07 avril 2009
Lalla Fatma N'Soumer
Ce blog étant destiné à mes petits enfants, qui pour le moment sont des petites filles, ma famille étant surtout féminine, nièce et petites nièces, enfin mes visiteurs, au moins ceux qui me font l’honneur de laisser des commentaires, étant des visiteuses, il me paraît nécessaire de laisser une note sur ce personnage de Lalla Fatma N'Soumer.
Lalla Fatma N'Soumer, en kabyle Lla Faḍma n Sumer est une personnalité kabyle de la résistance algérienne contre la conquête de l'Algérie par la France, dans les années 1850.
« Lalla » est un titre honorifique ou une marque de respect féminin. « N'Soumer » signifie « de Soumer » en kabyle, du village dans lequel son père tenait une médersa, une école religieuse.
Fatma N'Soumer naquit vers 1830 à Ouerja, fille du cheikh Ali ben Aissi et de Lalla Khlidja, sur la route de Aïn El-Hammam vers le col de Tirourda, en Kabylie.
Appelée « la Jeanne d'Arc du Djurdjura » par l'historien Louis Massignon, la jeune femme a assisté aux combats et joué un grand rôle dans le moral des troupes, mais sans participer militairement aux affrontements. La jeune fille elle-même a accédé à une instruction. Mariée de force à un cousin, Fatma est en quelque sorte en rupture avec le modèle traditionnel de l'époque et prend les armes contre les troupes françaises.
En 1857, le maréchal Randon parvient à prendre Ath Irathen de la main des Icherriden au cours d'une bataille qui mobilisa la région du Djurdjura.
Elle fut capturée par l'armée française le 27 juillet 1857, dans le village de Takhlijt Ath Atsou, près de Tirourda, où elle avait organisé un noyau de résistants.
Elle décéda en 1863 à Béni Slimane.
Dans les années 1980, ses cendres ont été transférées de Kabylie vers le Carré des martyrs à Alger.
12:02 Écrit par Pataouete dans L'Algérie | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : algérie, kabylie, fatma n'soumer