23 novembre 2009
L'Utopie et la Main de Dieu
10:03 Écrit par Pataouete dans Sport | Lien permanent | Commentaires (15) | Tags : main de dieu
21 novembre 2009
Défense du Soutif'
07:18 Écrit par Pataouete dans Mes humeurs | Lien permanent | Commentaires (7) | Tags : mlf, voile, soudan, soutiengorge
20 novembre 2009
AZF, la faute à pas de chance ?
Bilan humain
Le bilan officiel fait état de 31 morts, dont 21 employés sur le site parmi lesquels 10 salariés de Grande Paroisse et 8 extérieurs, et environ 2500 blessés dont une trentaine dans un état grave .
La majorité des victimes a subi les effets directs du souffle de l'explosion, ou ses effets indirects, en étant touchée par des objets portés par ce souffle (éclats de verre notamment). Selon l'Institut de veille sanitaire, de nombreuses personnes souffrent de désordres psychiques (dépressions, angoisses, insomnies), mais aussi de problèmes auditifs. Dix-huit mois après l'explosion, quelque 14.000 personnes étaient toujours sous traitement pour pouvoir dormir, calmer leurs angoisses ou soigner une dépression.
Appel au Procureur de la République de Toulouse
Le procureur de la République de Toulouse "fera connaître la position du parquet" vendredi après-midi au lendemain du jugement de relaxe générale prononcé par le tribunal correctionnel de Toulouse dans le procès de l'explosion de l'usine AZF, a indiqué le procureur.
Le procureur de la République, Michel Valet, a indiqué vendredi matin à l'AFP qu'il organiserait à cet effet une conférence de presse à 15h00 au palais de justice de Toulouse. Il devrait y indiquer s'il fait appel du jugement qui a relaxé l'ex-directeur de l'usine et la société Grande Paroisse (groupe Total), propriétaire de l'usine.
Plusieurs associations de victimes de la catastrophe qui a fait 31 morts et des milliers de blessés le 21 septembre 2001 ont déclaré dès l'annonce du jugement qu'elles comptaient demander au parquet de faire appel. Celui-ci est le seul à pouvoir enclencher la procédure pour un deuxième procès, dans un délai de dix jours.
Le tribunal correctionnel de Toulouse a relaxé jeudi les prévenus dans le procès de l'explosion d'AZF "au bénéfice du doute", après un long exposé pourtant très critique contre l'industriel, faute de pouvoir prouver que les "fautes organisationnelles" de l'industriel Grande Paroisse (groupe Total) avaient causé la catastrophe.
Le président a souligné que les magistrats avaient "la conviction que les experts judiciaires ont approché de la vérité" en attribuant l'explosion au mélange accidentel d'un produit chloré, le DCCNna, avec les 300 tonnes de nitrate d'ammonium qui ont explosé.
Mais le tribunal a souligné qu'il lui avait manqué "le dernier maillon", la preuve de ce mélange, alors qu'en matière pénale, il faut un lien de causalité certain" entre les fautes commises et le dommage.
D'anciens salariés de l'usine ont salué le jugement par des applaudissements, alors que les nombreuses parties civiles présentes parmi les 750 personnes réunies dans la salle d'audience manifestaient leur colère par un brouhaha de désapprobation.
Le président a toutefois expliqué la décision de relaxe en déclarant : "en matière pénale, il faut un lien de causalité certain" entre les fautes commises et le dommage.
Pour le président, il a manqué "le dernier maillon, la preuve de la présence de DCCNa dans la benne déversée sur le tas de nitrates une demi-heure avant l'explosion" pour condamner les prévenus.
"Une franche collaboration de Grande Paroisse et de sa commission d'enquête interne auraient permis l'analyse de la benne et aurait rendu inutile l'intervention d'institutions judiciaires", a-t-il souligné.
"Aucun élément objectif ne vient étayer la piste d'un acte intentionnel", a par ailleurs rappelé le tribunal. Toutefois l'absence d'élément concrets "ne permet pas au tribunal d'exclure formellement une hypothétique action terroriste", a-t-il ajouté.
Le ministère public avait requis trois ans de prison avec sursis et 45.000 euros d'amende contre le Directeur, 225.000 contre Grande Paroisse, notamment pour homicides involontaires, à l'issue du procès, ayant duré du 23 février au 30 juin.
En début d'audience, le tribunal avait mis "hors de cause" la maison mère de Grande Paroisse, Total, et son ex-PDG, en déclarant irrecevables les citations directes à leur encontre présentées par une vingtaine des 3.149 parties civiles.
Je suis confiant en la Justice et attend la décision du Procureur de la République.
Rien ne m’empêchera de penser aux Victimes salariés de l’entreprise ou riverains et aux conséquences de cette catastrophe industrielle sur la Vie de ces milliers de personnes.
Attendons 15 h avec sérénité et espoir.
11:09 Écrit par Pataouete dans Mes humeurs | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : azf, toulouse, justice
19 novembre 2009
3eme jeudi de Novembre...
05:15 Écrit par Pataouete dans Mes Vins pour le plaisir | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : beaujolais, vins
17 novembre 2009
Un Général Non-violent : de Bollardière
Jacques Pâris de Bollardière, né le 16 décembre 1907 à Châteaubriant en Loire-Atlantique et mort le 22 février 1986 au Vieux-Talhouët, Guidel dans le Morbihan, était un officier général de l’armée française, combattant de la Seconde Guerre mondiale, de la guerre d'Indochine et de la guerre d'Algérie. C'est également une des figures de la non-violence en France.
Jacques de Bollardière est l'un des Français les plus décorés de la Seconde Guerre mondiale : grand officier de la Légion d'honneur, compagnon de la Libération, deux fois décoré du DSO (Distinguished Service Order), etc.
Engagement contre la torture en Algérie
Jacques de Bollardière est le seul officier supérieur à avoir condamné ouvertement l'usage de la torture pendant la guerre d'Algérie : il dénonce « certains procédés » pratiqués par une partie de l'armée française dans la recherche du renseignement lors de la guerre d'Algérie. Sa prise de position publique lui vaut une sanction de soixante jours d’arrêt de forteresse à La Courneuve
Il écrit quelques années plus tard : « Je pense avec un respect infini à ceux de mes frères, arabes ou français, qui sont morts comme le Christ, aux mains de leurs semblables, flagellés, torturés, défigurés par le mépris des hommes ». Il soutient Jean-Jacques Servan-Schreiber dans sa dénonciation de la torture.
« La guerre n’est qu’une dangereuse maladie d’une humanité infantile qui cherche douloureusement sa voie. La torture, ce dialogue dans l’horreur, n’est que l’envers affreux de la communication fraternelle. Elle dégrade celui qui l’inflige plus encore que celui qui la subit. Céder à la violence et à la torture, c’est, par impuissance à croire en l’homme, renoncer à construire un monde plus humain. »
Relevé de son poste, il est ensuite nommé adjoint du général commandant supérieur des forces armées de la zone de défense AEF-Cameroun puis à Coblence, en Allemagne, des postes honorifiques qui l'éloignent du commandement. Il démissionne au moment du putsch des Généraux (avril 1961), n'ayant pu obtenir de poste en Algérie, comme il le souhaitait.
Il déclare à cette occasion : « le putsch militaire d’Alger me détermine à quitter une armée qui se dresse contre le pays. Il ne pouvait être question pour moi de devenir le complice d’une aventure totalitaire. »
Non-violence
Jacques de la Bollardière (à droite) sur le plateau du Larzac, protestant contre l'extension du camp militaire, dans les années 1970. A sa gauche, les philosophes non-violents Jean-Marie Muller et Lanza del Vasto.
Pendant deux ans, il travaille comme attaché de direction dans l'entreprise de construction navale La Perrière à Lorient.
Il devient un membre actif du Mouvement pour une alternative non-violente (MAN) avec sa femme Simone. Il participe au mouvement de défense du Larzac menacé par l'extension d'un camp militaire. Le 17 juillet 1973, il est arrêté au large de Mururoa alors qu’il manifeste de façon non-violente contre les essais nucléaires atmosphériques (et plus généralement contre la dissuasion nucléaire). La marine française arraisonne son voilier, le Fri, alors qu'il est en dehors des eaux territoriales (mais à l'intérieur du périmètre de sécurité délimité en vue d'un essai). Le « commando Bollardière » est composé de Jean Toulat, Jean-Marie Muller et Brice Lalonde.
Il est également président de l'association Logement et promotion sociale de 1968 à 1978, membre d'associations régionalistes bretonnes et théoricien de la défense civile non-violente. Ces convictions sont indissociables de sa foi chrétienne.
À l’occasion de la loi de réhabilitation des militaires putschistes de 1982, certains officiers ayant résisté au putsch sont également réintégrés dans les cadres ; trouvant ce parallélisme déplacé et ce geste bien tardif, le général de Bollardière refuse le même traitement.
Décédé dans sa résidence du Vieux-Talhouët le 22 février 1986, il est inhumé à Vannes.
07:40 Écrit par Pataouete dans L'Algérie | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : algérie, de bollardière, non-violence