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16 août 2009

La Solidaire vers Dieppe

Etape 4 : DINGLE - DIEPPE ( 511 milles )

04-12-2008

Départ : Dimanche 16 août

C'est une étape marathon qui clôturera notre 40ème édition, soit 511 milles pour rejoindre le port normand de Dieppe. Etape technique, elle alternera des passages en zones côtières et au large.
Un début de course le long de l’Irlande pour le plaisir des yeux certainement mais qui ne sera pas sans piège… Cette fois-ci, il faudra laisser le Fastnet Rock à tribord, avant de traverser la mer Celtique sur 160 milles pour rejoindre la côte Ouest de la Cornouaille anglaise. Wolf Rock sera une marque à laisser à bâbord, quand au franchissement de l’archipel des îles Scilly, il restera libre. La route directe qui passe près du plateau Seven Stones demandera une vigilance toute particulière à la mi-course.
La route est encore longue : 23 milles pour rejoindre le fameux Cap Lizard, réputé pour ses eaux mouvementées par de forts courants. Viendra ensuite une soixantaine de milles le long de la côte sud britannique en passant devant la profonde baie de Plymouth afin d'aller chercher la pointe de Start Point. Les 90 milles nautiques de Start Point à la pointe sud de l’île de Wight matérialisée par le phare de Sainte-Catherine, pourront se révéler capricieux à négocier dans la baie de Lyme et aux abords de Portland Bill.
La cardinale South Pullar, aux abords Est de l’entrée du Solent, sera peut-être la bouée de la délivrance mais la Manche reste encore à traverser sur une distance de 80 milles nautiques afin de rejoindre le port d’arrivée de cette quarantième édition, Dieppe.

la 4ème et dernière étape : Dingle - Dieppe. 511 milles.

Départ dimanche 16 août 2009 à 13h00.

Salut Régatiers virtuels,

Prêt(e) pour la 4ème et dernière étape ?
C'est une étape marathon qui clôturera cette 40ème édition, soit 511 milles pour rejoindre le port normand de Dieppe. Etape technique, elle alternera des passages en zones côtières et au large.

 

Départ de Dingle

- Laisser le Fastnet Rock à tribord, avant de traverser la mer Celtique sur 160 milles pour rejoindre la côte Ouest de la Cornouaille anglaise.

- Le Wolf Rock sera une marque à laisser à tribord, quant au franchissement de l’archipel des îles Scilly, il restera libre.

- Puis route vers le sud de l’ile de Wight pour laisser la bouée  South Pullar à tribord avant le sprint final vers Dieppe pour l’arrivée.

L’âme des guerriers

Nicolas Lunven remporte La 40e Solitaire du Figaro

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En terminant quatrième à Dieppe, 5 minutes derrière le vainqueur d’étape Antoine Koch, Nicolas Lunven remporte à la régulière La 40e Solitaire du Figaro. Pour sa troisième participation le vannetais de 26 ans s’impose devant deux marins bien plus expérimentés, que lui : Yann Eliès et Frédéric Duthil.

Nicolas Lunven : « je n’ai pas arrêté d’attaquer »

Sur les pontons de Dieppe, fourbu de fatigue mais aussi respirant un bonheur tout en mesure, Nicolas Lunven (CGPI), le grand vainqueur de cette 40e Solitaire du Figaro, a répondu aux questions tous azimuts. Voici donc les premiers mots de ce jeune homme de 26 ans qui accède à la légende de la course au large et… faIt mieux que son papa Bruno, deuxième de cette même épreuve voilà 25 ans.

La première impression ?
C’est génial. Si on m’avait parlé d’une victoire il y a un mois, je n’y aurais jamais cru. Déjà gagner La Solitaire, c’est inespéré… mais en plus celle-là, la 40e édition, avec le plateau exceptionnel de coureurs qu’il y avait, devant Michel Desjoyeaux mais aussi tous les autres, c’est parfait. Et la bataille a été intense jusque dans les tous derniers milles.

Une joie mesurée ?
La joie est là, je vous assure… et la fatigue aussi ! Dix milles avant la ligne, je me disais que c’était bon mais tant qu’elle n’est pas franchie. J’ai beaucoup surveillé aussi si des concurrents n’arrivaient pas de l’autre côté du plan d’eau et je voyais les bateaux devant moi tomber dans du vent plus mou. Je suis donc resté concentré pour ne pas avoir de regret si cela tournait mal avant la ligne.

Cette dernière étape ?

Je suis parti dans les derniers à Dingle et j’ai passé mon temps à remonter des places, mais sans rejoindre la tête de course jusqu’à ce matin. Virtuellement il y a eu des moments où je n’étais plus leader – ce matin par exemple je n’étais plus premier au général - où on avait des vainqueurs virtuels comme Frédéric Duthil, Yann Elies et d’autres. Au final on est tombé dans du vent mou ce midi et j’ai réussi à attraper le vent frais avant eux, pour m’échapper de la meute et reprendre un groupe de quatre bateaux qui étaient devant moi dans un petit virement. Mais il fallait être vigilant en permanence.

Le plus dur sur cette course ?
Jongler avec les différentes conditions rencontrées. Nous n’avons jamais eu de gros temps, ni de pétole blanche, les conditions étaient idéales. Mais il a fallu être vraiment attentif. Je crois que je ne me suis pas laissé faire, je n’ai pas arrêté d’attaquer.

La méthode Lunven ?

J’étais beaucoup mieux préparé que l’an dernier. J’avais envie de bien m’exprimer sur l’eau. Le secret est peut-être d’avoir pris du plaisir à naviguer, de m’être éclaté et d’avoir joué tous les coups à fond, pas forcément de grandes options à la Nicolas Troussel, mais beaucoup de petites choses qui ont fini par payer : des petits bords, des détails. Comme cet après-midi où j’ai passé le petit groupe devant moi en faisant le petit virement qu’il fallait, qui était risqué car je partais à 90° de la route mais ça a payé. Ma petite fierté est d’avoir été capable d’être régulier sur quatre étapes. Et non je n’ai pas de regret de ne pas avoir remporté une étape, je préfère sans problème le classement général ! »

La réussite ?
« Je pense avoir déjà beaucoup utilisé ma bonne étoile donc pas la peine de jouer au Loto demain : à chaque fois que je n’étais pas bien, j’arrivais à revenir. Dès que j’avais une idée derrière la tête, je la faisais et ça marchait, il y avait souvent un petit contexte favorable pour moi sur ces trois semaines de course, ce qui est assez étonnant. Je crois avoir eu beaucoup de réussite, oui.»

L’avenir ?

Je crois que je vais rester en Figaro car j’ai encore deux ou trois trucs à apprendre… heu.. plus de deux ou trois en fait ! Donc on va rester dans cette série qui me plaît bien… maintenant si vous avez un projet Vendée Globe à me proposer… faut voir (rires)! »

07:02 Écrit par Pataouete dans Jeux | Lien permanent | Commentaires (46) | Tags : solitaire du figaro

14 août 2009

Le Fastnet

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Le rocher du Fastnet (en irlandais Carraig Aonair ce qui signifie le « rocher perdu ») est une petite île située au sud de l'Irlande (à 51°23′3″N 9°36′1″O / 51.38417, -9.60028) et composée d’argile et d’ardoise avec des veines de quartz. C’est le point le plus méridional de la République d'Irlande.

L’île est située à 6,5 km au sud ouest de Clear island dans le comté de Cork. Le rocher s’élève à 30 mètres au-dessus de la mer.

Le rocher est occupé par un phare du même nom, le Fastnet.

L'îlot et le phare sont désormais célèbres puisqu'ils constituent un point de passage majeur de la Fastnet Race, une course de voile bien connue et souvent d'une étape de la Solitaire du Figaro.

09:27 Écrit par Pataouete dans Voyage | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : fatsnet, solitaire du figaro