Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

11 avril 2011

Mon père etait tellement de Gauche

 

J'ai découvert recemment cette chanson  des Fatals Picards. Il me semble qu'elle retrace toute l'histoire d'une génération issue des faubourgs ouvriers dont je me sens proche, tout proche.

Pour sur qu'ils en ont avalé des Couleuvres mais cependant, "le socialisme comme paradis nous on y croyait" et la conscience ouvrière n'imaginait même pas qu'un jour elle voterait Marine !

 

 Mon Père Etait Tellement De Gauche :


On ne choisit pas son enfance, on m’a pas laissé être droitier
Mon père m’emmenait jamais au square mais au réunion de comité
Mon père était tellement de gauche qu'on habitait rue Jean Jaurès
En face du square Maurice Thorez avant d’aller vivre à Montrouge

On a été en U.R.S.S. l’hiver , les pays de l’est c’est mieux l’hiver
On voit bien mieux les bâtiments, les nuances de gris ça flashent sur le blanc
Devant la statue de Lenine, pour nous c’était le grand frisson
Moins 24 c’était pas terrible et les chapkas étaient en option
Mon père était tellement de gauche que quand est tombé le mur de Berlin
Il est parti chez casto pour acheter des parpaings.

On mangeait des Lenin’s burger, fallait vraiment faire attention
Il y avait du choux une pomme de terre, la viande elle était en option
On achetait du coca Kolkose, approuvé par le comité
Ça devait soigner la silicose, on s’en servait pour désherber
On regardait pas la contrebande, on regardait pas la corruption
La Sibérie c’était disneyland, le discernement en option.

Mon père était tellement de gauche qu’à son mariage dans l’eglise
On chantait l’internationale, les femmes portaient des faux cils
Mon père était tellement de gauche, on a eu tout pleins d’accident
Il refusait la priorité à droite systématiquement.

Les copains se foutaient de moi tout le temps, car à l’école au premier rang
J’avais mes lunettes de Brejnev et le dentier d’un Tupolev
Mon père était tellement de gauche, qu’en 81 il croyait que ça changerait
Je crois même qu’il en rêvait en 2002 en allant voter
Et même si tout ce que je raconte n’est pas tout à fait vrai
Le socialisme comme paradis nous on y croyait
Mon père était tellement de gauche, que lorsqu’il est parti
La gauche est partie avec lui.


07:59 Écrit par Pataouete dans La poulitique, Musique | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : fatals picards, gauche

08 avril 2011

Merci Madame Vottero !

collomb,mercier,vottero,le rhône,psJe n'ai pas pour habitude d'ouvrir mes pages à la politique politicienne. Cependant les événements récents m'oblige à pousser un Coup de Gueule après nos Barons locaux, des 2 bords de l'échiquier mais surtout le Baron Gégé de Lyon, qui veut régner en maitre absolu sur ses terres lyonnaises au mépris de la controverse, du débat démocratique, du respect élémentaire d'autrui et des règles admises par les instances nationales du Parti Socialiste qu'il est sensé représenter et qui lui ont permis de conquérir la ville et la Communauté de Lyon.

Critiquer les propositions de programme, bien gentilles à mon goût, diffusées le jour même c'est déjà une faute politique, j'espère au moins qu'il a voté contre en BN, mais considérer les Lois de 48 sur le logement qui ont permis à des millions de français d'après guerre de se reloger dans des conditions descentes et sans être écrasées par les spéculateurs, qui plus est l'argent des collabos ou du marché noir c'est assassiner à nouveau Jaurès. Gérard Collomb est peut-être le meilleur maire que Lyon puisse avoir en l'état actuel mais il est indigne de se prévaloir de "Socialiste".

Heureusement, dans cet état de déconfiture politique avancée, une voix c'est élevée dans l'hémicycle du Conseil Général du Rhône. Jacqueline Vottero, Doyenne de l'assemblée, présidant la Séance inaugurale, a sauvé l'honneur de la Gauche Socialiste Rhodanienne et, pourquoi pas française. Je remercie Madame Vottero et vous propose de prendre connaissance de son discours, la méconnaissance du microcosme rhodanien rendront certains passages difficiles à comprendre mais je ne me fais hélas aucune illusion, ce doit être bien pareil chez vous…

 

collomb,mercier,vottero,le rhône,ps

"Séance publique de droit du 31 mars 2011

Mesdames, Messieurs mes collègues, Mesdames, Messieurs du public, Mesdames, Messieurs les journalistes

En 2008, à peu près à cette même date, le 20 mars, j’ai assumé, en tant que doyen d’âge la présidence de cette assemblée pendant quelques instants.

Et oui ! Cela était déjà le cas en 2008 !

Aujourd’hui, contrairement à ce que je pensais alors, je me retrouve dans la même situation et j’en reste encore tout étonnée, n’ayant jamais eu le projet de faire carrière en tant que doyen d’âge…

Mes amis socialistes, dans une louable intention, m’ont vivement incitée à me représenter, et je ne refuse jamais rien à mes amis politiques.

Les électeurs du canton de Saint-Fons ont bien voulu, ensuite, m’honorer de leur confiance en m’élisant à nouveau, malgré mon âge respectable, ou à cause de mon âge avancé…Qui peut le dire ?

Pendant des décennies les anciens étaient considérés comme des sages et leurs avis étaient respectés.

Les électeurs ont peut-être envie, en cette période de crise de confiance, d’avoir des élu(e)s qui ne risquent plus d’être atteints par une soif inextinguible de pouvoir et qui travaillent pour le bien commun sans en faire un étalage éhonté ou une publicité tapageuse ? Qui peut le savoir ?

Bien évidemment, j’aurais préféré être assise dans ce fauteuil en reconnaissance de mes mérites, réels ou supposés, plutôt qu’en raison de ma date de naissance.

Il en est ainsi aujourd’hui pour quelques instants afin de faire procéder à l’élection du président.

Mais Il aurait pu, tout aussi bien, en être ainsi pour quelques années et j’aurais été au-dessus de la mêlée, un sage sous l’arbre à palabres…

Ce n’était pas mon ambition personnelle et je ne suis donc pas frustrée.

J’ai même un sujet de satisfaction, rien qu’un seul, mais quand même !

Le 24 mars 1982, Madame Philomène Magnin occupait cette même place ici pour faire procéder à l’élection du président et elle se déclarait dans son intervention, heureuse de voir le groupe féminin passer de 2 à 3 au sein d’une assemblée départementale forte, alors de 47 membres.

En 2008, grâce à la Gauche nous étions 9 femmes : 6 socialistes, 1 communiste, 1 centriste, 1 UMP. Aujourd’hui, l’opposition fait entrer 3 femmes de plus et la majorité départementale, aucune...Nous voilà 12 : Nous atteignons des sommets : 12/54 = 22,22%. Du jamais vu ici.

Mais alors que l’opposition frôle la parité, la majorité ne compte toujours que 2 élues femmes ! Cela vous fera drôle, si un jour, c’est un scrutin de liste qu’il vous faudrait assumer avec l’obligation de parité...

A ce sujet de sexe féminin et d’âge, je ne résiste pas au plaisir de vous livrer une déclaration de madame Eva Joly que je fais mienne : « peut-être les femmes ont-elles besoin de voir que la vie n’est pas finie quand le pouvoir de séduction n’est plus là. Dans une société de consommation qui privilégie les jeunes, mon action (c’est toujours Eva Joly qui parle) mon action peut s’intituler « anti-discrimination de la femme ménopausée »

J’ai dit il y a un instant que je ne me sentais pas frustrée par cette élection cantonale.

C’est exact, je ne suis pas frustrée, je suis blessée, profondément blessée, par bien autre chose qu’une place, seulement très temporaire dans un fauteuil présidentiel.

En 2008, dans mon intervention, j’avais donné dans ces termes mon sentiment sur cette assemblée :

 « Monsieur le Président Mercier se plaît à dire que dans cette Assemblée règne un esprit de cohésion, de respect mutuel, car chacun d’entre nous a été élu sur son nom et sur son appartenance politique et qu’il n’y a pas ici de candidats battus malheureux puisque nous avons tous été élus dans des cantons différents ».

Je partageais alors cette vision d’une Assemblée Départementale au sein de laquelle les positions différentes entre la majorité et l’opposition pouvaient donner lieu parfois à des débats houleux et véhéments mais ne dépassaient jamais le seuil de l’intolérable.

Je ne parle ici qu’en mon nom mais je le dis avec force : pour moi le seuil de l’intolérable vient d’être dépassé et rien ne pourra jamais plus être comme avant dans nos relations.

Je me refuse à admettre qu’à l’exception remarquée des radicaux valoisiens, des responsables politiques qui se disent des démocrates, souvent chrétiens de surcroît, aient pu déclarer entre les deux tours de cette élection cantonale en guise de consigne de vote « NI P.S. NI F.N. »

Je trouve intolérable d’avoir été mise « dans le même sac » que le F.N.

Oui, je suis blessée, profondément blessée.

Comme nous, dans l’opposition, sommes de vrais démocrates, il est bien évident que nous allons, comme toujours, être dans une opposition constructive. Nous sommes conscients de l’importance des compétences du Conseil général et nous ferons tout pour vous amener à faire plus et mieux dans le domaine du social qui est notre compétence première.

Ce sera particulièrement vrai en ce qui concerne le domaine du handicap qui nous a été transféré avec la loi du 11 février 2005. En effet, malgré tous les efforts des personnels à la MDPH et dans les MDR ainsi que la très forte implication des élus et des associations, les dossiers ont une durée de traitement beaucoup trop longue et les personnes handicapées et leurs familles souffrent. Nous avons sans cesse demandé que le personnel en charge du handicap soit augmenté, ce n’est que comme cela que nous pourrons progresser : les efforts de tous ne peuvent suffire, le personnel n’est pas assez nombreux, c’est une évidence.

En ce moment solennel il n’est pas coutume de traiter d’un problème en particulier, je le sais, mais je passe outre : les personnes handicapées et leurs familles nécessitent cette dérogation à la règle.

S’agissant du personnel départemental, nous avons la chance d’avoir, à tous les niveaux et dans tous les domaines des hommes et des femmes responsables, compétents, avec un grand sens de leurs responsabilités. Dans ce domaine aussi nous ferons tout pour vous amener à plus de dialogue avec eux, à mieux les écouter, eux qui sont sur le terrain, face aux habitants qui souffrent.

Les électeurs nous ont lancé un SOS. A nous de les entendre et de leur répondre en alliant nos forces, conscients de nos responsabilités, avec nos différences mais aussi, nous en sommes certains en ce qui nous concerne et nous l’espérons en ce qui vous concerne, avec la volonté d’agir dans l’intérêt général.

Vous auriez peut-être, sans doute même, pour certains, préféré une intervention plus traditionnelle et « plus langue de bois » mais le moment est trop grave et la désespérance des français vient de se manifester de façon trop forte.

Nous allons travailler tous ensemble et, vous le savez très bien, l’opposition travaille autant et souvent davantage que la majorité dite départementale.

Soyons tous dignes de la confiance que nous ont montrée les électeurs qui ne se sont pas réfugiés dans l’abstention ou dans les extrêmes.

C’est le message de la doyenne d’âge que je suis et qui est sensée être la plus sage d’entre nous.

Je vous remercie de votre attention."

Jacqueline Vottero Conseillère Générale du Canton de Saint-Fons Rhône.

06 avril 2011

Comme d'Hab !

libye,afghanistan,fouquet's,1986

 

En 1986, Juppé et Longuet avaient déjà des responsabilités au Gouvernement.

En 1986, un nuage radioactif nous menaçait déjà avec Tchernobyl.

En 1986, Drucker et Sabatier souriaient déjà à la Télévision.

En 1986, on bombardait déjà la Libye.

En 1986, la guerre sévissait déjà en Afghanistan.

En 1986, le FN perçait déjà dans les sondages.

En Mars 2011, apparemment, rien n'a changé !

Tout ça pour ça ?

(Courrier des lecteurs de Télérama)

Va te faire voir chez les Grecs

uefa,championnat d'europes,stadesUn an après avoir été sauvée à grand tapage par l'Europe, la Grèce va beaucoup mieux: Athènes s'apprête à tout vendre. Tout brader au privé : eau, électricité, poste, chemins de fer, gaz, ports, aéroports, opérateurs téléphoniques ... tout doit disparaître !

Histoire de trouver fissa quelques milliards pour alléger la dette. C'est ça qui est bien, avec les marchés financiers : pendant que le client est à terre, asphyxié, humilié, écrasé par un plan de rigueur en béton armé, ils lui font consciencieusement les poches. Il n'y a pas si longtemps, pourtant, la Grèce faisait l'admiration du monde entier. Souvenez-­vous, c'était en 2004 :

Athènes avait décroché les Jeux olympiques, construit des stades partout, des gymnases, des équipements dernier cri, arrachant des bravos unanimes. Neuf milliards d'euros, soit 5 % des richesses produites chaque année en Grèce, y étaient passés. Aujourd'hui, la fête est finie. C'est ce qui nous pend au nez.

Car nous aussi, nous nous apprêtons à entrer dans le grand show sportif planétaire. Grâce à Sarkozy, nous avons décroché l'Euro 2016. Et nous nous battons comme des chiens pour décrocher les JO d'hiver à Annecy ! Mais nous aussi, nous sommes frappés par la rigueur - laquelle ne fait que commencer. Du coup se pose une épineuse question : comment financer les deux stades de 50 000 places, les trois stades de 40 000 places, les quatre stades de plus de 30 000 places qu'exige l'UEFA?

Déjà financièrement à sec, les collectivités locales se sont toutes jetées sur les PPP, Partenariats Public-Privé, merveilleuse invention qui permet de ne pas dépenser un kopeck en confiant tout au privé. C'est ainsi que Vinci vient de terminer le grand stade du Mans (38 000 places), qu'à Lille c'est Eiffage qui construit le nouveau stade de 50 000 places, que Nice s'apprête à confier le sien à Vinci, et que Bordeaux ne devrait pas tarder ...

Le PPP, c'est génial : c'est le privé qui conçoit, construit, exploite (en contrepartie, la collectivité lui paie un loyer). Et, après s'en être mis plein les poches pendant trente ans, il remet les clés de l'équipement fatigué à la collectivité. Bon débarras! Sauf si, comme les autoroutes, cela continue à être rentable alors….

Il y a mieux : pour les petites villes comme Lens ou Nancy, qui ont du mal à attirer les investisseurs privés (c'est moins juteux), le gouvernement a imaginé, raconte « Mediapart » (3/4) une « loi d'exception ». Il s'agit de faire sauter toutes  les règles sur le financement du sport. Débattu en urgence à l'Assemblée le 23 mars, ce texte de loi devrait permettre au privé (groupe du BTP ou club de foot) de percevoir les mêmes subventions qu'un maître d'ouvrage public, et au public de participer sans limite aux frais de fonctionnement. Bref, de nous faire les poches pour le plus grand bien du foot business. Et vive la rigueur ...

Ah oui, un détail; les ouvriers du BTP sont tellement bien payés que ceux d'Eiffage en train de construire le grand stade de Lille ont fait grève plus de deux semaines. Les veinards ont obtenu 2 % d'augmentation.

Jean-Luc Porquet

" Le Canard enchaîné» - mercredi 20 avril 2011 - "

 

Vous constaterez que le Stade des Lumières et surtout, centre commercial du Fric de Lyon n'est pas cité dans cet article, il y a toujours une grosse bagarre autour et surtout à propos du financement des infrastructures routières. Dernière nouvelles, le Maire de Meyzieu commune limitrophe du Terrain d'assise choisit, et adversaire principal de ce projet et désormais premier-vice-président du Conseil Général du Rhône et pour la première fois, le Président-ministre a délégué ses pouvoirs. Fillon renâcle à signer l'utilité publique qui permettrait de passer en lob au dessus des lois d'Urbanisme,

Collomb est pour, évidemment le Bling-Bling, et Forissier est contre. Le Championnat ne fait que commencer.

 

Finalement, les Strasbourgeois ont de de la chance de ne pas avoir été retenus.

07:44 Écrit par Pataouete dans La poulitique, Sport | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : uefa, championnat d'europes, stades

04 avril 2011

La justice a bonne Mine !

Leur emblème, c'est ce casque des "gueules noires", soigneusement conservé. Ils sont 17 survivants des grandes grèves de 1948, virés des mines du Nord et du Pas-de-Calais. Plus de soixante ans ont passé et la cour d'appel de Versailles vient de leur rendre justice, attribuant 30 000 euros à chacun. « Le Canard" (17/10/07) avait raconté leur épopée qui remonte à leur lutte, en 1941, contre Vichy et l'occupant. Communiste et résistant, Georges Carbonier avait alors 18 ans, et, à 14 ans, sa future épouse, Simone, était agent de liaison. Ils ne se sont jamais quittés, ont vécu ensemble la Résistance, le militantisme, les déportations, la Libération et le « Retroussez-vous les manches, Produisez du charbon ! » de De Gaulle. Ils ont trimé. Vite récompensés par des réductions de statut, de salaire et de primes.

La grève qui suivit fut très dure. L'état de siège est décrété et Jules Moch, ministre de l'Intérieur SFIO, fait tirer sur les rebelles. Il y a des morts, des blessés, des centaines d'arrestations, et ces 3 000 licenciements de «délinquants », sans préavis ni indemnités.

Quand Georges sort de prison, il a perdu, comme des centaines de camarades, travail et logement, apanage des vieilles Houillères du Nord. Chassés de chez eux en quarante-huit heures, Simone et lui empilent meubles et affaires dans une charrette à bras ...

Des années passent, vient la retraite, et la vieille colère qui remonte. Georges Carbonier y pense jour et nuit, retrouve d'anciens camarades et écrit à toutes les autorités, ministres, syndicats, élus, demandant réparation des licenciements abusifs.

Il y a quelques années, avant sa mort, Georges avait confié son affaire à Tiennot Grumbach, avocat de la cause ouvrière; c'est lui qui a découvert la faille. Car, en 1984, une loi d'amnistie a reconnu le caractère «discriminatoire» de ces licenciements. Du coup, malgré les soixante ans écoulés, il y a un espoir de voir le dossier repartir, la prescription étant de trente ans à dater de la « découverte» des faits.

Les prud'hommes les envoient bouler, la cour d'appel leur a donné raison. Ultime victoire ... « Au moment où tout, dans la politique de l'Etat, incite à la discrimination, les magistrats ont eu du courage, applaudit M' Slim Ben Achour, autre avocat des "gueules noires". Maintenant, tout le monde saura que leur licenciement était dû à la grève.»

Simone va, enfin, murmurer à son Georges, avec qui elle « parle chaque jour » : « Tu vois, tu as réussi!»

D. S.


LES GUEULES NOIRES 1 par sniper95210