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10 mai 2009

Paix et amour

En ces temps de tension, ou d'évocation d'évenements douloureux, un peu de tendresse !


07:33 Écrit par Pataouete dans Mes humeurs | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : paix, amour

09 mai 2009

Algérie, coup d’état permanent ?

Algérie, coup d’état permanent ? je crois que l'on peut légitimement se poser la question.

 

1830

Bien entendu c’est l’armée qui a conquis tout le territoire qui allait devenir l’Algérie. Mais à quel prix pour la population indigène qui laissa 1/3 de ses congénères sur le carreau.

 

1870

-Bombardementd_alger-1830.jpgC’est l’armée d’Empire qui, vaincu à Sedan, laissa la place à la République qui oublia les idées de royaume arabe et promulgua les décrets Crémieux n’accordant pas la nationalité française aux indigènes musulmans.

 

1914-18

Les massacres humains de cette guerre ne sont pas plus significatifs pour la population algérienne que  pour celle de la métropole mais il n’y a aucune raison pour que les maghrébins ne soient pas autant traumatisés que les autres.

 

1943-45

Levée en masse de combattants africains qui compose l’essentiel de l’armée qui débarquera en Sicile, conquit l’Italie en passant par Monté Cassino ou le cimetière militaire français est criant de vérité : une mer de tables pour un carré de croix, le carré des officiers. De plus l’armée française sera soupçonnée de crime de guerre. Ensuite direction Berlin en passant par l’Alsace. Au retour, les survivants ne sont toujours pas français. Le Film « Indigènes » retrace parfaitement cette période.

 

8 Mai 1945

cartes-postales-photos-SETIF-Place-de-l-Eglise-ALGERIE-SETIF.jpgAlors que l’Europe occidentale fête l’armistice, l’armée française réprime les émeutes de Sétif en la bombardant.

 

1956

C’est l’armée qui est désignée pour assurer les opérations de police à Alger ce que l’on appellera la bataille d’Alger.

 

1956

Elections législatives en France. La SFIO de Guy Mollet propose une solution pacifique de la question algérienne. Guy Mollet majoritaire est désigné président du Conseil et nomme Alain Savary Secrétaire d’état aux affaires marocaines et tunisiennes. Savary organise des rencontres officieuses entre les représentants de tout le Maghreb. C’est en se rendant de Rabat à Tunis à l’une de ces rencontres  que l’avion de Ben Bella est arraisonné par l’aviation. Grosses négociations Armée-Politique. L’armée ne cède pas et le conflit devient définitivement militaire. Savary démissionne du gouvernement et de la SFIO. Guy est « Mollet’sté » par les algérois qui divorcent avec le gouvernement de la France.

 

Mai 1958

Qui ? Sinon les militaires fomentent le coup d’état qui achèvera la IVème amènera un Général au pouvoir. Quels que soit l’appréciation que l’on peut avoir du Gaullisme et de la Vème c’est avant tout un Général.

 

1959-60

Les barricades, le putsch, le quarteron de généraux à la retraite, encore l’armée.

 

1960-62

L’Organisation Armée Secrète, c’est l’Armée qui organise, structure, commande, les européens d’Algérie ne sont que les bras armés et encore pas tous les bras.

 

Avril 62

Manifestation de la rue d’Isly, qui ouvre le feu sur les manifestants : l’armée.

 

Juillet 1962

Qui contrôle le nouveau gouvernement de la République Algérienne Démocratique et Populaire : l’Armée de Libération Nationale.

09:00 Écrit par Pataouete dans L'Algérie | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : algérie, armée

08 mai 2009

Le Massacre du 8 mai 1945 à Sétif

Sétif ecole communale.jpg

Après la fin de la seconde Guerre Mondiale, le plan Marshall prévoit l'indépendance de l'Algérie. Le 8 mai 1945 ont lieu des manifestations d’Algériens dans plusieurs villes de l’Est du pays (Sétif, et le Constantinois), qui devaient permettre de rappeler leurs revendications nationalistes, de manière concomitante avec la liesse de la victoire. À Sétif, après des heurts entre policiers et nationalistes, la manifestation tourne à l’émeute et la colère des manifestants se retourne contre les « Français » : 27 Européens sont assassinés (103 trouveront la mort dans les jours suivants). La répression de l’armée française est brutale.

 

Officiellement, elle fait 1 500 morts parmi les autochtones, chiffre potentiellement sous-estimé et probablement plus proche des 20 000 à 30 000 selon l’historien Benjamin Stora. Le Parti du peuple algérien (PPA) estime qu'il y a eu 45 000 morts. De par la radicalisation qu'ils ont engendrée dans les milieux nationalistes algériens, certains historiens considèrent ces massacres comme le véritable début de la guerre d'Algérie.

Sétif est le point de départ le 8 mai 1945 d'une série d'émeutes nationalistes réprimées dans le sang par les autorités coloniales françaises. A Sétif, le 8 Mai 1945. La ville est pavoisée. Le PPA a inventé un drapeau qui servira de modèle pour celui de l’Algérie future. Les militants le mêlent à ceux des Alliés et à des écriteaux : "Libérez Messali Hadj !". Les autorités françaises voient rouge. A un carrefour, une voiture de la brigade mobile de la police judiciaire fonce. Quatre hommes armés en surgissent. Ils arrachent les drapeaux. Un jeune homme porte l'étendard du nouvel emblème algérien qu'on essaie de lui retirer mais il résiste. C'est alors qu'un commissaire de police lui tire dessus du balcon de l’Hôtel de France (située en face): il s’effondre mort sur le coup. C'est là que les manifestants s’enflamment et frappent tous les Français qu’ils voient : au hasard. La manifestation d’indépendantistes à Sétif tourne à l’insurrection violente. La révolte gagne les villes voisines. La répression qui s’en suivra sera d’une brutalité extrême, faisant des milliers de morts chez les Algériens. L’armée française s’est livrée à un nettoyage en règle pour mater un mouvement qui aurait pu s’étendre à toute l’Algérie.

 L’Etat français annonçait à l’époque 102 morts européens et 1 500 Algériens tués. Officiellement, l’Algérie parle aujourd’hui de 45 000 victimes. Les spécialistes, eux, restent divisés : entre 15 000 et 50 000.

C’est le gouverneur Chataigneau qui décrète l’état de siège. Il donne pleins pouvoirs au général Henri Martin, patron de l’armée en Afrique du Nord pour "rétablir l’ordre d’urgence". La France coloniale ne lésine pas : 40 000 soldats.

Les villages "rebelles" sont bombardés. La marine de guerre pilonne les côtes.

cartes-postales-photos-SETIF-Place-de-l-Eglise-ALGERIE-SETIF.jpg
Un document You tube en français, il y a d'autres documentaires mais en anglais, si ça vous dit...

08:00 Écrit par Pataouete dans L'Algérie | Lien permanent | Commentaires (8) | Tags : algérie, sétif, 8mai45

07 mai 2009

Les dimanches au soleil !

Au début des années 50, rares sont les algérois qui possèdent une voiture. Cependant, les plages de la corniche sont desservies par le réseau de transport en commun.

Aussi, aux beaux jours, et « il fait toujours bô la bâ », le dimanche matin, mon père m ‘amène à la plage. Pendant tout le trajet, j’ai pris bien soin de m’asseoir devant le bus, je suis passionné par le chauffeur, quel homme !

Les deux-Moulins plage des Casseroles

Les deux Moulins les escaliers.jpgArrivés au Deux-Moulins, nous dévalons un escalier de pierre qui nous amène à la plage. C’est une crique, le sable est rude, la mer jalonnée de rochers qui nous servirons d’abris, de plongeoir mais aussi de réservoir de la faune marine.

Autour de ces rochers, flottent des cagettes au milieu d’une chambre à air. Régulièrement, les plongeurs y déposent un oursin, violet évidemment pas les juifs ! Délicatement ouverts, ils seront consommés sur place à l’apéro ou ramenés à la maison. Une autre attraction, l’arrivée d’un poulpe. Enroulé autour d’un harpon, il faut de dérouler, le décalotter pour l’achever et brandir son trophée en suçant l’index que cette horrible bête a déchiré de son bec de perroquet. Une dernière attraction : les méduses ! Quelques fois dans l’année, les premiers baigneurs passent le mot au suivant : Y’a des méduses ! Nous nous armons alors de nos seaux de plage et écopons ces gélatines sur le sable puis nous pouvons nous baigner mais ces sales bêtes laissent des traces. « Purée j’préfère le martinet ! »

Le dimanche matin, sur la plage des casseroles ils n’y a que des habitués. Le père et les enfants, il faut bien que la Mama elle fasse à mangé. Ainsi, de dimanche en dimanche cette petite troupe s’ébat, nage, plonge, construit des châteaux de sable ou,… au fond de la plage, sous les arcades qui soutiennent la corniche, une petite grotte ou l’on emmène les filles mais en tout bien tout honneur, on ne sait pas comment ça marche cette espèce là !

au casserolle.jpg

 

Puis la 4cv nous emmène à Staoueli

4 cv.jpgEn 1958, mon père achète sa première voiture. Pas son premier véhicule, il a eu avant guerre une Terrot side-car. Non une 4cv de 10 ans d’âge qu’il aura souvent bien du mal à faire démarrer (à la manivelle) et qui achèvera sa carrière dans un virage sous l’éolienne sur la route nous ramenant à Alger. Ma parole, la roue elle nous est passée devant. Quelle sousto ma fille ! Alors elle fût remplacée par une Dauphine mais… aérostable.

Cependant, le rituel du Dimanche à la campagne s’est installé. En hiver, tout est relatif, nous allons à la forêt. Celle installée sous Napoléon III sur la dune côtière. Dès Pâques et jusqu’à la Toussaint, quelques mètres plus loin, la plage.

Les familles se sont donné rendez-vous. Les parasols se regroupent, s’entourent de bâches taillées sur mesure et voilà le campement. A la foret c’est pétanque, casse-croute et jeux d’indiens, ou plutôt la chasse aux fellaghas.La foret 2.jpg

 A la plage c’est d’abord jeu de ballon, la mer est froide, mais très rapidement nous finissons dedans, et plus tard baignade toute la matinée autour de la chambre à air d’avion que transporte le cousin qu’y est dans l’aviation (Fernand, un titi parisien qu’y a marié la Nicole).

A midi, nous dévorons les cocas, bricks, soubressades ou autres mignardises que nous ont préparés les mères. Puis sieste, c’est obligatoire d’abord car il faut attendre 3 heures de digestion avant de se baigner et le sable il est tellement chaud au soleil qu’on se brule les pieds.

La trêve ne dure rarement plus de 2 heures et demi. Par inadvertance, nous finissons à l’eau et rebelote pour la baignade. Le soir, au soleil couchant revoilà la caravane qui escalade les dunes avec tout le bardas d’un dimanche à la plage en famille.

Le Lundi matin, s’il y a école, nous comparons nos coups de soleil avec nos copains, surtout au printemps après nous sommes tannés, et nous faisons un malin plaisir à heurter les membres douloureux.

Straouéli.jpg

C’est bien pour cela, que je ne me souviens pas d’avoir appris à nager, je devrais dire à flotter car le geste n’était pas très académique mais efficace. Que c’est le père Noël, brave type, qui m’a amené mon premier masque avec mentonnière et tuba intégré et palmes. Enfin, lorsque nous allions en vacances en métropole, les fonctionnaires avaient un voyage gratuit tout les 2 ans, nous étions les étalons du bronzage et que d’émois avec ces petites patos qui se collaient à nos bras pour comparer.

17:41 Écrit par Pataouete dans L'Algérie | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : alger, deux moulins, staouleli

06 mai 2009

A Yveline

Aujourd'hui charmant déjeuner avec une copine de Lycée. Puis changement de lunettes donc adaptation donc pas le temps de préparer une note.

Mais je tiens à envoyer cette dédicace à Yveline qui m'a promis de visiter mon blog.

Souvenirs, souvenirs,


18:25 Écrit par Pataouete dans Musique | Lien permanent | Commentaires (2)