21 juillet 2010
Obstinément le rêve !
Rêve de pierre
Lieu unique, à nul autre pareil, tout droit sorti de l’imagination vagabonde d’un facteur de campagne, le Palais idéal est un hymne au génie de la nature. Une nature qu’en 1879 Ferdinand Cheval côtoie chaque jour durant ses longues tournées à pied. Une nature dont le spectacle lui procure un bonheur intense et dont il va s’inspirer pour se mettre à l’ouvrage.
Le travail fait ma gloire…
De la première à la dernière pierre, l’homme construit son rêve d’éternité, inlassablement : 93 000 heures, 10 000 journées, 33 ans. Imperturbable, le facteur n’a que faire des moqueries des uns, vite balayées par les encouragements des autres. Et parce qu’il rêve aussi d’horizons lointains, de voyages et d’aventures exotiques, Ferdinand Cheval invite l’histoire, les philosophies, les civilisations, les religions du monde entier. Le palais se fait temple de la nature, des idées, de la tolérance. Les messages gravés par le facteur sont intemporels et parlent à chacun d’entre nous, selon son cœur.
… et l’honneur mon seul bonheur
Ferdinand Cheval s’en est allé, rejoindre les fées de l’Orient et de l’Occident. Au cimetière municipal, son tombeau ressemble à son Palais. Son repos y est celui de l’honnête homme qui a accompli son travail. Picasso, André Breton, André Malraux ont salué le facteur devenu artiste et dont l’œuvre, soudain, prend une dimension nouvelle : art naïf, art brut, Surréalistes, Monument historique, Gaudi. Chaque année, des milliers de visiteurs du monde entier s’arrêtent à Hauterives pour découvrir ce Palais et emporter un peu de ce rêve de pierre qui n’en finit pas de nous fasciner.
"Fils de paysan je veux vivre et mourirpour prouver que dans ma catégorieil y a aussi des hommes de génie et d'énergie. Vingt-neuf ans je suis resté facteur rural. Le travail fait ma gloire et l'honneur mon seul bonheur; à présent voici mon étrange histoire.
Où le songe est devenu, quarante ans après, une réalité."
Le Palais Idéal
1879 - 1912
93 000 heures
10 000 journées
33 ans d'épreuves
"Plus opiniâtre que moi se mettre à l'œuvre"
Mon rêve aussi !
Ferdinand m'a permi aussi un rêve ! Je n'ose pas penser amener mes ti'fifilles un jour dans l'Algérois et cependant, grâce à lui, j'ai pu voir 2 de mes ti'fifilles devant la Maison Carrée d'Alger !
07:51 Écrit par Pataouete dans Voyage | Lien permanent | Commentaires (0)
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