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21 février 2010

Insouciance...

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07:20 Écrit par Pataouete dans La poulitique | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : insouciance, chomage, retraite

20 février 2010

Le Picon de Philippeville !

Le Picon de Philippeville !

Peu de Philippevillois savent que le fameux « PICON » a été créé à Philippeville… et pourtant ...

Voici la véritable histoire de cette boisson :

Image2.jpgEn 1837, au moment de la campagne qui se terminera par la prise de Constantine, le général VALEE avait à son service un jeune homme nommé Gaétan PICON …

Gaétan PICON, né en 1809 aux environs de GENES, au moment où GENES appartenait à la FRANCE

Gaétan était un garçon d’esprit ouvert, hardi, débrouillard, ingénieux et persévérant, curieux de botanique, de chimie et attiré par les vertus médicinales des plantes.

En 1837, il contracta ce que l’on appelait la « fièvre maligne » c’est à dire le paludisme ; il essaya alors, installé dans un gourbi, de recréer une mixture que sa grand-mère avait préparée alors qu’il était plus jeune et qui l’avait sauvé de cette fièvre maligne

Il le fit avec les seuls fruits qu’il avait sous la main : les oranges ; après quelques essais et diverses modifications, il mit au point ce qu’il appelait sa « tisane » : cela lui permit de guérir et de reprendre force et vigueur : cette tisane était élaborée à base de zestes d’oranges séchés et macérés dans une solution d’alcool puis distillés auxquels il ajoutait des racines de gentiane et du quinquina, macérés également ; il complétait ensuite avec du sirop de sucre et du caramel…

 

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Les qualités de sa potion magique finirent par intéresser ses chefs directs qui lui demandèrent d’intensifier sa production pour les besoins de la troupe.

Image4.jpgEn 1840, Gaétan PICON, à la fin de son engagement, se fixe à PHILIPPEVILLE et installe une distillerie de fortune dans les sous-sols de la première maison construite dans cette ville.

Image8.jpg(L’hôtel de France, que nous avons connu !)

Et c’est sous le nom : «  d’Amer Africain » qu’il offrit à ses premiers clients la boisson qui allait devenir :« l’Amer PICON »

Au bout de quelques années, la petite distillerie de Philippeville ne suffisant plus aux commandes, Gaétan PICON partit s’établir à ALGER et créa une, puis deux, puis trois distilleries.

Mais jusqu’en 1870, cette boisson n’était encore qu’une célébrité purement algérienne et il fallut, pour la faire connaître et la vulgariser, que l’armée d’Afrique, transportée et demeurée en France après la guerre de 1870, réclamât sa boisson préférée…

Les trois petites distilleries d’Alger ne pouvaient plus faire face à la demande, et Gaétan PICON dut se résoudre à passer la mer : en 1872, il s’installa à Marseille et  « l’Amer Africain » devint définitivement « l’Amer PICON »

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Dès lors, de nombreuses succursales se créèrent, en France : Rouen, Bordeaux et en 1896, Levallois Perret, mais aussi à l’étranger : Gênes, Barcelone, Bruxelles, Francfort, ces succursales demeurant tributaires de Marseille pour l’approvisionnement en oranges algériennes (pour donner une idée, il ne fallait pas moins de 3 millions d’oranges par an, toutes issues du même terrain, pour élaborer notre boisson… ce qui expliquait la remarquable invariabilité du produit.)

Le PICON se consomme aujourd’hui mélangé la plupart du temps à de la bière, mais on peut tout aussi bien l’additionner de vin blanc, de tonic et même…de lait !

A STRASBOURG, on est persuadé que le « PICON – bière » est on ne peut plus alsacien, plus au nord, français ou belges pensent que PICON est la boisson nordique par excellence …

Mais ni les uns ni les autres ne se doutent que le PICON est avant tout une boisson algérienne et plus précisément Philippevilloise puisque c’est dans cette ville que cet étonnant apéritif a été créé voici plus de cent soixante dix ans !

 

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A consommer avec modération....

19 février 2010

"La Caste Des 500 ; Enquête Sur Les Princes De La République"

 

La Caste.jpgEnquête sur les 500 princes de la politique la politique est leur métier. leur unique métier. parlementaires de droite ou de gauche, ils forment une caste de nouveaux féodaux qui détiennent dans leur fief des pouvoirs quasi monarchiques et cumulent d'incroyables privilèges. condamnés à séduire, ces élus professionnels dont tous les frais (voitures, secrétariat, etc.) sont pris en charge, empochent en outre chaque mois en tant que ministres, sénateurs, députés, eurodéputés, anciens chefs d'etat ou ex-premiers ministres des indemnités brutes comprises entre 15 000 et 31 000 euros.
S'appuyant souvent sur le témoignage des intéressés eux-mêmes, cette enquête dénonce le vrai prix de la démocratie de représentation. elle met au jour les abus et les dérives, démasque le secret des dynasties de notables et des couples politiques dont l'un va parfois jusqu'à sacrifier ses propres ambitions à la réussite du conjoint ou de la conjointe. elle révèle le profil des " traîtres ", transfuges d'un bord politique à l'autre. elle s'emploie à démontrer les effets pervers du cumul des mandats, bête noire de la vie politique depuis plus de trois décennies.
Le record d'abstention - 59,5 % - aux élections européennes est l'un des symptômes les plus visibles de la désaffection croissante des français à l'égard de leur classe politique. les causes en sont multiples, de la confusion des idéologies à l'explosion d'internet en passant par la peopolisation. cette enquête cible en priorité une race de professionnels aguerris qui mène grand train et, garante du système, en exploite tous les avantages.

07:30 Écrit par Pataouete dans La poulitique | Lien permanent | Commentaires (16) | Tags : caste des 500

18 février 2010

Paradoxe !

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07:44 Écrit par Pataouete dans Mes humeurs | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : burqa, implants mammaire

17 février 2010

Le conflit , La femme et la mère Elisabeth Badinter

E Badinter.jpgLe conflit ,

La femme et la mère

Elisabeth Badinter

Il y a trente ans, Elisabeth Badinter signait son premier livre L'Amour en plus, une histoire de l'amour maternel du XVIIIe siècle aux années 1970. Le livre avait alors causé de l'émoi car l'auteur y défendait la thèse qu'il n'y a pas d'instinct maternel au sens où la femme serait supposée naturellement plus capable que l'homme d'amour envers son enfant. Ce faisant, elle a tracé un chemin de déculpabilisation des mères dont certaines lui sont encore reconnaissantes.
Pourquoi reprend-elle la plume aujourd'hui ? Parce qu'elle constate un repli inquiétant sur le terrain des droits des femmes, lequel se manifeste, par exemple, par la forte baisse de la natalité dans tous les pays développés (bien moins nettement en France comme on sait), la hausse conjointe du nombre de femmes qui ne veulent pas avoir d'enfant (en dix ans, la proportion a doublé), le regain des discours naturalistes visant à river les femmes à leur rôle de mère, et plus spécifiquement par le biais d'un diktat concernant l'allaitement… Sur ce sujet précis, elle enquête pour comprendre comment l'on est passé d'un système relativement libéral à une pression de plus en plus marquée du corps médical et de l'entourage familial. Elle dénonce le rôle de la Leche League, née aux Etats- Unis dans les milieux du fondamentalisme chrétien, et qui s'est peu à peu infiltrée partout, chez les féministes et les écologistes notamment.
Le tableau qu'elle dresse est inquiétant – surtout dans les pays de tradition matriarcale (l'Allemagne et l'Italie), mais aussi dans les pays scandinaves. La barque de la maternité est aujourd'hui chargée de trop d'attentes, de contraintes, d'obligations. Il y a péril tant pour la femme et le couple que pour le lien social : quelle perspective offre une société où le fait d'avoir un enfant serait le lieu d'un clivage fatidique ?

Philosophe, spécialiste de la pensée des Lumières, Elisabeth Badinter est l'auteur de nombreux essais. C'est dans sa veine féministe qu'elle a connu ses plus grands succès : L'Amour en plus, X/Y. De l'identité masculine, L'un est l'autre, Fausse Route, tous traduits en une douzaine de langues.

07:10 Écrit par Pataouete dans Livre | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : e badinter, conflit