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28 mai 2011

Allons-nous arrêter de galvauder cette grande idée de Socialisme ?

social-démocratie,socialisme,mondialisation,révolts populairesA chaque fois qu’il arrive une catastrophe rue de Solferino,  et cette fois elle est balèze, nombreux sont les responsables qui réclament une dissolution du PS.

Dès le Congrès de Tour, 1920 et surtout après la deuxième guerre, la séparation du Monde en 2 blocs, l’hégémonie du Dollar sur le bloc de l’Ouest, le Socialisme est galvaudé par la Social-démocratie.

Le jeu consiste à l’ouest et désormais mondialement à appliquer l’économie libérale en opposition avec le bloc communiste. Il s’agissait donc de préserver la paix sociale en laissant quelques avantages sociaux aux salariés afin qu’ils ne soient pas tentés par le Communisme.

Pendant toute la 4eme République, le groupe Communiste avait la plus forte représentation à l’Assemblée Nationale mais les alliances n’ont jamais permis aux Cocos de gouverner.

Et lorsque la SFIO devint trop importante, c’est l’Armée qui intervint, bon, je ne vais pas reprendre ma démonstration ! Si ça vous intéresse reprenez les épisodes précédents.

Ces jours-ci, sur tous les blogs politiques, le nom de socialistes n’est plus utilisé. Tout le monde est devenu social-démocrate. Et c’est tant mieux., la droite de la gauche a toutes les raisons d’exister mais il est aussi nécessaire qu’elle abandonne la gauche de la gauche à un parti qui sera un vrai parti socialiste représentant du peuple, issu du peuple et laissant la parole au peuple.

social-démocratie,socialisme,mondialisation,révolts populairesQu’elle est la situation actuelle ? La plupart des pays d’Europe occidentale étaient gouvernés par un parti « socialiste ». Depuis 2002, la France de gauche est groggy par les années Mitterrand, la dernière année exécrable du gouvernement Jospin et le FN au deuxième tour. Ailleurs, à chaque scrutin les partis « de Gauche » prennent des raclées mémorables.

Et pendant  ce temps, le peuple se sent incompris et la droite extrême nationaliste se développe.

Mais par qui sommes nous représentés ? Prenons un jeune étudiant en Sciences-Po et/ou ENA. Il est issu d’une famille bourgeoise, ses diplômes en poche, il va choisir de rejoindre un grand corps d’état, haut-fonctionnaire il sera, technocrate il deviendra. Puis, son bord il choisira ou éventuellement selon les propositions…alors, de cabinet en assistance parlementaire, de suppléance en Mission, le voila Député ! Représentant du peuple !

Mais, a-t-il vu un bleu de travail une fois dans sa vie ? Sait-il ce qu’est la vie d’une famille pauvre ? Connaît-il les conditions de vie, le prix du Pain, de l’Essence, le prix de ….

Alors, s’il vous plait messieurs les notables de gauche que l’on nomme grand, soyez honnête, intégraient dans votre raison sociale la sociale démocratie qui vous est chère et laisser la place à la gauche de la gauche pour représenter le peuple, que les socialistes représentent le socialisme.

social-démocratie,socialisme,mondialisation,révolts populairesIl est urgent de considérer que le libéralisme est mort et qu’il faut que le monde imagine une gestion plus humaine, moins capitaliste et qui permette aux jeunes qui bougent un peu partout du Maghreb à la Grèce, l’Espagne et le Portugal. Il semble même qu’il y ait des rassemblements à Paris Bastille et/ou Concorde, mais évidemment personne n’en parle !

Nous ne disposons plus que de 11 mois pour que les choses changent vraiment, sinon, si le Président actuel est réélu et ce sera la faute des éléphants, je vous prie de croire que nous allons pleurer. La volonté de réélection ne sera plus de cour et donc, n’hésitons plus, libéralisme à tout crin !

Du fric pour les Uns, du sang et de la sueur, le ventre vide et les enfants à la rue pour les Autres !

'Nous avons le droit de rêver et que cela se réalise' : slogan place Puerta del sol à Madrid, vendredi soir.

"Nous avons le droit de rêver et que cela se réalise" : slogan place Puerta del sol à Madrid, vendredi soir. | REUTERS

 

 

08 décembre 2009

Elle a dit le mot…

Elle a dit le mot…

 

En ces temps de débats historiques, et pour faire suite à ma note : « je suis inquiet c’est un doux euphémisme».

 

Et aux commentaires passionnants et parfois passionnés qui m’ont fait l’honneur de l’accompagner, je voudrais, une fois pour toute, tenter de vous expliquer pourquoi je n’ai aucune confiance envers les Politiques pas plus qu’envers le Grand Capital.

 

Avant d’aborder la période moderne, je voudrais vous rappeler que depuis que l’homme a inventé le feu, il se bat avec son voisin pour le conserver ou lui piquer la précieuse flamme. Que le Messie Jésus a été crucifié et que si Mahomet est mort dans son lit, ses 5 successeurs furent assassinés.

 

Au XVIII et XIXème siècle, la France enfanta, abrita et nourrit une multitude de philosophes qui nous ont proposé un système social humaniste égalitaire et démocratique.

 

Par la révolution, nous avons abolit les privilèges et fait tomber le tyran. Cependant, les deux premières républiques ont abouti à un empereur. La troisième après avoir réprimé dans un bain de sang et une déportation massive La Commune de Paris, ainsi que ces petites sœurs. (À ce propos qui était commandant de l’armée versaillaise ? Le Général Bugeaud le vainqueur de la conquête algérienne !) Ne put, ou ne voulu pas empêcher 2 guerres mondiales et des tyrannies à foison de l’axe jusqu’au monde soviétique. Je passerai pudiquement sur l’épisode Vichy. Pour arriver à la 4eme, ses fusillades de grévistes, les guerres coloniales et enfin le coup d’état qui porta le Général De Gaulle au pouvoir et déboucha sur la 5eme qui finalement, et à mon corps défendant, n’est peut-être pas la pire.

 

Pendant tout ce temps, les pays de l’Europe occidentale, Grande Bretagne et France en tête, ont envahi, exploité, piétiné l’Afrique et une partie de l’Asie. En ce temps là, chez nous c’était germinal et les misérables. Croyais vous que l’on en a profité de l’occasion pour donner notre niveau de vie et de culture aux peuples colonisés. Bon d’accord, à l’époque ils étaient encore à l’âge de pierre. Non, nous les avons asservis. Et même, Jules Ferry, le chantre de la Laïcité républicaine, les a déclaré êtres inférieurs. Que ce serait-il passé si l’Europe avait apporté, ses valeurs, sa culture, ses principes d’égalité et de fraternité aux peuples conquit ? Si toutes ces contrées avaient été traitées équitablement, si nous avions géré notre planète aurions nous toujours autant de misères au Sud ?

 

La révolution industrielle a crée la Classe Ouvrière. Bien entendu, qui dit ouvrier dit patron mais nous sommes vite passé des « Maitres de Forge » souvent paternalistes mais proches des ouvriers aux sociétés capitalistes, désormais multinationales.

 

L’idéal républicain a laissé la place à l’idée de profit. Les lobbies ont pris de pas sur les idéologues et c’est eux qui gouvernent le Monde. L’intérêt est capital ! Combien de chef d’état ou d’idéologues assassinés dans des conditions mystérieuses ?

 

Lorsque le monde communiste pris le pas sur l’Est de l’Europe, les capitalistes cherchèrent une parade. Ils créèrent la Social-démocratie, un ersatz de pseudo socialismes qui développa un rideau de fumée devant la classe ouvrière. Oh ! bien sur nous avons récupéré les miettes, bien sur le niveau de vie de l’Europe occidentale s’est largement amélioré mais tant que le Profit suivait, tant que le contre-feu communiste semblait apporter une autre réponse.  Mais aujourd’hui, ce contre-feu n’existe plus, nous en sommes au néo-libéralisme, à la mondialisation, à la course aux plus bas salaires si tant est que le prix de la main-d’œuvre ait encore une importance par rapport aux indices boursiers.

 

Pendant ce temps, l’ensemble de la classe politique, formée à l’ENA, cherche à se répartir le gâteau, en cherchant quand même la plus belle part, mais plus personne n’a d’Idéal, de projet de Liberté, d’Egalité et de Fraternité pour leurs concitoyens. Même les partis d’extrême gauche, ceux qui se disaient Marxistes, Léninistes ou Trotskistes, qui cherchent à se fédérer ne trouve pas d’emblème autre que l’Anticapitalisme.

 

Comme disait Jacques Duclos : « tout ça c’est blanc bonnet, bonnet blanc ! »

 

Bien sur cela est un constat, mon constat et je laisse à chacun son libre arbitre. Bien sur ce constat ne peut pas être positif puisqu’il ne propose pas de solution mais je n’ai pas de solution.

 

Aura-t-on un jour un « messie » capable de sauver l’humanité ?

 

« Je suis inquiet c’est un doux euphémisme».