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04 juillet 2011

Dédé centenaire, à toi Papa

Le 4 juillet, les Américains fêtent leur indépendance et ont la gentillesse de me rappeler l’anniversaire de la naissance de mon père. Mais, cette année, mon père passe avant l’Indépendance Day.

algérie,andré coindet,dédé,papaEn effet, André pour la famille, Papa pour tes enfants, Dédé pour tes copains, Coincoin comme tous les porteurs de notre patronyme, toi, celui qui nous quitta beaucoup trop tôt, à peine le demi siècle passé, tu es celui qui inspira ce blog afin que l’on n’oublie pas ces z’autres français d’Algérie, serait centenaire.

Tu m’as quitté beaucoup trop tôt et jamais ton trou dans l’eau ne se refermera, tu m’as beaucoup manqué et tu me manques beaucoup. J’aurais tant voulu avoir ton avis sur l’évolution de notre Pays, de l’Europe et du Monde !

Je ne sais plus trop grand-chose sur ton adolescence laborieuse après ton certificat d’étude. Toujours est-il que le Front Populaire te trouve gérant d’une station servicealgérie,andré coindet,dédé,papa de la Shell. Mais la Shell n’aime pas les syndicalistes et tu te retrouves aux Chemins de Fer ou tu finiras ta carrière.

algérie,andré coindet,dédé,papaContrairement à la plupart des Français d’Algérie et des indigènes tu resteras en Algérie pendant 39-40 et rejoindras ta famille après l’armistice. On avait besoin des cheminots.

Rapidement vint la Guerre d’Algérie qui déchira les syndicalistes, toi, tu resteras fidèle à tes idées humanistes car tu ne voulus jamais adhérer au Parti communiste, complément évident à la CGT. Cela te valut beaucoup de problèmes avec les Militaires aux pleins pouvoirs mais tu ne fus pas interné à Lodi comme la plupart de ses copains. Selon l’expression consacrée tu ne fus pas porteur de valises mais tu fus porteur de couffins pour les copains de Lodi.algérie,andré coindet,dédé,papa Vint ensuite la période des putschs militaires, 1958, 1960, des barricades de la rue Isly, et à chaque fois, les autres français d’Algérie étaient inquiétés. Jusqu’à cet attentat qui t’obligeas à venir te réfugier à Paris et quatre ans après l’indépendance, toi, mon père mourut épuisé. Depuis, je ne pense qu’à une chose honorer ta mémoire. Salut Dédé, tu me manques toujours..

 

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07:42 Écrit par Pataouete dans L'Algérie | Lien permanent | Commentaires (9) | Tags : algérie, andré coindet, dédé, papa

Commentaires

C'est toi, Yves ... en culottes courtes ? ... Un sacré regard, le p' tit bonhomme ! Ce portrait où tes parents posent tous deux de profil est très beau. Passe une bonne semaine.

Écrit par : Mone | 04 juillet 2011

Vi ! c'est bien moi.

Écrit par : Z'Yves | 04 juillet 2011

" Tu ne changes pas " (c'est ce qu'on dit habituellement, non ? ) Mouarf !

Écrit par : Mone | 04 juillet 2011

Pensées envers lui & ses descendants !

Écrit par : alsacop | 04 juillet 2011

Merci

Écrit par : Z'Yves | 05 juillet 2011

salut "Dédé"

Une bise "au petit"

Écrit par : noelle | 05 juillet 2011

Merci ! j’espère que tes vacances se passent bien !

Écrit par : Z'Yves | 05 juillet 2011

- Ca va, Nono ? ...

Écrit par : Simone | 05 juillet 2011

Oui, tout se passe bien !

Des bises

Écrit par : noelle | 05 juillet 2011

Les commentaires sont fermés.