09 janvier 2010
Algérie, les années Pieds-Rouges
Vous qui me suivaient depuis l’origine vous savez que mon propos essentiel est l’Algérie, avant, pendant et après.
Lors de mon dernier voyage à Alger, avec mon fils, j’ai exprimé l’idée d’une recherche sur ces français d’Algérie qui ont fait le choix de vivre en Algérie indépendante. J’ai moi même suivi les copains de mon père mais leur séjour fût de courte durée.
Dans mes chaussures j’ai trouvé un livre de Catherine Simon intitulé :
Algérie, les années Pieds-Rouges
Des rêves d’indépendance au désenchantement (1962-1969)
Je ne l’ai pas encore lu mais cela ne saurait tarder et il m’étonnerait fort que je ne vous en reparle pas.
En attendant mes extraits ou commentaires, je vous propose de découvrir ce livre.
07:47 Écrit par Pataouete dans L'Algérie | Lien permanent | Commentaires (7) | Tags : algérie, pieds-rouges
04 janvier 2010
De quoi 2010 sera fait sur Pataouète ?
En ce début d’année, petite note de Bilan et perspectives pour Pataouète…
Bilan :
Tout d’abord, le nombre de visiteurs et de pages lues par mois a connu une croissance « exponentielle » pour atteindre, les 3.200 visiteurs, dont 1.000 visites uniques en Décembre. 6.000 pages lues, toujours par mois et enfin, 2.000 commentaires ont été posés depuis le mois de Mars, début de l’activité de ce blog.
Cela dépasse toutes mes espérances et m’aide à persister et à diversifier mes publications.
Merci à tous et n’hésitez pas à laisser des commentaires, traces de votre passage et de votre opinion relative à mes écrits.
Albert Camus
Dans mes perspectives je dois commencer, aujourd’hui, date anniversaire de son décès, par évoquer mon célèbre compatriote et la discussion autour de son éventuelle entrée au Panthéon.
Algérie
Bien sur, je poursuivrais ma réflexion. J’ai reçu beaucoup de cadeaux pour ces fêtes qui devraient alimenter mes élucubrations. En particulier, l’Orientalisme avant et pendant la conquête française, et ces français d’origine qui sont restés en Algérie après l’indépendance, par conviction politique, et que l’auteur à dénommé : « les Pieds-Rouges » !
Utopies
Je poursuivrais mes démarches pour apporter ma contribution à l’évolution altermondialiste de notre planète et de ses populations. Je pense que mes lecteurs ont désormais compris que je regrette infiniment la gestion économique et politique de notre planète, et que mes rêves utopiques me conduisent vers une société mondiale de Liberté, d’Egalité et de Fraternité…
Voyages
Bien entendu, j’ai toujours l’intention d’emmener mes potes de l’équipage vers des traversées virtuelles d’Utopie. J’aimerais même accroitre le nombre d’équipier. Plus on est de fous, plus on rame…
Mais je tiens beaucoup aussi à reprendre mes voyages réels et à vous les faire partager.
11:16 Écrit par Pataouete dans Mes humeurs | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : camus, algérie, utopies, néo-libéralisme
17 novembre 2009
Un Général Non-violent : de Bollardière
Jacques Pâris de Bollardière, né le 16 décembre 1907 à Châteaubriant en Loire-Atlantique et mort le 22 février 1986 au Vieux-Talhouët, Guidel dans le Morbihan, était un officier général de l’armée française, combattant de la Seconde Guerre mondiale, de la guerre d'Indochine et de la guerre d'Algérie. C'est également une des figures de la non-violence en France.
Jacques de Bollardière est l'un des Français les plus décorés de la Seconde Guerre mondiale : grand officier de la Légion d'honneur, compagnon de la Libération, deux fois décoré du DSO (Distinguished Service Order), etc.
Engagement contre la torture en Algérie
Jacques de Bollardière est le seul officier supérieur à avoir condamné ouvertement l'usage de la torture pendant la guerre d'Algérie : il dénonce « certains procédés » pratiqués par une partie de l'armée française dans la recherche du renseignement lors de la guerre d'Algérie. Sa prise de position publique lui vaut une sanction de soixante jours d’arrêt de forteresse à La Courneuve
Il écrit quelques années plus tard : « Je pense avec un respect infini à ceux de mes frères, arabes ou français, qui sont morts comme le Christ, aux mains de leurs semblables, flagellés, torturés, défigurés par le mépris des hommes ». Il soutient Jean-Jacques Servan-Schreiber dans sa dénonciation de la torture.
« La guerre n’est qu’une dangereuse maladie d’une humanité infantile qui cherche douloureusement sa voie. La torture, ce dialogue dans l’horreur, n’est que l’envers affreux de la communication fraternelle. Elle dégrade celui qui l’inflige plus encore que celui qui la subit. Céder à la violence et à la torture, c’est, par impuissance à croire en l’homme, renoncer à construire un monde plus humain. »
Relevé de son poste, il est ensuite nommé adjoint du général commandant supérieur des forces armées de la zone de défense AEF-Cameroun puis à Coblence, en Allemagne, des postes honorifiques qui l'éloignent du commandement. Il démissionne au moment du putsch des Généraux (avril 1961), n'ayant pu obtenir de poste en Algérie, comme il le souhaitait.
Il déclare à cette occasion : « le putsch militaire d’Alger me détermine à quitter une armée qui se dresse contre le pays. Il ne pouvait être question pour moi de devenir le complice d’une aventure totalitaire. »
Non-violence
Jacques de la Bollardière (à droite) sur le plateau du Larzac, protestant contre l'extension du camp militaire, dans les années 1970. A sa gauche, les philosophes non-violents Jean-Marie Muller et Lanza del Vasto.
Pendant deux ans, il travaille comme attaché de direction dans l'entreprise de construction navale La Perrière à Lorient.
Il devient un membre actif du Mouvement pour une alternative non-violente (MAN) avec sa femme Simone. Il participe au mouvement de défense du Larzac menacé par l'extension d'un camp militaire. Le 17 juillet 1973, il est arrêté au large de Mururoa alors qu’il manifeste de façon non-violente contre les essais nucléaires atmosphériques (et plus généralement contre la dissuasion nucléaire). La marine française arraisonne son voilier, le Fri, alors qu'il est en dehors des eaux territoriales (mais à l'intérieur du périmètre de sécurité délimité en vue d'un essai). Le « commando Bollardière » est composé de Jean Toulat, Jean-Marie Muller et Brice Lalonde.
Il est également président de l'association Logement et promotion sociale de 1968 à 1978, membre d'associations régionalistes bretonnes et théoricien de la défense civile non-violente. Ces convictions sont indissociables de sa foi chrétienne.
À l’occasion de la loi de réhabilitation des militaires putschistes de 1982, certains officiers ayant résisté au putsch sont également réintégrés dans les cadres ; trouvant ce parallélisme déplacé et ce geste bien tardif, le général de Bollardière refuse le même traitement.
Décédé dans sa résidence du Vieux-Talhouët le 22 février 1986, il est inhumé à Vannes.
07:40 Écrit par Pataouete dans L'Algérie | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : algérie, de bollardière, non-violence
16 novembre 2009
Engueulade pataouète
Scéne de ménage entre Lucette Sahuquet et Robert Castel.
07:39 Écrit par Pataouete dans L'Algérie | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : algérie, pataouète, castel, sahuquet
14 novembre 2009
Choucroute de Mostaganem
Aujourd'hui c'est Choucroute !
Mes copains alsaciens, ne révez pas... de Mostaganem !
"Chers amis,
Un peu d’humour n’a jamais fait de mal à personne !
Alors je vous souhaite un bon appétit en consommant cette « Choucroute en provenance de Mostaganem ».
A bientôt,
Bien amicalement"
Jacky Colatrella
07:37 Écrit par Pataouete dans L'Algérie | Lien permanent | Commentaires (7) | Tags : algérie, choucroute, mostaganem