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12 janvier 2010

Soirée-Débat : Les jeunes et la politique

Soirée-Débat : Les jeunes et la politique

 

Cette soirée-débat est organisée dans le cadre des 80 ans des Editions de l’Atelier. Tout au long de l’année 2009, la Maison d’édition a souhaité organiser 80 rencontres avec 80 auteurs un peu partout en France. La rencontre Lyonnaise déborde légèrement sur 2010 : sans doute un effet du légendaire quart d’heure de retard lyonnais. 

 

Date : 15 janvier 2010 – 19h30/22h30

Lieu : Mairie du 7ème arrondissement

 

Auteurs invités :

-         Jacqueline Costa-Lascoux, auteure de : L’humiliation, les jeunes dans la crise politique

-         Pascal Verberke, auteur de : Dernières tentatives avant émeutes

 

Le thème retenu pour le débat est celui des rapports entre les jeunes et la politique. Sous le terme politique, on ne limite pas le débat à la participation à des partis ou forces politiques. On entend ici toutes les formes d'engagement dans la cité (syndicats, partis, conseils de quartiers, comité des fêtes, associations, etc.) qui contribuent à organiser et faire vivre un espace public.

 

On dit l’engagement politique en crise et particulièrement celui des jeunes qui seraient encore beaucoup plus en retrait, voire en rejet de l’engagement dans toute forme d’institution. Qu’en est-il véritablement ? N’y a-t-il pas des formes de l’engagement de la jeunesse peu ou pas visibles médiatiquement et pourtant relativement essentielles, tant pour la construction des individus que pour la société en ce qu’elles contribuent quotidiennement au maillage et à la tenue du tissu social ? Qu’est-ce que du temps passé bénévolement à entrainer des enfants au football ou au basket, à gérer une association culturelle, à aider des enfants pour du soutien scolaire, à discuter au sein d’un conseil de quartier, à contribuer à un réseau d’aide aux migrants ou au sou d’une école ? Qu’est-ce que cela produit sur les motivations et la façon d’appréhender le politique ?


Dans toutes les structures où des jeunes s’engagent, qu’elles soient des partis politiques, des syndicats, des associations culturelles, sportives, environnementales, humanitaires, caritatives, culturelles, se pose la question de leur accueil et de leur parcours au sein de celles-ci. Au-delà des mots et des grands principes (« il faut faire une place à la jeunesse, à la diversité »), comment porte-t-on le souci d’aller à la rencontre des plus jeunes ? Comment s’ouvre-t-on à de nouvelles préoccupations, façons de penser et d’agir portées par les générations suivantes ? Que faut-il garder, au nom de la fidélité à des valeurs, des principes ou encore à des acquis importants dont la remise en cause équivaudrait à des régressions sociales, éthiques ou humaines ? Comment transmettre alors ce patrimoine précieux sans qu’il soit figé ? Comment trouver un équilibre entre ces deux logiques et restaurer du dialogue, du temps long sans se laisser prendre par le tourbillon médiatique ? 

 

Cette question peut être abordée autrement que sur le seul plan théorique, en laissant le temps pour des témoignages de jeunes qui s’engagent ou hésitent à s’engager, et de plus vieux qui se sont engagés depuis plus longtemps. Qu'est-ce qui motive les premiers ou au contraire les retient de s’engager et qu'est-ce qui les fait durer dans cet engagement ? Au nom de quoi ? Quel est le parcours des seconds, parfois militants de très longue date ? Quelle permanence de leurs valeurs et de leurs idées politiques face aux changements de la société ? Comment tous ceux là peuvent-ils s’écouter, se comprendre, construire l’espace politique aujourd’hui et demain ?

 

Cette soirée débat donnera tout d’abord la parole à plusieurs jeunes et anciens militants, dans différents types de structures. Puis Jacqueline Costa-Lascoux, sociologue, directrice de recherche au CNRS (L’humiliation, les jeunes dans la crise politique, Editions de l’Atelier, 2008) et Pascal Verberke, ancien permanent national de la JOC (Dernières tentatives de dialogue avant émeutes, Editions de l’atelier, 2007) interviendront pour donner leur lecture de l’état des liens entre jeunes et politique aujourd’hui, en écho avec ces témoignages et en débat avec la salle. Une place particulière sera donnée, dans ce débat, à l'apport de l'action catholique (ACE, JOC, MRJC, ACO, etc.) comme vecteur original de socialisation politique.

Missions Ouvrières

Logos débat.jpg

07:37 Écrit par Pataouete dans La poulitique | Lien permanent | Commentaires (21) | Tags : jeunes et politique, joc, aco

11 janvier 2010

Les Jeunes et la Politique

Débat du 15.jpg

08:51 Écrit par Pataouete dans La poulitique | Lien permanent | Commentaires (8) | Tags : jeunes et politique, joc, aco

09 janvier 2010

Algérie, les années Pieds-Rouges

Vous qui me suivaient depuis l’origine vous savez que mon propos essentiel est l’Algérie, avant, pendant et après.

 

Lors de mon dernier voyage à Alger, avec mon fils, j’ai exprimé l’idée d’une recherche sur ces français d’Algérie qui ont fait le choix de vivre en Algérie indépendante. J’ai moi même suivi les copains de mon père mais leur séjour fût de courte durée.

 

Dans mes chaussures j’ai trouvé un livre de Catherine Simon intitulé :

 

Algérie, les années Pieds-Rouges

Des rêves d’indépendance au désenchantement (1962-1969)

 

Je ne l’ai pas encore lu mais cela ne saurait tarder et il m’étonnerait fort que je ne vous en reparle pas.

 

En attendant mes extraits ou commentaires, je vous propose de découvrir ce livre.

 

Les années Pieds rouge.jpg

Grand reporter au quotidien Le Monde,

où elle est entrée il y

a plus de vingt ans, Catherine Simon en

a été la dernière correspondante à Alger au début des années 1990.

 

 Que s'est-il passé après l'indépendance de l'Algérie en 1962 ? À quoi ressemblait le pays au sortir de la guerre, une fois disparus les bateaux des pieds-noirs, une fois l'improbable tandem Ahmed Ben Bella/Houari Boumediene installé au pouvoir? Quelles ont été les espérances de ces années-là, qui résonnaient des mots de révolution, de socialisme, d'autogestion? En quoi éclairent-elles le destin de l'Algérie et de ses relations avec la France? Fort mal connue, cette période est, pour la première fois, retracée dans ce livre, à travers la mémoire vive d'étrangers « amis de l'Algérie nouvelle », français le plus souvent.

Qu'ils soient médecins, instituteurs, artistes ou journalistes, qu'ils souhaitent « réparer les dégâts» du colonialisme ou qu'ils rêvent de révolution mondiale, tous se veulent du bon côté du monde. Plus précisément : du tiers monde et de ses chambardements. « Alger, c'était La Havane », résume l'un de ceux qu'on désigne sous le terme de «pieds-rouges». À travers leurs récits, une société se révèle. On y croise des équipiers de la Cimade et des coopérants, on y suit les aventures de la Cinémathèque d'Alger, les pérégrinations des instituteurs du bled. On y entend aussi les témoignages des torturés du colonel Houari Boumediene et les mots, terribles, du désenchantement.

Le coup d'État de Boumediene, le 19 juin 1965, a signé la fin d'un cycle. Le festival panafricain d'Alger de 1969 clôt symboliquement cette période: c'est sur ce «feu d'artifice» que s'achève le livre-enquête de Catherine Simon, solidement documenté et fondé sur les témoignages de dizaines d'acteurs de l'époque. Il est la fresque d'une époque, d'un pays, d'une aventure humaine.

 

 

07:47 Écrit par Pataouete dans L'Algérie | Lien permanent | Commentaires (7) | Tags : algérie, pieds-rouges

07 janvier 2010

Nouvel an nouvelle Bannière

Voila ! Nouvel an, nouvelle bannière !

Y'a pas de raison qui ai que les autres qui changent...

Cette fois il s'agit d'un dessin de Jacques Fernandez dans : "Les Carnets d'Orients" (Casterman).

Je crois que je n'ai pas fini de vous parler de ces Carnets...

Bon alors, après une ligue Chti'te-Alsacienne, j'ai changé les couleurs... même sur mon Blog c'est pas moi qui décide...

Alger Port.jpg
Spéciale Dédicace à Doume notre maître es bannière !

 

11:44 Écrit par Pataouete dans Blog | Lien permanent | Commentaires (22)

06 janvier 2010

En sortant de l'Ecole !

A Nanard qui ma soufflé le texte que j'ai publié pour la nouvelle année...


 

 

 

EN SORTANT DE L'ECOLE

 

En sortant de l'école
nous avons rencontré
un grand chemin de fer
qui nous a emmenés
tout autour de la terre
dans un wagon doré.
Tout autour de la terre
nous avons rencontré
la mer qui se promenait
avec tous ses coquillages
ses îles parfumées
et puis ses beaux naufrages
et ses saumons fumés.
Au-dessus de la mer
nous avons rencontré
la lune et les étoiles
sur un bateau à voiles
partant pour le Japon
et les trois mousquetaires des cinq doigts de la main
tournant la manivelle d'un petit sous-marin
plongeant au fond des mers
pour chercher des oursins.
Revenant sur la terre
nous avons rencontré
sur la voie de chemin de fer
une maison qui fuyait
fuyait tout autour de la terre
fuyait tout autour de la mer
fuyait devant l'hiver
qui voulait l'attraper.
Mais nous sur notre chemin de fer
on s'est mis à rouler
rouler derrière l'hiver
et on l'a écrasé
et la maison s'est arrêtée
et le printemps nous a salués.
C'était lui le garde-barrière
et il nous a bien remerciés
et toutes les fleurs de toute la terre
soudain se sont mises à pousser
pousser à tort et à travers
sur la voie de chemin de fer
qui ne voulait plus avancer
de peur de les abîmer.
Alors on est revenu à pied
à pied tout autour de la terre
à pied tout autour de la mer
tout autour du soleil
de la lune et des étoiles
A pied à cheval en voiture et en bateau à voiles.

Jacques Prévert

16:08 Écrit par Pataouete dans Mes humeurs | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : ensortant de l'ecole, prevert, montand