06 juin 2011
Fauteuil extrème !
07:22 Écrit par Pataouete dans Mes humeurs | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : fauteuil extrème
01 juin 2011
Un bon dessin vaut
07:54 Écrit par Pataouete dans La poulitique, Mes humeurs | Lien permanent | Commentaires (16) | Tags : cesium, traces de sperme
30 mai 2011
Dialogue avec les cellules !
Revivre ! - Québec et Europe
Editeur: Les Éditions de l'Homme
Parution: 2010
Il y a trois ans, Guy Corneau apprend qu’il est atteint d’un lymphome cancéreux de stade 4. Dans le bureau de l’oncologue qui lui annonce la nouvelle, il n’est plus ce célèbre psychanalyste, mais un homme seul et anonyme qui n’a pas dormi la veille et s’accroche à l’espoir. Avec humour et humilité, il se livre dans un récit personnel et intime. Étape par étape, émotion par émotion, il fait partager ses rencontres et ses découvertes, du désespoir à la joie ; quand il est au plus mal, il dialogue avec ses états intérieurs et parvient à les transformer. Il nous entraîne aussi aux côtés de son amie, la photographe Yanna, atteinte du même mal en même temps que lui, et qu’il a accompagnée jusqu’au bout. Dans la vie comme dans la mort, l’amour demeure le maître invisible.
J'avais entendu parlé,par ma Kiné, d'un dialogue avec les cellules, séance de relaxation mise au point par Guy Corneau. Cela fait deux jours que je pratique et je voudrais partager ce lien avec mes amis. Selon le dicton, si ça ne fait pas de bien, ça ne risque pas de faire du mal ! et c'est gratuit !
Si un crabe vous embète, essayez toujours, pourquoi pas et tenez moi au courant !
Je vais être dans l'obligation de faire une courte pause de réponse à vos commentaires mais par pitié que personne ne me souhaite de Bonnes Vacances !
07:33 Écrit par Pataouete dans Livre, Mes humeurs | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : corneau guy, revivre, dialogue avec les cellules.
18 mai 2011
Les potards mouillés par les cadeaux des Labos
Les Pharmaciens sont gavés de remises illégales, de livraisons gratuites et de cadeaux. La Sécu finance ce dumping.
Vous n'avez rien contre les génériques? " A demandé, tout sourire, le pharmacien. « Au contraire! " s'est empressée de répondre la petite dame. De toute façon, grâce à la carte Vitale, elle n'a même pas à débourser les 49 euros de médicaments que la Sécu se chargera de payer.
Ce que la cliente de l'officine ignore, c'est l'envers du décor. La blouse blanche a d'excellentes et inavouables raisons d'afficher un sourire radieux. Car elle vient, sans vergogne, de se goinfrer et de gruger le fisc avec la complicité d'un fabricant de médicaments génériques, le laboratoire américain Arrow. Vu le nombre de pharmaciens pratiquant ce sport, les sommes en jeu sont considérables.
L'entourloupe est la suivante: la cliente est arrivée avec son ordonnance. Le toubib lui a prescrit trois médicaments qui ont en commun de n'être plus protégés par un brevet. Tout le monde peut en fabriquer, et ils sont désignés par le nom savant de leur molécule. C'est le principe des génériques: ils coûtent en moyenne 30 % moins cher qu'une marque. Tout le monde y gagne, y compris la Sécu, qui, dans un délai d'environ deux semaines, remboursera le pharmacien bien aimable.
Boites à malice
Sauf que, ce jour-là, le potard a fourgué à la patiente trois des nombreuses boîtes que lui offre gratuitement le laboratoire en échange de sa fidélité et, surtout, de ses louables efforts pour aiguiller le patient vers ses propres génériques. Les 49 euros qu'il vient d'empocher, c'est du net, du 100 % de bénef.
En principe, les patrons d'officine achètent les boîtes à leur fournisseur. Puis, avant de les revendre, comme tout bon commerçant, ils prennent une marge. Or, pour les produits pharmaceutiques remboursés par la Sécu, la dite marge est strictement encadrée. Dans la lutte sans merci que se livrent les "génériqueurs " pour arracher des parts de marché, tous les coups ne sont donc pas permis. Les entreprises du médicament ont le droit de pratiquer une remise sur facture de 17 % au maximum.
Mais elles ne s'en tiennent pas là ... «La concurrence entre nous est féroce. On est tous limite ", reconnaît un directeur commercial. Et il arrive que la ligne jaune soit dépassée : avec la combine des « unités gratuites ", par exemple, tout bonnement interdite. Ce qui n'empêche pas le laboratoire Arrow d'en inonder le marché. Parfois jusqu'à une boîte sur deux, soit 50 % de remise ...
« Je ne suis pas sûre que ce soit légal ", concède d'ailleurs au « Canard" Anne Baille, la directrice du labo. Parole d'expert: elle est membre du conseil d'administration du Leem, le syndicat de l'industrie pharmaceutique, et vice-présidente du Gemme, son correspondant pour les génériques. Après trois jours d'intense réflexion, elle a fait savoir au « Canard » que tout cela lui semblait « légal dans le cadre de la législation européenne ». Mais cette manip ne revient-elle pas à escroquer l'Etat ? Sur toutes ces boîtes fantômes, le labo ne déclare pas la TVA à 2,1 %. Mais parlez de fraude fiscale et Anne Baille s'étrangle : « Je veux bien admettre qu'il s agit d'une surremise, mais je n'irai pas au-delà. »
Au bon marché
C'est pourtant précisé en toutes lettres dans les documents internes du labo : pour une commande de 30 000 euros, l'officine peut obtenir 1 200 boîtes gratuites, choisies dans une liste de plus de 200 spécialités. Un marché gratuit, avec une seule restriction : ne pas dépasser 600 boîtes s'il s'agit de clopidogrel, générique du Plavix, un peu trop cher. Cette petite merveille a les mêmes vertus que l'aspirine mais coûte ... 22 fois plus cher. A 30,80 euros la boîte, prix public, le pharmacien peut tout de même empocher, au noir, 18 480 euros à chaque nouvelle commande de 30000 euros.
Et ce n'est pas tout. Arrow commerce avec quelques groupements d'achats en gros, dont certains sont même des faux nez du labo. Pour le pharmacien, c'est Noël tous les jours: en plus de sa remise légale de 17 %, et en plus de ses boîtes gratuites, il a droit à 10, 20, voire 40 % de remise supplémentaire dès l'achat de la première boîte. Il faut à tout prix - c'est le cas de le dire - fidéliser le pharmacien.
Question: comment, avec un tel dumping, Arrow n'a-t-il pas déjà mis la clé sous la porte? D'où cet affreux soupçon. Le Comité économique des produits de santé, un appendice interministériel chargé de fixer le prix de chaque spécialité en fonction du coût de production, se laisserait-il rouler dans la farine? Si Arrow peut gagner sa vie en accordant, tout bien pesé, jusqu'à 70 % de remise, c'est à l'évidence que les prix sont fortement surévalués.
Merci qui? Merci, la Sécu, qui paie gentiment. Et creuse son trou !
Brigitte Rossigneux Le Canard Enchainé du 4 mai 2011
Allô, maman, labo !
Les labos débordent d'imagination pour améliorer l'ordinaire des potards et s'attirer leur faveur. Ils paient grassement des publicités dites de "vitrine",.. D'où la présence de tous ces mannequins de carton vantant tel ou tel produit dans la devanture ou à l'entrée de l'officine. Autre astuce, la fourniture de bandeaux à la gloire des comprimés Truc et des ampoules Machin qui défilent en boucle sur l'écran d'ordinateur du pharmacien. Ils sont payés par des régies publicitaires que rémunèrent… les labos.
07:01 Écrit par Pataouete dans Echos du Canard Enchainé, Mes humeurs | Lien permanent | Commentaires (10) | Tags : pharmacien, générique, labos
11 mai 2011
Va te faire voir chez les Grecs !
Un an après avoir été sauvée à grand tapage par l'Europe, la Grèce va beaucoup mieux: Athènes s'apprête à tout vendre. Tout brader au privé : eau, électricité, poste, chemins de fer, gaz, ports, aéroports, opérateurs téléphoniques ... tout doit disparaître !
Histoire de trouver fissa quelques milliards pour alléger la dette. C'est ça qui est bien, avec les marchés financiers : pendant que le client est à terre, asphyxié, humilié, écrasé par un plan de rigueur en béton armé, ils lui font consciencieusement les poches. Il n'y a pas si longtemps, pourtant, la Grèce faisait l'admiration du monde entier. Souvenez-vous, c'était en 2004 :
Athènes avait décroché les Jeux olympiques, construit des stades partout, des gymnases, des équipements dernier cri, arrachant des bravos unanimes. Neuf milliards d'euros, soit 5 % des richesses produites chaque année en Grèce, y étaient passés. Aujourd'hui, la fête est finie. C'est ce qui nous pend au nez.
Car nous aussi, nous nous apprêtons à entrer dans le grand show sportif planétaire. Grâce à Sarkozy, nous avons décroché l'Euro 2016. Et nous nous battons comme des chiens pour décrocher les JO d'hiver à Annecy ! Mais nous aussi, nous sommes frappés par la rigueur - laquelle ne fait que commencer. Du coup se pose une épineuse question : comment financer les deux stades de 50 000 places, les trois stades de 40 000 places, les quatre stades de plus de 30 000 places qu'exige l'UEFA?
Déjà financièrement à sec, les collectivités locales se sont toutes jetées sur les PPP, Partenariats Public-Privé, merveilleuse invention qui permet de ne pas dépenser un kopeck en confiant tout au privé. C'est ainsi que Vinci vient de terminer le grand stade du Mans (38 000 places), qu'à Lille c'est Eiffage qui construit le nouveau stade de 50 000 places, que Nice s'apprête à confier le sien à Vinci, et que Bordeaux ne devrait pas tarder ...
Le PPP, c'est génial : c'est le privé qui conçoit, construit, exploite (en contrepartie, la collectivité lui paie un loyer). Et, après s'en être mis plein les poches pendant trente ans, il remet les clés de l'équipement fatigué à la collectivité. Bon débarras! Sauf si, comme les autoroutes, cela continue à être rentable alors….
Il y a mieux : pour les petites villes comme Lens ou Nancy, qui ont du mal à attirer les investisseurs privés (c'est moins juteux), le gouvernement a imaginé, raconte « Mediapart » (3/4) une « loi d'exception ». Il s'agit de faire sauter toutes les règles sur le financement du sport. Débattu en urgence à l'Assemblée le 23 mars, ce texte de loi devrait permettre au privé (groupe du BTP ou club de foot) de percevoir les mêmes subventions qu'un maître d'ouvrage public, et au public de participer sans limite aux frais de fonctionnement. Bref, de nous faire les poches pour le plus grand bien du foot business. Et vive la rigueur ...
Ah oui, un détail; les ouvriers du BTP sont tellement bien payés que ceux d'Eiffage en train de construire le grand stade de Lille ont fait grève plus de deux semaines. Les veinards ont obtenu 2 % d'augmentation.
Jean-Luc Porquet
" Le Canard enchaîné» - mercredi 20 avril 2011 - "
Vous constaterez que le Stade des Lumières et surtout, centre commercial du Fric de Lyon n'est pas cité dans cet article, il y a toujours une grosse bagarre autour et surtout à propos du financement des infrastructures routières. Dernière nouvelles, le Maire de Meyzieu commune limitrophe du Terrain d'assise choisit, et adversaire principal de ce projet et désormais premier-vice-président du Conseil Général du Rhône et pour la première fois, le Président-ministre a délégué ses pouvoirs. Fillon renâcle à signer l'utilité publique qui permettrait de passer en lob au dessus des lois d'Urbanisme,
Collomb est pour, évidemment le Bling-Bling, et Forissier est contre. Le Championnat ne fait que commencer.
Finalement, les Strasbourgeois ont de de la chance de ne pas être retenus.
07:18 Écrit par Pataouete dans Mes humeurs, Sport | Lien permanent | Commentaires (17) | Tags : stade des lumières, coupe d'europe