06 décembre 2010
Les Liaisons Dangereuses
Certains expliquent qu'il faut en finir avec les « liaisons dangereuses» entre journalistes et politiques, pour reprendre le titre de France-Soir. Bonne idée. Il est en effet difficile de prétendre incarner un « quatrième pouvoir» médiatique tout en fréquentant de manière trop intime les arcanes des pouvoirs politiques. On notera que ce sont toujours des femmes qui doivent s'éloigner de leurs fonctions sur la pointe des pieds, et non l'inverse. Comme quoi le machisme VIP se porte à merveille. A chaque fois, on réduit une femme au statut de porte-voix de l'homme dont elle partage l'existence. L'hypothèse contraire serait-elle inscrite dans les gènes?
Mais plutôt que d'examiner le phénomène par le trou de la serrure, il faut porter le fer dans la plaie du journalisme de connivence et de complaisance qui sape l'autorité morale de la presse.
Pour des raisons sociales, culturelles et idéologiques, les journalistes et les responsables politiques sont formatés comme un disque dur d'ordinateur.
Issus la plupart du temps des mêmes milieux, ils suivent les mêmes cursus scolaires, fréquentent les mêmes réseaux et s'abreuvent aux mêmes sources idéologiques. Il ne faut donc pas s'étonner qu'ils aient souvent les mêmes œillères, au point d'être interchangeables, à la manière de ces journalistes qui passent sans état d'âme d'un organe de presse à un autre, ou d'un journal à un cabinet ministériel. On aboutit ainsi à un jeu pervers entre journalistes et politiques, les seconds instrumentalisant les premiers, suspects à juste titre de complicité passive.
Cette consanguinité de caste est bien plus dangereuse pour la presse, pour la démocratie et pour l'honneur de la politique, que les quelques cas de relations amoureuses qui défraient la chronique mondaine.
Extraits d'un texte de Jack Dion.
06:40 Écrit par Pataouete dans La poulitique | Lien permanent | Commentaires (14) | Tags : journalisme, politique
31 mars 2010
Concours Francomot : le jury préfère le « ramdam » au « buzz »
Concours Francomot : le jury préfère le « ramdam » au « buzz »
Le concours Francomot organisé par le secrétariat d'Etat à la francophonie a rendu mardi ses arbitrages sur les mots français proposés pour 5 anglicismes liés aux nouvelles technologies.
Peut-être bientôt ne dirons-nous plus « buzz », « chat », « newsletter », « talk » ou « tuning » mais « ramdam », « éblabla » ou « tchatche », « infolettre », « débat » ou « bolidage ».
Ces équivalents français à des termes très répandus dans l'univers des nouvelles technologies sont le fruit des propositions faites par des étudiants dans le cadre du concours Francomot organisé par le secrétariat d'Etat à la francophonie sous la houlette d'Alain Joyandet.
L'académicien Jean-Christophe Rufin présidait le jury dans lequel on trouvait notamment le rappeur MC Solaar et l'artiste Sapho. Ils ont finalement retenu les 5 mots cités plus haut après avoir débattu autour de propositions pour le moins originales. Ainsi les étudiants ont-ils proposé de remplacer le mot buzz par « actuphène, bruip, cancan, écho, échoweb, foin, ibang, potins ou réseaunance ». Ce sera finalement « ramdam ».
En lieu et place de « talk », le jury a vu passer « parlage, parlotte, discut', échapar, débadidé, débatel, débafusion » pour finalement sagement choisir « débat ». Reste à voir quel sera désormais le destin de ces nouveaux termes. (Eureka Presse).
Je revendique les mots Ramdam et Tchatche comme étant issu du Pataouète !
Certainement "rapatriés" par la Pègre Parigote originaire d'Afrique du Nord mais de
"la Bas Dih !".
Aïe, Aïe Aïe ! mon fiiils, si on'étaient pas là y tchatcheraient le Rosbif !
09:55 Écrit par Pataouete dans L'Algérie, Mes humeurs | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : chat, société, politique, francophonie