Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

12 novembre 2010

L’Amérique risque son dollar dans une relance massive

petit prince.jpg

A quelques jours du G20, les États-Unis ont décidé d'injecter dans leur économie 600 milliards de nouveaux dollar à rebours des politiques restrictives menées en Europe. Le Plan de relance est sensé redonner espoir aux américains englués dans la récéssion et redonner un nouvel élan à l'industrie américaine.
« Tigre de papier ». En 1956, Mao, p résident d’un pays exsangue mais riche de ses centaines de millions d’habitants, désignait ainsi les États-Unis. Si l’homme au petit livre rouge avait alors ajouté « vert » à la fin de sa phrase, vert comme la couleur du dollar, sa pensée aurait sans doute eut l’avantage de la prophétie. 54 ans plus tard, le roi dollar est, en effet, plus que jamais, dans la tourmente. En décidant d’imprimer des dollars pour un montant record de 600 milliards, l’Amérique semble prête à jouer le tout pour le tout. Incapable de trouver un modèle de croissance propre à sortir le pays d’un taux de chômage enkysté à 9,7% (en réalité 20% de personnes hors de l’emploi) et 42 millions de citoyens abonnés au « food stamp » (aide alimentaire), les  États-Unis semblent prêts à risquer l’un de leurs principaux atouts : leur monnaie. Car en injectant pour 600 millions de nouveaux dollars dans l’économie étasunienne, et donc dans l’économie monde, ce que les économistes nomme « quantitative easing » (QE2) va déprécier la valeur réelle d’un billet vert de près de 20 %. Un joli coup de pouce en perspective pour la compétitivité des produits « made in USA ».
Cette fois l’arme monétaire, et non budgétaire, est donc utilisée. Il faut dire que cette dernière n’est plus de mise depuis la défaite d’Obama et l’arrivée à la Chambre d’une majorité Républicaine, étrangère à toute relance de type keynésienne. Ce sera donc une relance d’un nouveau type (enfin nouveau dans la mesure, où cette politique a été bannie des livres académiques d’économie depuis 30 ans) : une relance monétaire. Autrement dit, l’enfer selon les monétaristes néo-libéraux.

07:16 Écrit par Pataouete dans La poulitique | Lien permanent | Commentaires (11) | Tags : usa, dolar

Commentaires

Ne pas omettre que du coup le pays augmente sa dette de 600 milliards de dollars....
C'est énorme mais très peu en pourcentage !

.....

Écrit par : alsacop | 12 novembre 2010

Ce qu'ils interdisent au reste du monde vassaux du dollar US

Écrit par : Z'Yves | 12 novembre 2010

Ce n'est pas un interdit LOL....Mais si ta dette augmente les "argentiers" te prêteront avec un taux plus élevés et là BOUM

Mais cela risque aussi de se réaliser aux États-Unis....Car ne ne sont plus eux qui détiennent tout le capital, c'est par cette sortie que les grandes puissances (dont la France) risquent la fin et ce plus rapidement que nous le pensons si nous ne faisons pas d'efforts.

Je sais, c'est vicieux mais nous n'avons pas notre destin vraiment entre nos pattes....

Écrit par : alsacop | 12 novembre 2010

CQFD

Écrit par : Z'Yves | 12 novembre 2010

@ Les Etats-Unis vent debout


C'est la 2° fois d'après mes calculs que l'on sort autant de dollars après la relance de quelques 850 milliards de dollars s'il vous plait.Ce coup -ci c'est la planche à billets.L'euro va grimper et c'est terrible bien sûr pour les exportateurs comme nous avec Airbus.Cette initiative a été prise dans la desinvolture la plus absolue de la part du président au nez et à la barbe du G20.Politique conservatrice ,isolationniste d'un courant républicain qui est désormais majoritaire au Congrés.

Pierre

Écrit par : Ulm Pierre | 12 novembre 2010

Quand tu penses que le ricain moyen ne sait pas que la France existe, lorsqu'il part à l'étranger, il parle d'un autre état des US...

Oui c'est aussi pour faire "plaisir" aux Républicains américains....Mais observons ce G20, série en cours.

Écrit par : alsacop | 12 novembre 2010

Oh, espérons que le G20 soit plus efficace que le G8 surtout pour régler ce problème de faim qui perdure,des actes pas au diapason des parolesJe me rappelle des derniers engagements du G8 à sortir 23 milliards d'euros d'aide sur 3 ans.Les actes ce sont pour l'instant une aide de 400 millions seulement...Agir de concert avec une volonté politique voilà mon voeu.

Pierre

Écrit par : Ulm Pierre | 12 novembre 2010

Je suis très heureux que Pierre nous ait rejoint dans nos élucubrations.
Bon ben le G20 est terminé. Belles Photos, du carbone en pagaille, bonne bouffe avec les copains,...Mais à part une "conférence Sino-américaine sur la monnaie, rien.

La seule chose qui intéresse les puissants ce sont les marchés.

L'homme qui crève de faim, de soif, de choléra, ... les bourses n'en ont rien à battre !

Écrit par : Z'Yves | 13 novembre 2010

@ Yves

Absolument puisque cette sortie de 600 milliards de dollars en planche à billets a fait monter une euphorie boursière...

Pierre

Écrit par : Ulm Pierre | 13 novembre 2010

Ce soir, la France n'a plus de gouvernement...

Haïti, il y a urgence, L'Organisation des Nations unies a lancé, hier, un appel de fonds d'urgence évalué à 163,8 millions de dollars (120 millions d'euros). « Il nous faut absolument cet argent, au plus vite, pour éviter d'être dépassés », quand va t-on les entendre!

Écrit par : noelle | 13 novembre 2010

Haïti oui, la perle des caraïbes, la première République "nègre" n'intéresse plus personne.
Il était évident, étant donné l'état sanitaire avant le tremblement de terre, que tout ne pouvait qu'empirer, les dons ne sont pas arrivés, au moins aux nécessiteux, les camps de fortunes, système sanitaire dépassé ou inexistant : le Choléra !
Peut-être que s'il y avait du Pétrole !

Écrit par : Z'Yves | 14 novembre 2010

Les commentaires sont fermés.