19 juillet 2010
Erreur de la banque en votre faveur
Réalisé par Michel Munz, Gérard Bitton
Avec Gérard Lanvin, Jean-Pierre Darroussin, Barbara Schulz, plus
Long-métrage français . Genre : Comédie
Durée : 01h38min Année de production : 2008
Distributeur : Wild Bunch Distribution
Synopsis : Lorsque Julien Foucault, maître d'hôtel de la très vénérable banque d'affaires Berthin-Schwartz, apprend son licenciement, il y voit l'occasion de réaliser son rêve de toujours : ouvrir un restaurant avec son meilleur ami Etienne.
Pourtant, après 17 ans de bons et loyaux services, la banque lui refuse tout appui financier. Julien décide alors de tirer profit des informations confidentielles dont usent ses employeurs, mais ces derniers le prennent en flagrant délit d'initié et décident de lui jouer un tour machiavélique.
Je viens de regarder ce Film et j'ai adoré ! Cette comédie où Scapin se joue du Banquier est remarquable. Aussi je vous la recommande vivement !
07:33 Écrit par Pataouete dans Film Théatre | Lien permanent | Commentaires (1)
18 juillet 2010
Salut Bernard "héros" et "belle gueule" du cinéma
"Belle gueule" du cinéma français dont l'inoubliable regard azur captivait à l'écran et homme en quête d'absolu qui s'est "battu comme un héros" contre le cancer, l'acteur Bernard Giraudeau"lumineux",
"C'était un lion, Bernard", a déclaré l'actrice Anny Duperey, mère de ses deux enfants, qui partagea longtemps sa vie. "Je pense que s'il y a un regret à avoir sur sa carrière, c'est qu'il aurait pu, à l'âge qu'il avait, au théâtre, donner son meilleur dans des grands rôles qu'il n'a pas eu le temps de jouer", a-t-elle estimé, rappelant que la maladie qui a emporté Bernard Giraudeau à 63 ans l'avait forcé à abandonner la pièce Richard III de Shakespeare qu'il voulait créer.
07:50 Écrit par Pataouete dans Film Théatre | Lien permanent | Commentaires (1)
24 mai 2010
le Grand Prix, Des Hommes et Des Dieux
Cannes 2010 : Le Grand Prix,
Des Hommes et Des Dieux de Xavier Beauvois.
Je ne reviendrai pas sur le Palmarès qui, une fois de plus, m'interpelle quelque part au niveau du vécu. Si je ne m'abuse, Canal + avait organisé un "Palmomètre" ou chaque soir, une dizaine de critiques donnait une appréciation sur les films du jour.
Si je ne m'abuse, donc, le film ayant obtenu la Palme d'Or était le plus mal classé à ce Palmomètre !
Je voudrais profiter de cette médiatisation pour redonner un coup de projecteur sur le film "Des Hommes et des Dieux" et surtout sur l'histoire réelle de ces Moines de Tibéhirine.
Le 26-27 mars 1996 : sept moines trappistes français de l'ordre des Cisterciens de la stricte observance, âgés de 50 à plus de 80 ans, sont enlevés dans la nuit dans leur monastère de Notre-Dame de l'Atlas, à Tibéhirine, dans le fief intégriste de Médéa, à 50 km au sud-ouest d'Alger.
le 18 avril, le chef des Groupes islamiques armés (GIA) Djamel Zitouni revendique l'enlèvement des moines qu'il menace d'égorger. Il propose un échange contre des militants du GIA. Cette revendication est accompagnée de casettes vidéo et audio qui attestent que les moines sont bien au mains du GIA, toujours en bonne santé et dans l'attente de leur libération.
Paris démentira qu'un émissaire se soit rendu auprès des otages, comme le soutiendra par la suite un religieux français.
23 mai : le GIA annonce «avoir tranché la gorge» des otages deux jours auparavant, en justifiant ce massacre par le refus de négociations du gouvernement français.
30 mai : les corps sont retrouvés près de Médéa.
Lors des obsèques célébrées en la Cathédrale d'Alger et dans le cimetière de la communauté, le père supérieur des Cisterciens constate que les corps sont sans tête.
Diverses hypothèses sont avancées mettent en cause le GIA, bien sur, mais également les implications entre les gouvernements algérien et français, les militaires et les services secrets algériens. Mais aucune conclusion n'apparait clairement.
26 février 2004 : le quotidien Le Monde évoque «le mystérieux suicide» du photographe Didier Contant, qui enquêtait sur l'assassinat. Selon des titres francophones de la presse algérienne, il aurait été victime de pressions.
Une bavure de l'armée ?
En juillet 2008, le journal La Stampa reprend l'information publiée dès mars 2006 par John Kiser dans l'ouvrage "Passion pour l'Algérie" (traduction et mise à jour : Henry Quinson) que les sept moines français enlevés auraient été tués depuis un hélicoptère de l'armée algérienne.
Dès mars 2006, John Kiser précise que "d'après une source interrogée à Alger, l'attaché militaire de l'ambassade de France aurait admis que les services de renseignement avaient intercepté une conversation dans laquelle un pilote d'hélicoptère algérien disait : "Zut ! Nous avons tué les moines !".
Début juillet 2009, Le Général François Buchwalter, ancien attaché militaire à l'ambassade d'Alger, rend public son témoignage. Il aurait reçu les confidences d'un officier algérien dès 1996. D'après cet officier les moines auraient été tués par erreur lors d'une opération menée par l'armée algérienne. Celle-ci a mitraillé un camp d'un hélicoptère, pensant qu'il abritait des membres du GIA.
En effectuant une patrouille au sol, elle aurait découvert les corps sans vie des moines. Pour faire croire à un assassinat commis par les terroristes, elle aurait décapité les cadavres des moines. Le gouvernement français d'Alain Juppé aurait été au courant de cette affaire dès 1996 et aurait masqué la vérité à l'opinion publique. Le président Sarkozy a levé le secret défense sur cette affaire. Le général évoque par ailleurs la mort de l'évêque d'Oran, Pierre Claverie.
Fin 2009, la commission consultative du secret de la défense nationale autorise la dé classification de documents détenus par la DCRI.
La sortie du Film et son couronnement au Festival de Cannes permettront ils de soulever définitivement le voile intégral qui masque cette affaire ou cela restera-t-il dans les tréfonds des secrets défenses hélas trop nombreux de part notre vaste monde.
En attendant la vérité, ce film relance au moins
La mémoire des Moines de Tibéhirine !
Obséques en la Catédrale d'Alger.
09:29 Écrit par Pataouete dans Film Théatre, L'Algérie | Lien permanent | Commentaires (7) | Tags : des hommes et des dieux, tibérhine, cannes 2010
22 mai 2010
Hors la Loi ! La polémique ?
Finalement, la "polémique" ne fut qu'un petit pétard mouillé. Et le film "Hors la loi" devrait avoir le succès qu'il semble mériter.
Pourquoi faut-il toujours qu'un livre, un film ou une publication à propos de l'époque "Algérie Française" provoque immédiatement une levée de bouclier de la part d'anciens membres ou sympathisants, de l'OAS, forcément très anciens les membres depuis 50 ans, évidemment accompagné de militant de l'extrême droite assurant nombre et sécurité.
Il est vrai qu'après la seconde guerre mondiale, nombreux furent les films relatant de l'épopée résistante ou Libératrice avant que l'on aborde enfin le coté milicien ou Pétainiste. "Lacombe Lucien" ne fut-il pas le premier ? Le mauvais coté, celui des perdants, fait rarement une bonne histoire. Et, pour ma part, je crois que dans cette affaire, il n'y eu que des perdants.
L'Histoire d'une contrée remonte forcément à l'Homme des Cavernes. Lors de la Conquête française du Maghreb, le territoire national ne comprenait pas toutes les régions actuelles qui composent la France d'aujourd'hui et en particulier les Alpes maritimes d'où est partie la Polémique.
Le territoire de l'Algérie est issu d'une décision de la France. Cette même France qui a intégré ce territoire dans sa souveraineté mais pas ses habitants d'origine. Ces "Indigènes" qui peu à peu se sont soulevés (Sétif 1945) puis rebellés (1954), puis organisés en armée de Libération puis enfin ont obtenus leur indépendance.
Dans Pataouète, j'essaye de développer l'idée qu'un règlement politique de l'affaire algérienne depuis son origine aurait certainement débouché sur une solution plus humaine et sociale.
En prenant le contre-pied de cette intégration totale, les gouvernements de la 3eme République, puis en confiant les pleins pouvoirs de Police à l'Armée, leurs successeurs de la 4eme, n'en on pas voulu ainsi.
Dès lors une guerre civile s'est déclarée ! Et une Guerre, encore plus lorsqu'elle est civile, ce n'est jamais propre. Et les rancœurs envers l'autre coté sont indélébiles.
Il ne peut y avoir, des 2 bords de la Méditerranée, une lumière d'espoir de rapprochement ou d'évocation positive sans que la branche extrémiste, ayant ou pas vécu directement cette époque, ne soulève l'étendard de l'outrance.
Oui, le Film "Hors la Loi" relate l'histoire vue du coté algérien. Mais ses auteurs sont de culture ou de nationalité Franco-Algérienne. Il est toujours nécessaire que chaque partie raconte sa vision de l'Histoire. Je n'ai pas encore vu ce film mais il me semble à l'audition des témoignages entendus que les exactions internes, aux rebelles, et policières y sont largement abordées.
Le Match est terminé, chaque équipe refait le match dans le sens ou elle aurait voulu qu'il se termine. Et si on passait à la troisième mi-temps !
10:12 Écrit par Pataouete dans Film Théatre, L'Algérie | Lien permanent | Commentaires (13) | Tags : hors la loi, algérie, film, fln, oa
21 mai 2010
Un balcon sur le Mer
Décidemment, l''Algérie est à l'honneur en 2010 à Cannes !
Aujourd'hui dans Un balcon sur la mer, Nicole Garcia reconstitue son histoire à Oran en 62. Et Nicole Garcia Mmmm !!!
Marc a une vie simple qui semble lui convenir, marié, père attentif d’une petite fille. Il travaille dans une agence immobilière d’Aix-en-Provence. Dans son métier il est efficace, carré, intègre. Un jour, il rencontre une jeune femme qui vient acheter une bastide. Il ne la reconnaît pas tout de suite. Quelques heures après seulement. Tout cela est si loin, si enfoui. Son enfance en Algérie, à Oran, à la fin de la guerre d’indépendance, au plus violent de la guerre civile. Dans la vie de Marc il y avait cette petite fille, Cathy. Elle habitait en face. Quand il se réveillait, il courait à la fenêtre, la guettait. Ils échangeaient des signes de reconnaissance, des gestes n’appartenant qu’à eux. Ils avaient douze ans, ils ne se touchaient pas, ils se disaient qu’ils s’aimaient. Et puis un jour Marc était parti. Un arrachement. Ils ne s’étaient jamais revus. Ils passent la journée ensemble, la nuit. Ils ont trente-cinq ans maintenant, leurs corps se rencontrent dans le noir de la chambre d’hôtel, éclipsant pour quelques heures cette lumière pâle, aux contours incomplets, des amours d’enfance. Ils se quittent au petit matin. Ils savent qu’ils vont se revoir, à Aix, quand elle signera la promesse de vente de la bastide. Marc part quelques jours en vacances en Espagne avec sa famille. Sa mère vit là-bas. La mémoire de la vieille dame est devenue vague, incertaine. Marc n’a pas pu s’empêcher de lui parler de Cathy. Tu te souviens de cette petite fille qui habitait en face de chez nous… Oui, je me souviens… Mais elle est morte. Mais non. Si, elle est morte dans un attentat peu après qu’on soit partis. …Maintenant Marc veut savoir. Comme une question qui devient le centre, l’énigme de sa vie. Si elle n’est pas Cathy, qui est cette femme, qui elle aussi l’a connu au moment de l’enfance, de la guerre, des terrasses interdites ?
J'ai changé la Vidéo car il n'y avait pas de Son.
07:27 Écrit par Pataouete dans Film Théatre | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : nicole garcia, cannes 2010, algérie