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14 septembre 2009

Est-ce digne d’un ministre de la République ?

Est-ce digne d’un ministre de la République ?

Vu à l’émission Dimanche +.

Reportage sur le Campus des jeunes « progressistes » mouvement fondé par Eric Besson lors de son ralliement à la soupe.

Le journaliste, qui contribue à une ligne éditoriale Canal + qui se veut insolente, pose une question « piège » à propos de De Villier. Eric Besson biaise, avec le sourire, et transmet la patate chaude à un jeune militant qui récite son texte appris par cœur.

 

Pendant ce temps, il essaye de quitter le champ, se penche vers une table basse devant lui et derrière cette même table basse, fait « un doigt » au journaliste.

 

Il y a grand débat sur ce que j’appellerais les grivoiseries de fin de banquet du ministre de l’intérieur.

 

Cela deviendrait-il une habitude chez nos hommes politiques ? Est-ce que cela est digne de notre République ?

 

Ce matin, gorges chaudes dans la presse audio. Il parait que la vidéo circule sur Internet. Je n'arrive pas à la trouver. Si vous l'avez n'hésitez pas à me communiquer le lien.

Bon ben voila je l'ai trouvé,merci qui merci You Tube. Qu'est-ce que vous en pensez ?


 

 

 

08:09 Écrit par Pataouete dans Mes humeurs | Lien permanent | Commentaires (10) | Tags : besson

13 septembre 2009

Père Henri

Il y a des fois des concours de circonstance amusants.

Cette semaine je recevais ma cousine. De cela je vous reparlerais. Le soir même de son arrivée, un coup de fil. C’était le prêtre qui a la charge des archives à l’Evêché d’Alger et séjournant dans sa famille à Lyon, qui me téléphonait pour que nous allions mâchonner. A mon retour, un message reçu de Copains d’Avant, d’une marseillaise qui pourrait bien être mon amie d’enfance (à confirmer). Si ce n’est pas la loi des séries…

Le Père Henri

IMG_2801.JPGLe père Henri occupe désormais la charge des archives des registres paroissiaux de l’archevêché d’Alger. C’est lui qui nous a reçu lors de notre voyage, avait, à ma demande, préparé le terrain puis nous a ouvert tous les registres ou je pensais trouver quelque chose sur l’histoire religieuse de ma famille.

Bien sur nous avions échangé nos vies et apprenant qu’il était originaire de Lyon, je l’avais invité à reprendre contact lors de son prochain séjour.

Aussitôt dit aussitôt fait : « Allo, c’est le père Henri à l’appareil ».

Après son séminaire, il débuta son sacerdoce à Alger en 1950 et il y est encore, 59 ans d’une vie consacrée à la foi catholique en Algérie.

Au tout début il était dans l’ombre de l’Abbé Scotto, prêtre humaniste d’Alger qui fût l’un des chantres de l’égalité de tous les habitants de l’Algérie, à ce titre vilipendé par les sympathisants OAS, et qui fût enfin archevêque de Constantine. Bien sur il a aussi connu Monseigneur Duval, dont je vous ai déjà parlé.

Ensuite, et après l’indépendance, il prit en charge la paroisse de Belcourt et y consacra sa vie. Au moment de sa retraite sacerdotale il rejoint une maison de retraite, s’occupe des archives, se déplace avec sa petite 4L dans les rues d’Alger, sa conduite a évolué avec la conduite algéroise donc il s’y est fait… lui !

Mais il reste à Alger.

IMG_2861.JPGBien sur il est perturbé par l’évolution de la société moderne, le mariage par exemple.

Pour ce qui concerne l’Algérie, il regrette l’évolution de l’affaire algérienne, la radicalisation du conflit et le départ massif de ses ouailles d’Alger. Il regrette les positions politiques des gouvernants de l’Algérie Indépendante et le rôle primordial de l’Armée. Il regrette la féodalisation au monde arabe. Pour lui, et je suis bien d’accord avec lui, les Algériens ne sont pas Arabe mais Maghrébin, nous y reviendrons. Enfin, il regrette l’islamisation, le FIS et le GIA qui ont totalement déstabilisé un pays aux assises fragiles mais «laïques» et « démocratiques ».

Il regrette, bien sur, toutes les exactions qu’il a pu connaître sur la fin de la guerre d’Algérie mais surtout depuis 1991 ou la guerre civile a fait totalement oublier les parachutistes ou l’OAS aux vieux algérois.

Un sacré bonhomme le Père Henri !

Pour résumer ce chapitre je voudrais vous dire son nom : Bonnamour

Les Archives Catholiques d’Algérie.

IMG_2796.JPGCet entretien m’a permis de confirmer une info qui peut rendre un grand service à tous ceux qui recherchent leurs racines en Algérie.

Aux alentours de 1860, le clergé a commencé à tenir des registres précis des actes religieux. Baptêmes, communions, mariages, mise en terre sont scrupuleusement consignés dans des registres paroissiaux en double exemplaire. Ces registres sont beaucoup plus précis que nos actes d’Etat civil légèrement perturbés (nous sommes 1/3 des natifs d’Algérie à ne pas figurer à Nantes).

Ces registres sont donc conservés aux archives des archevêchés mais ils ont aussi été confiés à des religieuses du département du Gard. Bien évidemment je pars à la recherche de plus amples renseignements que je vous communiquerai aussi vite que possible.

14:40 Écrit par Pataouete dans L'Algérie | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : algérie, diocèse d'alger, scotto, duval

06 septembre 2009

L'apôtre de la Classe Ouvrière

Afin de poursuivre l'hommage à Jean Jaurès, une vidéo avec des images de la condition ouvrière de l'époque sur des paroles et musique de Jacques Brel.

Si cette évocation pouvait "éclairer" la Poulitique de "Gauche"...

 

 

Cette autre vidéo, même accompagnement mais images différentes mais non moins évocatrices.


07:41 Écrit par Pataouete dans La poulitique | Lien permanent | Commentaires (43) | Tags : jean jaures, brel, classe ouvrière

05 septembre 2009

L'Apôtre de la Paix

Jean Jaurès

200px-Jean_Jaur%C3%A8s_03.jpgJean Jaurès est un homme politique français, né à Castres (Tarn) le 3 septembre 1859 et mort assassiné à Paris le 31 juillet 1914 par le militant d'extrême-droite Raoul Villain. Orateur et parlementaire socialiste il s'est notamment illustré par son pacifisme et son opposition au déclenchement de la Première Guerre Mondiale.

 On commémore donc ces jours ci le 150ème anniversaire de la naissance de Jean Jaurés.

 

 

 

  

 

 

Les idées socialistes de Jaurès : le Jauressisme

180px-Jean_Jaures_Suresnes_%281%29.jpgLe socialisme de Jean Jaurès mêle le marxisme aux traditions révolutionnaires et républicaines françaises. Le socialisme de Jaurès est souvent qualifié d'«humaniste» avec ses références constantes à la Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen et à la Révolution française dont il fut l'historien.

 

Jaurès retient du marxisme l'idée du danger de la concentration capitaliste, la théorie de la valeur et la nécessité de l'unité du prolétariat. Jaurès est évidemment favorable à des lois de protection sociale. Il souhaite aussi une collectivisation volontaire et est attentif aux mouvements coopératifs (Verrerie ouvrière d'Albi).

 

Il conçoit le passage au socialisme dans le cadre de la République parlementaire. Attaché aux traditions républicaines françaises, il n'est cependant pas centralisateur (comme le montre ses idées sur l'enseignement des langues régionales).

 

Pourquoi ont-ils tué Jaurès ?

180px-Jean_Jaur%C3%A8s02.jpgPourquoi a-t-il tué Jaurès ? Grâce à Jacques Brel, la question nous hante encore. Comme si tout le camp belliciste s'était ligué, ce 31 juillet 1914, pour armer le bras du pitoyable Raoul Vilain, assassin de l' « apôtre de la paix ». Selon les mêmes, le directeur de l'Humanité aurait pu stopper in extremis, grâce à son génie rhétorique, l'hécatombe programmée, prélude à l'ensauvagement totalitaire. Rappelons les faits : entouré de fidèles, le député de Carmaux vient tout juste d'achever la relecture de son éditorial au café du Croissant. Il fait chaud. Paris est calme comme pour une veillée d'armes. La manifestation de la CGT contre la menace de guerre n’a donné que des résultats décevants. Jaurès est assis dos à la rue Montmartre, haut lieu, alors, de la presse d'extrême gauche. Du dehors, une main écarte le rideau qui sépare la salle de la chaussée. Deux coups de feu claquent. Le bon colosse s'effondre, la nuque fracassée. Prestement appréhendé, son assassin plastronne. «Si j'ai commis cet acte, clame-t-il, c'est parce que j'estime qu'il faut punir les traîtres. N'allez pas imaginer que je suis membre d'un quelconque groupe politique !» A voir. Son assassin a fréquenté les Camelots du roi, troupe de choc de la droite ultra. Il se régale quotidiennement des imprécations de l'écrivain Maurice Barrès, futur  « rossignol des charniers ». Et goûte les appels au lynchage publiés par l'Echo de Paris, le quotidien des beaux quartiers. « Il conviendrait de coller au mur le citoyen Jaurès et de lui enfoncer à bout portant le plomb qui lui manque dans la cervelle », éructe dans ses colonnes un certain Maurice de Waleffre. On le soupçonnera un moment d'avoir été payé par l'ambassade de la Russie tsariste, qui piaffe d'en découdre.

Ironie terrible, ce forcené échappera, en prison, au grand massacre qui le faisait, d'avance, saliver. Et ce jusqu'à son acquittement, en 1919, par des jurés enragés de revanche.

Pour comble, la veuve de Jaurès sera condamnée à payer les frais du procès et l'énergumène s'esbignera vers l'Espagne pour y cuver son mauvais coup.

Notre unique consolation est qu'il sera, quand même, fusillé en juillet 1936 par des miliciens républicains. La guerre civile débutait, et il s'était targué un peu trop bruyamment d'avoir réglé son compte à l'homme qui estimait que «faire la guerre pour se débarrasser de la guerre est une absurdité»

Extrait de Marianne 51

Assassinat de Jaurès.jpg

10:05 Écrit par Pataouete dans La poulitique | Lien permanent | Commentaires (10) | Tags : jean jaurès, apotre de la paix

04 septembre 2009

Primaire...

Non contrairement aux marées médiatiques je ne veux pas vous parler des « Primaires » qui intéressent tant nos médias et nos éléphanteaux. Cela me fait plus penser à Primates qu'a primaires.

Je préfèrerais de loin, de très loin, que l’on débatte sur des projets qui permettraient aux forces de progrès de sortir la France et l’Europe de la situation actuelle…

 

Non, je veux vous annoncer que ma petite fille Lyse est entrée hier à l’Ecole Primaire.

Bannière au vent, tambour battant, la voilà partie sur le chemin du savoir.

L’année prochaine ce sera toi qui liras une histoire à Papy.

Ton Pap’Yves est fier de toi !

09:58 Écrit par Pataouete dans Mes humeurs | Lien permanent | Commentaires (36) | Tags : ecole primaire