30 janvier 2011
Voyage chez les Chaouis
Un diaporama proposé par un chaouis. Belles images mais j'aurais tendance à contester quelques unes comme n'ayant pas le label régional comme Constantine qui est certainement peuplée en partie par des Chaouis mais n'est pas vraiment sur le territoire.
Bon voyage en terre Chaouis.
07:30 Écrit par Pataouete dans L'Algérie Les Berbères | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : algérie, berbères, chaouis
29 janvier 2011
Les Chaouis
Afin de poursuivre ma présentation des tributs berbères, après le M'zab que vous pouvez retrouver ICI et suivantes dans la catégorie l'Algérie les berbères, nous irons, ces jours-ci dans la Aurès à la recherche des Chaouis.
Les Chaouis ou Chawis (Icawiyen)
Les Chaouis ou Chawis (Icawiyen) sont un peuple berbère d'Algérie. Géographiquement, ces Berbères habitent principalement dans les Aurès, mais aussi les régions attenantes : les monts et les plaines de Belezma, la région des Chotts et les hautes plaines constantinoises, soit une grande partie de l'est algérien. Étymologiquement, le terme chaouis sera introduit par les historiens arabes au Moyen Âge et désigne juste les Zénètes. Ce terme sera généralisé par la suite à toutes les tribus des Aurès et de ses environs.
Politiquement, pendant l'Antiquité, les habitants de cette région faisaient parties de la Numidie des Massyles. Pendant le Moyen Âge, les Chaouis seront régis par les différents chefs locaux désignés par les chefs des dynasties berbères musulmanes et étaient éparpillés dans le Maghreb.
Historiquement, la région des Chaouis sera très convoitée durant l'Antiquité et elle sera le théâtre de nombreux affrontements pendant les guerres puniques, l'arrivée des Romains, les Invasion Vandales, les Byzantins, les musulmans venus d'Arabie, les dynasties berbères, l'empire ottoman et enfin la colonisation française.
Au moment de l'indépendance de l'Algérie, les Chaouis restent localisés principalement dans les Aurès et sont le second groupe berbérophone algérien en termes de nombre de locuteurs, le premier étant les kabyles. La culture et la langue seront préservées. Socialement, le mode de vie des Chaouis est tribal. Chaque tribu a son territoire spécifique ou son village, sauf dans les villes importantes des Aurès.
Comme personnages historiques sont issus du peuple Chaouis, comme par exemple Massinissa, Jugurtha, Apulée, Augustin d'Hippone, Kahena, Aksel, Tariq ibn Ziyad[réf. nécessaire], Mostefa Ben Boulaïd, Larbi Ben M'hidi ou encore Houari Boumédiène.
Étymologie
À l'origine, le terme chaouis aurait été utilisé par les Arabes à l'époque médiévale pour désigner, les « payeurs d'impôts », les Berbères Zénètes
De plus, d'après Slane, le traducteur des livres d'Ibn Khaldoun, le mot chaouia veut dire berger et désigne directement les Zénètes et ajoute que ce sont ces pasteurs, plutôt que les Arabes désignés, qui ont fondé les plus importantes dynasties musulmanes au Maghreb et en Andalousie (Ifrenides, Maghraouides, Zianides, Mérinides, Almohades et c'est par eux que les dynasties arabes se sont effondrées en partie au Maghreb et en Andalousie).
Les Zénètes de l'Aurès alimentaient les dynasties Amazighs Zénètes ou autres durant toute la période de règne des grandes dynasties musulmanes au Maghreb. À force de rivalités, ils se sont affaiblis au fil du temps. La dégradation des conditions de vie et les vacuités du pouvoir provoquent l'effondrement et le désordre dans la région. Aussi, le mot chaouis pouvait aussi bien désigner les Berbères Chaouis des Aurès, les Berbères de l'Ouest algérien, et même ceux du Maroc ou autres.
Les Européens utilisaient le mot Kabyles pour désigner tous les montagnards qui portaient des noms différents en fonction des tribus auxquelles ils appartenaient, sans distinction. On parlait alors de Kabylie de l'Ouarsenis, ou encore des Kabylies du Maroc. Le terme chawi se serait ensuite étendu seulement à toute la population des Aurès. Cependant, il existe une population au Maroc qui porte le même nom Chaouia-Ouardigha, mais cette dernière n'a pas les mêmes caractéristiques de la population des Aurès.
Kateb Yacine considère le terme chaouis comme péjoratif, tout comme kabyle et berbère. Il opte pour le mot imazighen pour désigner toute la population algérienne.
Actuellement, la population chaoui se désigne sans aucun problème comme Chaouis. Sauf dans certains contexte, Chaouis est vu comme péjoratif par certains, il est employé dans le sens têtu dans l'expression Têtu comme un Chaoui[. Avant la conquête française, les autochtones n'employaient pas le mot chaouis pour toute la population, car ils se nommaient par nom de tribu. Par contre, le mot chaouis désignait uniquement un homme fort et brave au sein des Chaouis.
Langue
Les Chaouis parlent le chaoui, cependant il existe aussi des arabophones, cela est dû au contexte historique de la région des Aurès et de ses environs. La langue française est enseignée dans les écoles. Le chaoui fait partie du parler Zénète. Il existe plusieurs variantes selon les tribus. Le nombre de locuteurs de la langue chaoui est estimé à 2 870 000 de locuteurs du chaouia actuellement.
07:30 Écrit par Pataouete dans L'Algérie Les Berbères | Lien permanent | Commentaires (6)
15 septembre 2010
Le Moutchou
Les Moutchou
Je ne peux terminer cette série sur le Mzab sans vous présenter ceux d'entre-eux qui ont marqué notre jeunesse : les Moutchoux .
A Alger, on n'allait pas chez l'Epicier, pas plus à l'Hyper qui n'existait pas encore, on allait chez le (mon) Moutchou.
Pour vous parler de ces Moutchoux, je vous propose un texte de Pierre SCHURDEVIN édité sur le site :
http://www.hussein-dey.org/CHRONIQUES/moutchous/moutchous.htm
D'évidence, "le moutchou" faisait partie des figures incontournables dans les quartiers des villes d'Algérie. A noter, au passage, que le mot moutchou provient vraisemblablement de la déformation, vers les années 1870 -80, par les populations Hispaniques des quartiers populaires, de monsieur en moussiou puis en mouchou, pour finir en moutchou ...
Qui se souvient de "son moutchou" ?
Combien étaient-ils sur toute l'étendue de la commune d'Hussein-Dey ? Le plus connu de tous était sans nul doute Djelloul, dans la rue de Constantine, mais d'autres aussi avaient leur notoriété dans les quartiers périphériques.
Ces épiciers, bien avant nos stratèges de la grande distribution, avaient imaginé déjà le concept du groupement d'achat, par le biais d'une centrale commune.
Monsieur LECLERC n'aura donc rien inventé !
L'agencement de leurs boutiques n'était pas sans rappeler celui des "rhanouts" arabes du bled, mais en plus grand et en plus riche: l'abondance des marchandises, leur engageante présentation, tout contribuait à susciter l'envie d'acheter. C'était encore, dans ce domaine, une technique avant-gardiste.
Pour ces gens là, économes, le moindre profit n'était, en aucun cas, à négliger; aussi n'hésitaient-ils pas à pratiquer la vente, non pas au détail, mais, on dira, au sous détail. Ainsi les piécettes trouées de deux sous avaient largement cours chez eux. A la fin, à force de thésauriser, cela faisait des "petits paquets", puis des "gros paquets" ...
Leur mode de vie étriqué, leur ladrerie érigée en dogme faisaient qu'ils étaient plus ou moins déconsidérés auprès des autres communautés. Mais peu leur importait, l'essentiel était le négoce, rien que le négoce.
Cependant, s'ils avaient pour dénominateur commun cette pingrerie viscérale, on tombera d'accord sur le fait qu'ils étaient d'une nature paisible et n'étaient pas du genre à alimenter la rubrique des faits divers.
Finalement, tout bien considéré, la rassurante boutique du moutchou, sorte de caverne d'Ali Baba, malgré son aspect miteux, mettait une petite touche pittoresque à notre environnement. C'était, dès l'abord, les rutilances des boîtes de conserve disposées en pyramides ou bien en cônes; c'était ensuite les odeurs d'épices qui se mêlaient à celles des bocaux d'anchois et des tonnelets d'allaches salées. Il y avait aussi, en vrac ou en sacs, les légumes secs: lentilles, haricots, pois chiches, fèves, pois cassés, le tout abritant quelques charançons, voire, çà et là, deux ou trois cafards. Quant aux souris, cela devait se passer la nuit.
Mais le plus attirant c'était bien sûr le secteur des sucreries où se pavanaient quelques mouches insolentes ayant échappé de peu aux rubans gluants "stalactites écœurantes fixées au plafond". Rappelons-nous ici, s'agissant de mouches, le fameux FLITOX à odeur de pétrole distribué aussi par notre moutchou.
Et, par-dessus tout ça, de la mystérieuse arrière-boutique, sans doute plus crade que tout ce qu'on peut imaginer, une musique orientale captée on ne sait sur quelle longueur d'ondes par une vieille TSF, en parvenant à nos oreilles, faisait apparaître furtivement, dans nos subconscients, une Shéhérazade opalescente exécutant un danse du ventre, ô combien lascive ...
Il faut se souvenir également que la confrérie des marchands de beignets faisait aussi partie de ces phratries hermétiques venues du Mzab.
Tout ce petit Monde doit certainement continuer, encore aujourd'hui, à officier, dans un contexte, bien sûr, tout à fait différent.
Pour autant, s'en porte-t-il mieux ?
Pour terminer ce sujet, je voudrais préciser 2 choses.
Tout d'abord, une thèse voudrait que "l'Arabe du Coin" ouvert en permanence dans toutes nos villes, soit en fait d'origine Mozabite. Je n'ai pas d'élément pour confirmer totalement cette thèse mais si vous en avez…De mes recherches sur le Oueb pour illustrer cette note, il apparait que Moutchou est devenu aujourd'hui un patronyme répandu. Le Moutchou et devenu Monsieur Moutchou.
Enfin, le Moutchou vivant dans son arrière boutique, ses enfants étaient scolarisés dans l'école du quartier. Ils constituaient donc l'un des rares "Indigènes" à fréquenter nos classes. Sans aucun problème d'intégration sauf lorsqu'il avait l'outrecuidance de décrocher la Première place ce qui est arrivé quelques fois.
07:30 Écrit par Pataouete dans L'Algérie Les Berbères | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : algérie, mzab, moutchou
13 septembre 2010
Juifs du Mzab
Juifs du Mzab
Mariage Juif
Une légende ibadite indique que les Juifs seraient arrivés au Mzab guidés par un ibadite de l'île de Djerba à l'invitation de la population mozabite au XIIe siècle. Une tradition juive relate qu'ils seraient arrivés depuis le Caire à une époque plus ancienne. Les Juif du Mzab évoquent leurs origines marocaines (Figuig, Fès), ce qui semble corroboré par la similarité entre certaines de leurs traditions religieuses et celles des Juifs Marocains. Certains revendiquent aussi une origine hispanique, ce dont on ne retrouve en revanche pas trace dans leurs traditions. L'historien Jacques Taïeb estime que leur installation a lieu entre le XIIIe et le XVe. D'autres traditions mentionnent qu'ils viendraient d'Alger voir de Tripolitaine. Une autre hypothèse serait qu'ils proviendraient d'une autre région saharienne, de l'Oued Righ ou de la région du Touat qu'ils auraient fui au XVe siècle suite à un désastre. Cette dernière hypothèse s'appuie sur une tradition juive locale voulant que certaines familles prononcent à l'issue du séder (veillée pascale) la formule « l'an prochain à Tamentit» du nom d'une localité du Touat.
La première attestation historique de la présence de Juifs dans le Mzab remonte à la seconde moitié du XVIIe siècle sous la forme de responsas émises par des rabbins d'Alger.
Colonisation française
La région est conquise par l'armée française en 1852 mais la loi française ne s'y applique qu'à partir de 1882. De ce fait, les Juifs du Mzab sont exclus du décret Crémieux qui octroie aux Juifs résidant dans les départements français d'Algérie la nationalité française en 1870, ces Juifs vont ainsi être les seuls Juifs de l'empire à conserver leur statut civil mosaïque jusqu'à une date très tardive, pratiquement jusqu'à l'indépendance de l'Algérie. Il semble que le fait que le statut n'ait pas été étendu à ces juifs après 1882 s'explique par le climat antisémite qui règne alors en Algérie française. Après 1947, les autorités françaises commencent à évoquer la possibilité de leur octroyer la nationalité française. La première proposition en ce sens est discutée au sein de l'assemblée de l'union française en 1953 et, en 1956 un projet de loi est débattu à l'Assemblée nationale. Les Juifs du Mzab sont réticents à perdre leur statut en raison de leur volonté à maintenir leurs traditions. En revanche la bureaucratie française est en faveur d'un tel changement, elle pointe le fait que ce statut spécifique maintient cette population en dehors du système judiciaire français, en particulier concernant les droits de la femme, à cette époque la polygamie est encore pratiquée par la communauté ainsi que le divorce sans consentement de l'épouse. Les femmes ne bénéficient d'aucun droit en matière de succession.
L'atelier de tissage des tapis, dirigé par Mme GAUZER, originaire d'Alsace. A part 5 filles, toutes les élèves étaient juives.
À l'indépendance d'Israël en 1948, 1 034 Juifs choisissent de faire leur Aliyah mais le reste de la communauté est confiant dans l'avenir, surtout à la suite de la découverte du pétrole de Hassi Messaoud en 1956 qui doit alors assurer la prospérité du Mzab.
La montée des violences durant la guerre d'Algérie qui s'accompagne de manifestations de haine antisémite pousse la communauté à demander d'elle même la nationalité française en dépit de l'opposition traditionaliste passée. Un projet de loi similaire à celui de 1956 est alors déposé et, la loi 61-805 du 28 juillet 1961 fait d'eux des citoyens français.
Ils insistent pour être évacués avant l'indépendance de l'Algérie fixée au 2 juillet 1962 mais craignent d'affronter les centaines de kilomètres de route les séparant d'Alger. Un pont aérien de dix appareils est alors mis en place pour évacuer les 978 derniers Juifs du Mzab vers Marseille. Avant le départ ils enterrent dans des tombes les textes religieux abimés comme le veut la tradition juive et se répartissent leurs 17 rouleaux de la torah dont certains très anciens.
Départ pour la France
Arrivée à Marseille dans un environnement qui lui est totalement étranger, la communauté est dispersée sur tout le territoire français. Environ 400 Juifs du Mzab choisissent de rejoindre leurs proches en Israël. les Juifs restés en métropole entament un difficile processus d'intégration. Il s'agit d'une population observante pour qui le respect de la loi juive, la halakha et notamment la cacheroute est très important. Aussi trouvent-ils un lieu d'établissement propice à Strasbourg, capitale du judaïsme alsacien ashkénaze dotée d'un bon réseau de services communautaires. Voici comment la presse locale alsacienne relate leur installation :
« Arrivés eux aussi un beau matin de juin par le train de 8h20, venant de Marseille, […] ils débarquèrent sur le quai. C'étaient des Balouka accompagnés des Partouche, du Attia, des Perez, grandes tribus familiales israélites qui vivaient à Ghardaïa, en plein désert. Ils arrivèrent en tenue traditionnelle, les femmes en haïks, robes bariolées de fleurs roses, bleues. Ils furent accueillis par la communauté juive, et tout spécialement par le grand rabbin Deutsch. Les enfants arrivèrent un vendredi, jour de sabbat. Très respectueux de leur religion, ils se rendirent de la gare à la synagogue à pied, sous une pluie battante. Mesdemoiselles Muller et Lévy organisèrent l'accueil, ce qui ne fut pas une mince affaire car ces gens ne vivaient absolument pas à la mode européenne Le dépaysement était total. Ce fut un beau souk à la synagogue… où l'on prit fort bien la chose. »
Peu à peu, aidés par la communauté locale, ils parviennent à s'intégrer professionnellement et socialement jusqu'à devenir un élément supplémentaire de cette communauté.
07:25 Écrit par Pataouete dans L'Algérie Les Berbères | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : algérie, jiifs du mzab
11 septembre 2010
Le Mzab
Le Mzab ou M'Zab (en arabe : مزاب) est une région berbérophone du centre de l'Algérie, située à 600 km au sud d'Alger, dans la wilaya de Ghardaïa.
Étymologie
Selon le traducteur d' Ibn Khaldoun, le mot Mzab provient du mot Al Azzaba.
Le mot Mzab provient du mot mousaab comme en langue mouzabite le caractère S (sad : en arabe ) se lit parfois Z; c'est le cas du mot e-ssiyam( jeûne) qui se lit en Mouzabite azomi
Origine de la population
À l'origine, les Bani Mzab sont des berbères.
Géographie
Le Mzab est un plateau rocheux dont l'altitude varie entre 300 et 800 mètres. Ce relief, qui date du crétacé supérieur, se présente sous la forme d'une vaste étendue pierreuse et de roches brunes et noirâtres. L'oued M'zab traverse ce plateau du nord-ouest vers le sud-est.
A l'origine le Mzab était un ensemble de 5 oasis de 72 km² à 600 km au sud d'Alger :
* Ghardaïa
* Beni-Isguen
* El-Ateuf
* Mélika
* Bou Noura
et de deux oasis isolés plus au nord :
* Berrian
* Guerrara.
Histoire
La région a été peuplée par des communautés troglodytes à partir du Néolithique. On connaît assez mal ces premiers habitants. En tout, le Mzab a vu naître 25 cités aujourd'hui disparues.
À partir du IXe siècle, le Mzab, jusque-là peu peuplé, devient le refuge des Ibadites berbères appelé Mozabites.
Du XIVe siècle au XVIe siècle, la région a fait partie du Royaume Zianide.
Depuis le XVIIIe siècle, la région accentue son rôle de carrefour commercial caravanier de l'Afrique saharienne, autour de produits tels que les dattes, le sel, l'ivoire, les armes, mais aussi les esclaves[réf. nécessaire]. La présence de Mozabites installés dans les villes du Nord du Maghreb telles que Tunis et Alger confirme leurs capacités commerciales.
Après la capture de Laghouat par les Français, les Mozabites concluent avec le gouvernement d'Alger une convention qui les engage à payer une contribution annuelle de 1800 francs pour obtenir l'autonomie. En 1853, la Fédération des sept cités du Mzab signe un traité avec la France, le texte garantit une autonomie à la région. Mais les incursions répétées de nomades poussent la France à annexer le territoire en 1882. Mozabites ont à partir de cette date développé un système d'irrigation dans les oasis. La région du M'Zab fut notamment représentée en peinture par les Peintres Maurice Bouviolle, Marius de Buzon et d'autres peintres Orientalistes Français.
À l'indépendance de l'Algérie en 1962 tous les Juifs du Mzab présents depuis des siècles dans la région s'exilèrent en France.
La vallée du Mzab fait partie du patrimoine mondial.
Société
* La Azzaba est le conseil des sages qui décide de toutes les décisions des citoyens selon des règles.
* La célébration des mariages se fait selon un rite unique au Monde. La coutume veut que les mariages se fassent en groupe. Une journée de l'année est proclamée pour cette célébration. Elle regroupe tous les hommes dans le Ksar de Berriane et un des membres de la Azzaba prêche devant toutes les communautés. Après la dernière prière d'El aicha, plusieurs activités traditionnelles et culturelles sont présentes, la musique, le théâtre, la poésie, les chants religieux, etc. Le lendemain, chaque marié est accompagné à son nouveau domicile. Pendant toute cette cérémonie, les hommes sont habillés de la même façon et on y trouve les différentes souches de la société du riche au simple citoyen.
* L'eau est distribuée selon des règles bien établies dans les terres.
* Les cimetières des populations ibadites et la prière du mort se font selon les règles ibadites.
* Les ibadites, en règle générale, sont des artisans et pratiquent le commerce dans toutes les grandes villes algériennes. Socialement, ils s'isolent des autres et s'occupent juste de leurs affaires.
* Les mosquées ibadites sont présentes dans toutes les grandes villes algériennes, la population ibadite n'a pas le droit d'entrée dans les autres mosquées sunnites et vice versa.
* Les responsables de la région Daoud Bourguiba, pour les ibadites et Bachir Kouader pour les malékites en 2009.
07:16 Écrit par Pataouete dans L'Algérie Les Berbères | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : algérie, mzab, mozabites