11 avril 2010
Lodi, le camp des oubliés Fermeture
Lodi, le camp des oubliés
Au cours de la guerre d'Algérie, des centaines de Français d'Algérie, sympathisants de l'indépendance, ont été arrêtés et détenus de façon arbitraire pendant des années. Nathalie Funès, grâce à des archives inédites et des témoignages exprimés dans le Nouvel Obs pour la première fois, reconstitue cette page refoulée de l'histoire.
Le camp de Lodi a fermé ses grilles en octobre 1960
Le camp de Lodi a fermé ses grilles en octobre 1960. Au bout de cinq années de services. Il ne restait, alors, plus beaucoup de prisonniers. La plupart avaient était libérés avant l'été. «Quand le directeur m'a convoqué dans son bureau, raconte André Espi, militant communiste et ancien technicien des postes à Alger, il m'a annoncé, en même temps, ma libération et mon expulsion d'Algérie, comme beaucoup d'internés, avant moi. J'avais 48 heures pour quitter le pays. Avec deux gendarmes qui ne m'ont pas lâché d'une semelle jusqu'à ce que je monte dans le bateau pour Marseille". A quatre-vingt six ans, le vieil homme sort de son porte feuille ce souvenir qui ne le quitte jamais. Ce n'est pas la médaille, reçue pour avoir libéré la Normandie avec la 2ème DB. C'est son avis d'assignation à résidence au camp de Lodi.
Mon témoignage
Les première fois ou j'ai entendu parler de Lodi c'était à demi-mots par mes parents, qui rappelaient aussi que c'était la Colonie de vacance des fils de Cheminots, celle ou mon frère avait fait quelques séjours avant les "événements".
Mon deuxième souvenirs réside dans les "coufins" que mes parents allaient remplir au marché Clauzel pour que Mimi, la femme d'un copain interné, apportait d'Alger à Lodi lorsqu'elle allait rendre visite à Marcel.
Mon dernier réside en 2 noms : Lequément et Féménia, deux copains de mon père, cheminots internés à Lodi. Mimi et Marcel Lequément furent mes Modèles, mes guides jusqu'à que la vie leur échappe. Pour ce qui me concerne ils sont mes "Justes" d'Algérie.
Paêlla Party chez Marcel et Mimi après l'indépendance
Je pleure mais suis très heureux d'avoir trouvé ce document et très heureux d'avoir pu vous faire partager cette histoire refoulée. Si vous avez des témoignages à nous faire partager, n'hésitez pas à me les communiquer !
07:44 Écrit par Pataouete dans L'Algérie Le Camp de Lodi | Lien permanent | Commentaires (8) | Tags : algérie, lodi, le camp des oubliés
Commentaires
Voilà, le feuilleton Lodi est achevé.
Je pleure mais suis très heureux d'avoir trouvé ce document et très heureux d'avoir pu vous faire partager cette histoire refoulée. Si vous avez des témoignages à nous faire partager, n'hésitez pas à me les communiquer !
Un petit com' et je vous joint par mail afin de récupérer votre texte...
Écrit par : Pataouète | 11 avril 2010
Je viens de tout relire
Une sale guerre, il est temps de raconter et de pleurer...
Écrit par : noelle | 11 avril 2010
Je vais relire tout cela à tête reposée...les 4 notes !
Je reviendrais...
Écrit par : alsacop | 11 avril 2010
Difficile de faire un commentaire....J'imagine !
Écrit par : alsacop | 14 avril 2010
j'ai apprécié cet article sur Lodi dont on parle si peu .Enfant à l'époque j'en ai souffert par l'absence de mon Père qui y était détenu avec André et d'autres.Tout comme lui il en est sorti avec assignation à résidence en France.
Écrit par : chatlac | 20 avril 2010
Merci pour ce commentaire et bienvenue chez Pataouète.
Je t'ai écrit par mail et si tu le veux bien je ferai part de ta réponse...
Écrit par : @ Chatlac | 20 avril 2010
Je détient un paquet de photos de Lodi que mon père ma laissé. Je me rappel avoir connu Mr lequemen, je crois que c'était à Perregaux
Cordialement
Écrit par : SERRES | 25 janvier 2011
@ Serres
Bienvenue chez Pataouète et pour sur que je suis intéressé.
Je te contact par mail
Écrit par : Pataouète | 26 janvier 2011
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