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31 décembre 2009

Au Diable l'an Neuf, au gai l'an dix

Meilleurs Voeux 
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Que 2010 soit pour vous et votre famille une année de joie, de bonheur, de réussite, 
de plaisirs petits et grands,    
de voyages tout autour de la terre, 
                          tout autour de la mer,                        
 tout autour du soleil, 
de la lune et des étoiles,
à pied, à cheval, en voiture ..........
et en bateau à voiles .

23:55 Écrit par Pataouete dans Mes humeurs | Lien permanent | Commentaires (7) | Tags : 2010, voeux

29 décembre 2009

Le cas de Pie XII divise l'église

Qu’en pensez-vous ?
Petit débat avant le reveillon ?
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07:29 Écrit par Pataouete dans Mes humeurs | Lien permanent | Commentaires (15) | Tags : pie xii, cononisation

28 décembre 2009

La fin de la pauvreté ?

La fin de la pauvreté ?

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Juste en sortant d' «Avatar ", entrez dans une autre salle de cinéma. Et allez voir

« La fin de la pauvreté ? ». Bien sûr, ce documentaire passe dans cent fois moins de salles que le blockbuster de James Cameron. II est moins distrayant. Il ne fait pas rêver. Mais il dit la même chose. Il raconte la même histoire. La seule différence, c'est que celle-ci est vraie. Dans ce film, le réalisateur Philippe Diaz montre comment le monde où nous vivons a été façonné par cinq siècles de pillage. Comment à partir de 1492, au moment où en Europe la noblesse a déjà confisqué les terres communales qui permettaient aux pauvres de subsister, les conquistadors ratissent le Nouveau Monde : sitôt découvert, sitôt ravagé. II suffit de relire « Très brève relation de la destruction des Indes ), (La Découverte), le témoignage effaré du dominicain Bartolomé de Las Casas publié en 1552 : « Si les chrétiens ont tué et détruit tant et tant d'âmes et de telle qualité, c'est seulement dans le but d'avoir de l'or, de se gonfler de richesses en très peu de temps et de s'élever à de hautes positions disproportionnées à leur personne. »

Pourquoi aujourd'hui trois milliards de personnes vivent-elles avec deux dollars par jour ? Parce que, à leur manière, d'autres conquistadors ont continué et continuent le pillage.

Aujourd'hui, du Brésil au Kenya, des décennies après les indépendances, les terres sont toujours aux mains des grands propriétaires terriens et des multinationales. Les pays du Sud sont toujours étranglés par la dette, et du coup contraints de produire des biens de base bon marché pour les pays du Nord. H.W.O. Okoth-Ogendo, professeur de droit kényan : « Les ressources du Sud sont fondamentales au développement du Nord. Et la manière d'accéder à ses ressources et de les contrôler devient cruciale pour le Nord. C'est là que le combat s'est toujours déroulé, et ce durant des siècles, et cela continue. Surtout en ce qui concerne les ressources minières. Regardez autour de vous. Pourquoi la guerre d'Angola a-t-elle été si longue ?  Ou celle du Congo ? Pourquoi ne sommes-nous pas intéressés par ce qui se passe en Somalie ? Car il n'y a rien à exproprier là-bas. Mais il y a des choses à exproprier au Soudan, au Congo, en Angola et dans d'autres pays. Donc les guerres de ressources vont continuer. »

Oui, nous sommes toujours dans« Avatar» : les colons continuent d'exploiter les Na’vis. Susan George : « Je pense que les gens ne comprennent pas qu'en fait c'est le Sud qui finance le Nord. Si on regarde les mouvements d'argent du Nord vers le Sud et du Sud vers le Nord, on s'aperçoit que le Sud finance le Nord à hauteur de 200 milliards de dollars par an. »

Mais comme à Copenhague les pays du Nord ont promis-juré qu'ils donneraient la moitié de cette somme aux pays pauvres à partir de 2020 pour lutter contre le réchauffement climatique, on est tout de suite rassurés !

 

Jean-Luc Porquet « Le canard » du Mercredi 23 décembre

16:26 Écrit par Pataouete dans Mes humeurs | Lien permanent | Commentaires (9) | Tags : pauvreté, nord-sud, avatar

22 décembre 2009

Pataouète rentre dans sa tanière

Pataouète rentre dans sa tanière

 

J’ai toujours été mal en cette période de « Fêtes ».

Je ne suis pas croyant et donc, Noël est, pour moi, la Fête des Enfants.

Pour moi, enfant, la Noël est synonyme de « bousculades » fraternelle, de cadeaux qui ne correspondaient pas à mes souhaits, mes parents faisaient comme ils pouvaient.

Puis, Noël correspondit à l’absence physique ou définitive de mon Père.

Une fois adulte, militaire ce fut une consignation pour cause d’abondantes chutes de neige dans la vallée du Rhône, puis les contraintes belle-familiales, heureusement qu’il me restait le passage du Père Noël dans notre cocon intime avec mes enfants.

Pour finir avec cette époque, je déménageais dans ma « garçonnière » le 23 décembre au soir et y restais seul, c’est à dire sans coup de fil ni visite jusqu’au 26.

 

 

Aujourd’hui, mon crabe se réveille, ma fille, l’amour de ma vie, ne me respecte pas et je vais encore passer Noël dans un environnement contraint qui ne me convient pas, à ruminer mes angoisses.

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Aujourd’hui, des hommes, des enfants, continuent à crever de faim, de soif ou de froid. La Société de consommation se plaint de la crise qui restreint les achats de Noël mais on cambriole un dépôt des Restos du Cœur.

 

J’ai envie de citer Lula à Flophenhague :

« J’ai été élu pour donner à manger à tous les Brésiliens ! ».

 

 Messieurs que l’on nomme Grands, Messieurs que l’on nomme Riches est-ce qu’un jour vous pourrez considérer que vous avez été « Elus » pour donner à manger à l’Humanité toute entière ?

 

Je n’ai pas envie de gâcher les fêtes à mes visiteurs et encore moins à « l’Equipage de L’Utopie » qui m’honorent et me réchauffent d’une attention toute particulière.

 

Aussi Pataouète va rentrer dans sa tanière et vous retrouvera l’année prochaine.

 

Fermeture provisoire pour cause de retraite !

12:05 Écrit par Pataouete dans Mes humeurs | Lien permanent | Commentaires (31) | Tags : humeurs de noel

21 décembre 2009

L'Argent fait leur Bonheur !

L'Argent fait leur bonheur !

Bien sûr, elles auraient préféré accrocher la pépite en or, mais les Françaises, battues par la grande Russie en finale, n'ont pas à rougir. Les voilà vice-championnes du Monde, dix ans après la première médaille mondiale décrochée par le handball féminin français, en 1999.

 

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On n'oubliera pas, jamais, que passée la déception d'avoir échoué face aux Russes, incontestablement la meilleure armada de la planète, cette médaille d'argent vaut presque tout l'or du monde. Que les filles qui sont allées la chercher, en puisant au fond de leurs entrailles l'énergie, la fougue et l'envie d'avancer toutes ensemble, sont les dignes héritières de la génération de 1999 qui, dix ans avant les agapes de Nanjing, avait offert à la France du handball féminin ses premières heures de gloire.

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On n'oubliera pas, non, que ces nanas-là sont pleines de vie, de générosité et de talents. Qu'elles n'ont jamais pêché dans l'investissement, qu'elles sont allées au bout d'elles-mêmes. Qu'il fallait, assurément, avoir du cran, de la force et du courage pour se relever après des débuts catastrophiques qui laissaient alors penser que cette équipe de France ne reverrait jamais le jour. Oui, ce 20 décembre restera à jamais gravé dans le marbre, parce qu'il marque le commencement d'une belle histoire. Une histoire débutée il y a six mois du côté de Lyon, face à la Croatie. Où, déjà, dos au mur, la troupe d'Olivier Krumbholz avait su puiser dans ses ressources pour dégoûter l'adversaire et se qualifier pour ce Mondial en Chine.

 

 

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"Un podium, on y prend goût"
On retiendra aussi que, si les Russes de Trefilov sont, pour la troisième fois de suite championnes du Monde, elles ont été battues une fois dans ce tournoi. Par une seule équipe. Par l'équipe de France. La joie ne peut donc pas avoir de limites au crépuscule de ces championnats du Monde. Car l'horizon rayonne désormais. "Il faut continuer à travailler, souligne malgré tout Olivier Krumbholz. Mais les filles ont toutes les qualités pour exister dans le handball moderne". Elles ont la fraîcheur, la rigueur, la fureur de vivre. Elles ont le cran nécessaire, un culot indiscutable. Le désir fou, la gourmandise, surtout, de poursuivre leurs rêves, de leur donner, au plus vite un sens. "C'est un vrai bonheur, sourit Camille Ayglon. Monter sur un podium, porter une médaille autour du cou, on y prend goût, forcément".

 

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Un goût de reviens-y. Le besoin viscéral de rééditer l'aventure. De se fixer de nouveaux objectifs. Parce que rien, désormais, ne sera plus comme avant. Parce que de Wuxi à Yangzhou, de Yangzhou à Nanjing, les Tricolores ont écrit le premier pan de leur histoire. Une belle et délicieuse histoire. Une histoire merveilleuse aux airs de conte de fées dont elles ont été les sublimes actrices. On retiendra tout ça. On n'oubliera aucun des sourires. Surtout pas celui de Raphaëlle Tervel, trentenaire, aînée des Femmes de défis, heureuse comme une gamine. Ni les yeux pétillants de Marion Limal, ni les clins d'oeil cocaces de Camille Ayglon. Chacun se souviendra que cette fin d'année 2009 aura été exquise. Terriblement exquise.

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Finalement ça Marche !
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16:46 Écrit par Pataouete dans Sport | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : bleues, femmesdedéfis