14 juillet 2010
Hervé et Stéphane, otages depuis 6 mois
07:53 Écrit par Pataouete dans Mes humeurs | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : hervé ghesquière, stéphane taponier, otages
13 juillet 2010
Algérie: le drapeau français brandi par des émeutiers?
A l'heure où les jeunes Français issus de l'immigration algérienne brandissent des drapeaux algériens à la moindre occasion, à Alger des jeunes Algériens auraient, eux, sorti les drapeaux français au cours d'affrontements avec les forces de l'ordre. Ils réclamaient des logements décents. Info ou intox? Révélateur, en tout cas, de la «mal-vie» algérienne.
Il s’en passe des choses en Algérie pendant que tout le monde regarde ailleurs. Que le pays s’embrase chaque semaine, des douars aux faubourgs des grandes villes, pour le pain, le toit, l’eau, l’école, n’intéresse visiblement personne de ce côté-ci de la grande Bleue.
Et pourtant ! Le 19 juin, c’était au tour d’un faubourg d’Annaba, la grande capitale de l’est, à 400 kilomètres d’Alger, d’exploser de colère. Les habitants du bidonville de Sidi Salem sont descendus dans la rue pour exiger d’être relogés. Car on construit beaucoup en Algérie. Un vrai chantier, d’est en ouest, du sud au nord. Mais pas forcément pour ceux qui auraient un besoin urgent d’être arrachés à leur taudis. Les Algériens- dont les plus aisés vivent avec 150 euros par mois !- n’ont donc trouvé que l’émeute pour arracher au wali – le préfet- la signature magique qui les tirera de l’enfer. Voilà dix ans que ça dure. Tout un quartier d’Alger, à deux pas du Monument au Martyr, s’était transformé en poudrière. Pierres qui volent, pneus en flammes, forces anti-émeute : c’est grâce à ce chaos que les habitants avaient été relogés.
A Sidi Salem, les damnés du bidonville dit « SAS » s’y sont donc pris de la même façon la semaine passée. Car il se construit aux alentours un alléchant programme de 2000 logements. Comme d’habitude, ça s’est très mal passé. Les jeunes Algériens ont la rage. On en a arrêté plus d’une trentaine. Et voici qu’une folle rumeur court la ville et le web : les insurgés auraient brandi, en guise de provoc, face aux forces de l’ordre... un drapeau français. A l’heure où des jeunes Français, de famille originaire d’Algérie, brandissent, eux, un drapeau algérien dans les rues de Paris ou de Marseille, l’histoire serait d’une ironie amère. Alors, info ou intox ?
Le quotidien El Watan confirme la violence des affrontements mais n’a vu, quant à lui, aucun drapeau bleu blanc rouge jaillir de la jeunesse en colère. Pourtant Annaba, nous dit-il « ne parle plus que de ça, de ce drapeau français, et c’est très grave… »
Ce qui est encore plus grave et, cette fois, vérifiable au centuple, c’est la situation dans laquelle se trouve à nouveau l’Algérie. La « mal-vie », terme qui englobe toutes les catégories d’indignités, atteint des sommets, piétinant toutes les promesses agitées par le vieux président Abdelaziz Bouteflika. Un rapport accablant vient d’en faire le recensement.
Publié par la Fédération Internationale des ligues des droits de l’homme ( FIDH), la Ligue algérienne des droits de l’homme ( LADH) et le Collectif des familles de disparus, ce dossier, fruit de multiples rencontres sur le terrain en février 2010, est une véritable bombe. Au moment d’ailleurs où les vraies bombes, dynamite et kamikazes, continuent à semer la mort ! Ainsi, le 25 juin, dans la région de Tébessa, une noce a été prise pour cible par les fanatiques : cinq morts dont un enfant de 14 ans. Le 10 juin, un attentat près de Boumerdès, en Kabylie, a fait quatre morts. Deux jours plus tard, dans la même zone, deux officiers étaient pris pour cible. Pendant ce temps-là, le discours officiel continue à qualifier tranquillement le terrorisme de « résiduel »…
Le rapport sur la « mal-vie » algérienne nous projette dans une réalité tout aussi angoissante.
« Les jacqueries mettent en permanence le pays au bord de l’explosion, elles représentent la soupape d’un dialogue social sclérosé » constatent les enquêteurs. Les grèves touchent toutes les catégories, des médecins aux enseignants, en échappant au contrôle des syndicats. En Algérie, aujourd’hui, alors qu’on semble se réconforter avec la « victoire sur le terrorisme », quelque chose brûle toujours quelque part. La guerre du logement est la vitrine la plus incandescente de la crise mais le malheur frappe aussi celles qui ont toujours trinqué : les femmes. Victimes de pogroms dans la ville pétrolière d’Hassi Messaoud, non seulement en 2001 mais aussi il y a deux mois, les femmes qui travaillent seules pour nourrir leur familles sont la cible de campagnes de haine et d’appels au meurtre où se mêlent la barbarie des prêcheurs intégristes et la mafia des gangs de jeunes. Des associations de défense des femmes se réunissent régulièrement, en prenant des risques, pour alerter leur gouvernement et le monde. Des journalistes, comme l’héroïque Salima Tlemçani du Watan, dénoncent inlassablement le scandale. Des victimes de 2001 ont osé raconter leur calvaire : il faut lire le terrifiant « Laissées pour mortes » aux éditions Max Milo.
C’est sur cette toile de fond sinistre que les Algériens, dans tout le pays, bloquent une route, attaquent une mairie, ou en viennent aux mains pour un match raté. Sur ce désordre plane l’épais brouillard d’une communication impossible : le pays se classe en effet parmi les derniers en matière d’information du citoyen sur le budget de l’Etat.
Alors, qu’un drapeau français ait été ou non déployé dans les rues d’Annaba – symbole, si c’était vérifié, de l’ultime provoc des desperados- le vrai scandale concerne le drapeau algérien : jusqu’à quand sera-t-il trempé des larmes de rage de ses enfants, dernière génération de ce « fleuve détourné », belle et lapidaire formule du grand romancier Rachid Mimouni ( mort en exil pendant les années de la terreur islamiste) pour qualifier la révolution trahie ?
08:05 Écrit par Pataouete dans L'Algérie | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : algérie, drapeau français brandi en algérie
12 juillet 2010
La retraite c'est l'heure ou c'est encore un Leurre ?
Le débat est capital, au moins c'est comme cela que nos dirigeants actuels voudraient qu'il soit, bien qu'un peu perturbé par l'affaire …
Je voudrais rappeler que les grandes lois sociales que constituent la Sécu et la retraite ont été instaurés par le gouvernement issu du Conseil National de la Résistance qui a gouverné la France dès sa Libération et avant l'odieuse IVème république. Pour la première fois, et hélas dernière, il s'agissait d'un gouvernement d'Union populaire qui avait pour objectif de remonter la France dans un esprit d'égalité, de justice sociale et d'équité entre les classes sociale. Peut-être aussi un zest de contrition de "l'Etat Français".
Il s'agissait d'installer un système de retraite par répartition, qui fût le premier, souvent copié, jamais égalé, un modèle de société égalitaire.
MAIS, basé sur la croissance démographique et économique et le plein emploi !
La première crise pétrolière :
Première catastrophe économique. le taux de chômage croit, même s'il n'est que de 500.000 à l'époque, les plans sociaux, ouh ! le vilain nom, se développent et rares sont déjà les salariés qui attendent les 65 ans, âge légal à l'époque, sans passer par la case préretraite.
L'âge légal :
Il a toujours été fixé à 65 ans maxi. Les années Mitterrand ont ramené les minima au niveau de la fonction publique soit 60 ans. Mais il ne s'agit que d'un âge à partir duquel on peut faire valoir ses droits. Bien entendu, le postulant calcule d'abord le nombre de ses annuités…
Pourquoi les "socialistes" ont-ils laissé la "droite" gérer ce problème :
A la fin des années soixante-dix, il y avait déjà foison de rapports sur l'évolution nécessaire de notre système de retraite. Pendant les 2 septennats de François Mitterrand, pourquoi n'a-t-on pas engagé de réformes ? Bien sur les Syndicats ne voyaient pas cela d'un bon œil mais un traitement social aurait du, en principe être plus juste, plus équitable.
Pourquoi Jospin a-t-il répondu, la larme à l'œil, à un Universitaire d'été, que le Conseil Fédéral l'en avait empêché ?
Les dernières réformes :
Juppé s'est retrouvé droit dans ses bottes mais à Bordeaux.
Raffarin - Fillion ont mis en place une première réforme mais à y bien regarder, et au-delà des leurres habituels, âge, régimes spéciaux,… Il s'est agit surtout d'allonger le temps de cotisation maximum, d'allonger le nombre d'années de référence, de chipoter sur les trimestres validés, (pour ma part, mes trimestres de "Centre aéré" en quasi bénévolat certes mais salariés tout de même, ne sont pas comptabilisés car pas suffisamment élevés). En un mot, on a déjà "envoyé" les salariés sur des leurres pour en fait, in fine, réduire le montant des retraites !
Je vous incite à vérifier le montant des retraites de nos "pères" et à le comparer à celui de notre génération.
Fonction publique :
Le calcul de la retraite des fonctionnaires à toujours été : 60 ans, 37 ans et demi et (alors) 75 % du salaire de départ.
La durée de cotisation a été remontée à 40 1/2 pour ma classe d'âge. Je dois attendre 60 ans et 6 mois pour partir avec le maximum. Mais, afin de respecter le principe établit d'égalité de salaire tout en gratifiant certaines catégories de fonctionnaires de Primes destiné à équilibrer les salaires public-privé, le système de prime s'est installé. Mais ces primes ne font pas partie de l'assise des prélèvements sociaux et donc naturellement ne sont (n'étaient) pas incluses dans le calcul de la retraite. Pour mon cas personnel, en partant à la retraite 6 mois plus tard que mes 60 ans, je toucherais à peut-près 69 % de mes derniers revenus et non 75 % qui m'avaient été promis à mon entrée en fonction.
Quels sont les leviers ?
Pourquoi prolonger l'âge minimal quand seulement 35 % des 50-65 travaillent encore?
Pourquoi prolonger le durée de cotisation lorsque 20 % des jeunes de - de 25 ans sont au chômage (Parfois 40 % selon les catégories).
Il n'y a que 2 solutions :
Assoir l'ensemble des revenus, du travail, du capital, de la Bourse…, sur les cotisations sociales.
Et surtout, surtout, revenir au plein emploi. dans ce cas, plus de déficit de la Sécu et des retraites. Les cotisations couvrent. Mais cela est une autre histoire au regard de l'évolution économique mondiale.
L'évolution libérale a laissé l'Europe le nez dans le tapis et aucun des camps qui souhaitent gouverner n'a de réponse.
Alors on envoi le peuple vers de fausses pistes, on développe l'assistanat social, (les minima, le RMI, Le RSA, …) qui ont pout effet d'éviter la révolte des crèves la faim. On multiplie les injustices. Et comme toujours en temps de crise, les riches sont toujours plus riche, et quand je dis riche je pense à ces 500 familles dont on parle beaucoup ces jours-ci et pas aux classes moyennes qui ont eu la chance d'avoir des revenus supérieurs, dont je fais partie, mais qui voient leurs ressources amputées tout les jours, et les pauvres sont toujours plus pauvres.
La seule différence avec les Brioches de Marie-Antoinette c'est qu'aujourd'hui on a créé les Allocations. Mais aussi les Crédits qui annihilent toute idée de révolte chez ceux qui ont la chance d'avoir des ressources.
Les Jeunes : OUI notre génération a eu la chance de vivre les années glorieuses mais nous nous sommes battus, socialement et professionnellement. Nos années bonheur nous les avons mérité !
Les crises et les évolutions socio-économique des années 80 ont débouché sur le fatalisme, l'individualisme, le retrait sur soi.
Allez ! Bougez les Jeunes ! Je vous laisse juste le temps d'attendre la fin de la Canicule !
Bon, Papy va boire son eau ! et se tenir à l'ombre ou alors je vais me faire une toile !
07:46 Écrit par Pataouete dans Mes humeurs | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : retraites, 62 ans, leurre
10 juillet 2010
La Politique et l'Andouillette
Lecteur assidu tu sais que je ne veux pas m'exprimer de Politique ni de politique sur ce blog.
Mais des fois, ça me démange ! Ça te démange ou ça te gratouille ?
Je vous laisse cette citation du plus grand des Lyonnais (bien que nait à Troyes) :
Edouard Herriot !
La politique, c’est comme l’andouillette.
Ça doit sentir un peu la merde mais pas trop !
08:19 Écrit par Pataouete dans La poulitique, Mes humeurs, Républiques citoyennes | Lien permanent | Commentaires (3)
09 juillet 2010
Dictionnaire amoureux de l'Alsace
Dictionnaire amoureux de l'Alsace
Gilles Pudlowski
" Longtemps, j'ai cru que l'Alsace était une région française.
Avant de comprendre que cette terre si particulière et si particulariste - ce qui n'est pas la même chose - se suffisait à elle-même.
Que ses demeures à pans de bois, son débordement de fleurs, son imagerie à la Hansi, sa gourmandise à la fois soignée et obsessionnelle, sa propreté helvétique, son sens de l'ordre façon germanique, ses racines rhénanes en faisaient un pays à part.
Comme on peut l'affirmer d'une autre région, pareillement jalouse de sa différence, on glissera que l'Alsace est un roman, une longue mélodie, une fable.
Elle fut convoitée par les uns, envahie par les autres, pillée par tous. Elle fut celte, germaine, laminée par les Suédois, ruinée par la guerre de Trente Ans, repeuplée par les Suisses.
Voici donc ce dictionnaire partial et passionné sur une région aussi riche en artistes de talent, en poètes affables qu'en cuisiniers fameux, en savants narquois qu'en vignerons audacieux, en militaires courageux qu'en chansonniers rieurs."
Même en vacances je suis obsédé par mes copains de blog alsacien !
Spéciale dédicace...
08:03 Écrit par Pataouete dans Livre | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : lsace