’époque de la présence espagnoles (XVIème siècle) soit immigrant récents, et jusqu’à la guerre civile, cette origine représente la deuxième origine de colonisation. Ils sont implantés ou s’implantent essentiellement dans la région d’Oran, l’ouest algérien.
Les Italiens.
De tout temps les Italiens, leur état unifié est en cours de création, ont bourlingués de part le vaste monde. On en retrouve aux Amériques, en Australie et Océanie, connaissez-vous un pays au monde ou l’on ne puisse manger une Pizza ?
Par tradition pêcheurs et agriculteurs ils s’implantent à l’est et jusqu'à l’algérois.
Maltais, grec, …
Enfin, par contingent plus infime, toutes les régions occidentales et chrétiennes de la Méditerranée fournissent leur lot d’immigrant.
Francisation de ce peuple de colons.
Depuis Crémieux et ses décrets, tout migrant d’origine européenne et de culture judéo-chrétienne est de nationalité française.
Mais, à l’époque, les peuples ne pratiquaient pas beaucoup leur langue nationale. Nous étions encore, et pour quelques années, sous des régimes de langues, patois et dialectes locaux.
La mixité d’origine, de langue et de religion n’était pas de mise.
Mes aïeux sont tous, à l’exception près d’une arrière grand-mère mahonnaise, et à la troisième ou quatrième génération, originaires de France : Gard, Gers, Charente, Pas de Calais et Alsace. (Tiens, pas du Sud-est !!!)
Pas de mixité et regroupement géographique font que les européens conservent leurs coutumes, leurs langages, …
Je me souviens gamin avoir assisté à des rencontres sportives entre Alger et Oran, je ne comprenais couic aux paroles de nos adversaires et mes sportifs préférés allaient « foutre la raclée » aux espagnols.
Les échanges sont par contre culinaires, je me plais à affirmer, j’y reviendrais, que la cuisine méditerranéenne étant la plus fine du monde, la cuisine d’Afrique du Nord ayant hérité du meilleur est la meilleure du monde, (Fanfaron va).
Le seul véritable melting-pot de population se fait dans l’Algérois et plus particulièrement dans le quartier de Bab-el-Oued ou chacun apporte ses expressions, ou l’on conserve l’intonation d’origine pour créer un véritable espéranto : la pataouet dont je reparlerais évidemment.
06:35 Écrit par Pataouete dans L'Algérie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : algérie, colonisation, pataouet
22 avril 2009
Les patronimes algériens par Fellag
Il s'agit d'une vision toujours humoristique de la façon dont les Algériens ont été affublés d'un nom patronimique qui n'était pas dans leurs coutumes.
11:45 Écrit par Pataouete dans L'Algérie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : algérie, fellag, patronimes
21 avril 2009
Fellag La colonisation
Vision humoristique de la colonisation...
10:03 Écrit par Pataouete dans L'Algérie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : fellag, colosisation
20 avril 2009
Les mots qu’on n’a plus le droit de prononcer…
Lutte des classes
Après la chute du mur de Berlin, la société serait devenue une collection d’individus libres, choisissant leur destin et se socialisant de façon parfaitement autonome. Le sentiment d’appartenance à un groupe social est devenu ringard.
Bien plus tard, la gauche s’est aperçue que l’atomisation rendait malcommode l’organisation d’action collectives.
Discipline
Le respect de l’autre et le vivre ensemble, tant qu’on voudra.
Mais qui ose entraver la liberté de téléphoner dans le train ou celle de jeter son chewing-gum par terre ?
L’échec de l’autorégulation ne se fait pas seulement sentir dans les salles de marché.
Redistribution
La méritocratie est bonne fille, quand elle autorise le riche à justifier son égoïsme en prétendant que le pauvre n’a qu’à faire comme lui.
Endoctrinement
Est accusé de matérialiste ou de nihiliste celui qui reste insensible au curé, à l’imam ou au rabbin.
Assimilation
Mot interdit depuis que des découvertes assez récentes ont mis en évidence que nos ancêtres n’étaient pas forcement gaulois. Préférer respect de la diversité.
Jacobinisme
L’état central, voilà l’ennemi puisqu’il entrave la libre administration des collectivités locales. Tandis que les inégalités se creusent et que la corruption s’épanouit, les territoires sont fier de ne plus s’appeler province.
Sélection
L’ombre de la sélection suffit à faire descendre dans la rue les enseignants qui souffrent de l’organisation scolaire. Ils sont rejoints par les parents qui, après lecture du classement du lycée, se prostituent pour mettre leurs enfants à l’abri des médiocres et des agités.
Fichier
Ce simple mot évoque désormais Edwige, l’état policier, les rafles, vichy. Comme si l’ordre républicain pouvait être assuré sans registre, sans classement, sans mémoire, sans fichier, sans statistiques.
Communisme
Seul le philosophe Alain Badiou ose encore se revendiquer d’une idéologie assimilée aux « millions de morts du stalinisme ». Encore y met-il les formes : son prochain livre s’intitule « L’hypothèse communiste ».
Autorités indépendantes
L’absence de contrôle démocratique serait, parait-il, la garantie de l’impartialité.
Classe ouvrière
Si l’ouvrier et un gros mot, classe ouvrière justifie le rétablissement du bagne. Ouhhh le ringard !
Exploitation de l’homme par l’homme
Le travail libère la caissière à temps partiel.
Utopie
Restons sérieux les gars, ce n’est pas le moment de rigoler….
Socialisme
Pierre Leroux et Jaurès ? Non les 35 heures et Daniel Vaillant.
Gentillesse
Au cinéma, Gérard Jugnot et Dany Boon sont idolâtrés, mais dans la vraie vie, la gentillesse est l’autre nom de la faiblesse et de la bêtise.
Ce texte est extrait d’un papier de Daniel Bernard dans Marianne. J’ai pensé qu’il serait bien de mettre ces mots au débat…
14:49 Écrit par Pataouete dans Mes humeurs | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : lutte des classe