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08 décembre 2009

Elle a dit le mot…

Elle a dit le mot…

 

En ces temps de débats historiques, et pour faire suite à ma note : « je suis inquiet c’est un doux euphémisme».

 

Et aux commentaires passionnants et parfois passionnés qui m’ont fait l’honneur de l’accompagner, je voudrais, une fois pour toute, tenter de vous expliquer pourquoi je n’ai aucune confiance envers les Politiques pas plus qu’envers le Grand Capital.

 

Avant d’aborder la période moderne, je voudrais vous rappeler que depuis que l’homme a inventé le feu, il se bat avec son voisin pour le conserver ou lui piquer la précieuse flamme. Que le Messie Jésus a été crucifié et que si Mahomet est mort dans son lit, ses 5 successeurs furent assassinés.

 

Au XVIII et XIXème siècle, la France enfanta, abrita et nourrit une multitude de philosophes qui nous ont proposé un système social humaniste égalitaire et démocratique.

 

Par la révolution, nous avons abolit les privilèges et fait tomber le tyran. Cependant, les deux premières républiques ont abouti à un empereur. La troisième après avoir réprimé dans un bain de sang et une déportation massive La Commune de Paris, ainsi que ces petites sœurs. (À ce propos qui était commandant de l’armée versaillaise ? Le Général Bugeaud le vainqueur de la conquête algérienne !) Ne put, ou ne voulu pas empêcher 2 guerres mondiales et des tyrannies à foison de l’axe jusqu’au monde soviétique. Je passerai pudiquement sur l’épisode Vichy. Pour arriver à la 4eme, ses fusillades de grévistes, les guerres coloniales et enfin le coup d’état qui porta le Général De Gaulle au pouvoir et déboucha sur la 5eme qui finalement, et à mon corps défendant, n’est peut-être pas la pire.

 

Pendant tout ce temps, les pays de l’Europe occidentale, Grande Bretagne et France en tête, ont envahi, exploité, piétiné l’Afrique et une partie de l’Asie. En ce temps là, chez nous c’était germinal et les misérables. Croyais vous que l’on en a profité de l’occasion pour donner notre niveau de vie et de culture aux peuples colonisés. Bon d’accord, à l’époque ils étaient encore à l’âge de pierre. Non, nous les avons asservis. Et même, Jules Ferry, le chantre de la Laïcité républicaine, les a déclaré êtres inférieurs. Que ce serait-il passé si l’Europe avait apporté, ses valeurs, sa culture, ses principes d’égalité et de fraternité aux peuples conquit ? Si toutes ces contrées avaient été traitées équitablement, si nous avions géré notre planète aurions nous toujours autant de misères au Sud ?

 

La révolution industrielle a crée la Classe Ouvrière. Bien entendu, qui dit ouvrier dit patron mais nous sommes vite passé des « Maitres de Forge » souvent paternalistes mais proches des ouvriers aux sociétés capitalistes, désormais multinationales.

 

L’idéal républicain a laissé la place à l’idée de profit. Les lobbies ont pris de pas sur les idéologues et c’est eux qui gouvernent le Monde. L’intérêt est capital ! Combien de chef d’état ou d’idéologues assassinés dans des conditions mystérieuses ?

 

Lorsque le monde communiste pris le pas sur l’Est de l’Europe, les capitalistes cherchèrent une parade. Ils créèrent la Social-démocratie, un ersatz de pseudo socialismes qui développa un rideau de fumée devant la classe ouvrière. Oh ! bien sur nous avons récupéré les miettes, bien sur le niveau de vie de l’Europe occidentale s’est largement amélioré mais tant que le Profit suivait, tant que le contre-feu communiste semblait apporter une autre réponse.  Mais aujourd’hui, ce contre-feu n’existe plus, nous en sommes au néo-libéralisme, à la mondialisation, à la course aux plus bas salaires si tant est que le prix de la main-d’œuvre ait encore une importance par rapport aux indices boursiers.

 

Pendant ce temps, l’ensemble de la classe politique, formée à l’ENA, cherche à se répartir le gâteau, en cherchant quand même la plus belle part, mais plus personne n’a d’Idéal, de projet de Liberté, d’Egalité et de Fraternité pour leurs concitoyens. Même les partis d’extrême gauche, ceux qui se disaient Marxistes, Léninistes ou Trotskistes, qui cherchent à se fédérer ne trouve pas d’emblème autre que l’Anticapitalisme.

 

Comme disait Jacques Duclos : « tout ça c’est blanc bonnet, bonnet blanc ! »

 

Bien sur cela est un constat, mon constat et je laisse à chacun son libre arbitre. Bien sur ce constat ne peut pas être positif puisqu’il ne propose pas de solution mais je n’ai pas de solution.

 

Aura-t-on un jour un « messie » capable de sauver l’humanité ?

 

« Je suis inquiet c’est un doux euphémisme».